dimanche 7 novembre 2010

ECR — Marie s'est fait violer, elle a inventé l'histoire du Saint-Esprit, Joseph a gobé son histoire


Addendum du 6/XI/2010 :

Un article de la Tribune de Sherbrooke (non disponible en ligne) de ce vendredi 5 novembre nous apprend que la Commission scolaire des Sommets a fait un suivi de cette affaire.

On apprend que celle-ci aurait dit au père outré par le comportement du professeur que celui-ci « était un personnage coloré » et qu'il serait apparemment surveillé à l'avenir. Quid de l'enseignante d'ECR adepte des sciences occultes de l'année passée ? Elle aussi est très colorée ?

M. Alec Saint-Jean a décidé de retirer sa fille de ce cours. La direction force la jeune fille à quitter le terrain de son école plutôt que de l'accueillir dans une pièce surveillée. Son père déplore ce manque de coopération qui complique singulièrement la vie de sa fille. Selon M. Saint-Jean, « on traite souvent mieux les animaux ». Notons que ledit enseignant « coloré » est également le professeur de français de la fille de M. Saint-Jean et que cet  enseignant a bien fait comprendre à cette fille qu'il l'avait à l'œil.

Ne craignant pas le ridicule, le directeur général de la Commission scolaire des Sommets où ces incidents se sont produits, M. Provencher, n'a pas hésité à déclarer que « la posture neutre [entendre souvent relativiste] des enseignants face au contenu a calmé les inquiétudes des parents. » Cela alors même qu'on venait de lui rappeler le manque de neutralité patent de deux de ses enseignants.

Rappelons que la Commission scolaire des Sommets a décidé de décourager tous les parents de contester ce cours en refusant toute exemption depuis plus de deux ans. Quant au contenu, il est très variable allant des excès dénoncés par M. Alec Saint-Jean à quelques classes relativement honnêtes assez proches de l'ancien cours de morale laïque progressiste en passant souvent par l'insignifiant verbiage politiquement correct à la mode. Notons enfin que de nombreux professeurs font de la résistance, surtout au primaire, et n'enseignent pas vraiment le cours ECR ou le donnent à leur façon en tentant de guider les enfants dans le sens de leurs valeurs (pas une posture neutre, ni nécessairement les valeurs des parents).

La commission scolaire des Sommets de Magog, dans un précédent refus d'accorder des exemptions au cours ECR, avait déclaré qu'elle n'avait jamais reçu de plainte officielle concernant le cours ECR et qu'un préjudice grave qui pourrait servir de base à une exemption, c'est par exemple lorsqu'un parent apporte un certificat médical.

C'est devant une salle où de nombreux parents de la commission scolaire devaient rester debout par manque de places assises qu'un père de trois enfants, Alec St-Jean de Melbourne en Estrie, a profité de la période des questions, en début de séance, pour se plaindre de situations qui auraient été vécues par ses filles dans le controversé cours d'éthique et de culture religieuse (ECR) et ainsi répondre à la première remarque des commissaires lors de la réunion précédente de juin 2010 : l'absence de plaintes à l'encontre du cours ECR.

Un père de trois enfants, Alec St-Jean, a... (La Tribune, Jean-François Gagnon)
M. Alec Saint-Jean, un des plaignants

Qui croit en Dieu ? Longs ricanements.

M. St-Jean a d'abord relaté le fait qu'une enseignante avait demandé, en septembre 2008, aux élèves de la classe d'une de ses filles alors en secondaire IV de lever la main s'ils étaient croyants. Avec deux autres camarades de classe, l'adolescente s'est alors manifestée.

« Le professeur avait ri longuement de ça. Et, parce que c'était une personne en autorité, les autres jeunes avaient ricané par la suite. Le soir, ma fille est arrivée les yeux pleins d'eau », a-t-il révélé. Sa fille lui aurait alors dit qu'elle n'était plus capable d'aller à ce cours.

Selon lui, sa fille a été « ébranlée dans sa foi à ce moment » et cela a eu des conséquences sur elle par la suite, puisque ses croyances avaient été la « source de sa souffrance ».

Selon M. St-Jean, l'enseignante a bien fait comprendre à sa classe que les « sciences » occultes avaient ses faveurs.

On remarquera l'épée, la cape et, sur la table drapée,
le crâne et les bougies très wiccan.

Le sujet du wiccan est bien au programme d'ECR, voir l'illustration ci-dessus prise par des élèves  en 2009 dans une école privée de l'Ouest de l'île de Montréal et un extrait de cahier d'activités ci-dessous.

Cahier d'éthique et de culture religieuse, Dialogue II, publié par les éditions La Pensée,

Marie violée, Joseph dupe et masturbations dans la douche

M. Saint-Jean a ensuite relaté un deuxième incident, avec une autre de ses filles. Ce deuxième incident se serait produit le 17 septembre 2010 à l'école secondaire du Tournesol à Windsor.

« Son professeur a dit que Marie s'était fait violer et qu'elle avait caché ce fait à Joseph en disant qu'elle était tombée enceinte du Saint-Esprit. Joseph aurait cru Marie. » La discussion se serait poursuivie pendant 30 minutes sur ce genre de considérations portant sur les "légendes" de la religion chrétienne.

« Dans notre famille, nous sommes croyants et ce simple fait est venu ébranler sa croyance et l'a complètement révoltée. Dans toute cette histoire, j'aimerais qu'on puisse exempter le cours d'éthique et de culture religieuse à nos enfants. Après tout, je n'envoie pas mes enfants à l'école pour les faire souffrir et je ne veux pas les voir revenir les yeux pleins d'eau. »

Ensuite, après cette diatribe contre le christianisme, l'enseignant a commencé une discussion avec un des élèves sur le thème de la masturbation matinale dans sa douche...

Il était intéressant de noter l'attitude des commissaires scolaires pendant ces plaintes. Un de ces personnages affichait clairement sa désinvolture et un désintérêt total pour ce parent qu'il est censé représenter : jambes croisées, il jouait d'un cure-dent tout en regardant en l'air.

Qu'est-ce qu'un préjudice grave pour un commissaire ?

On se rappellera qu'en juin dernier, une des mères qui demandaient l'exemption du cours ECR devant ces commissaires  avait demandé : « Je ne sais pas ce que ça prend pour qu'ils jugent que des préjudices sont causés. Mon enfant est rebellé en ce moment ».

En effet, le fils de Mme Meunier refuse catégoriquement « de venir à l'église et de parler ou de voir les personnes de l'église qu'il connaît depuis qu'il est petit, en plus de se mettre à désobéir de différentes autres façons ». Depuis quand ? Depuis qu'il a fait un projet en ECR sur le thème « les parents peuvent-ils obliger leurs enfants à aller à la messe » ! Voir la mise en contexte de ce projet !

Habituellement, les commissaires scolaires s'abstiennent de dire ce qui constitue pour eux « un préjudice grave » et se bornent à répéter qu'ils ne « sont pas convaincus » par les arguments des parents,  sans offrir aucune justification. Sans doute ces commissaires ne veulent-ils pas dire que, pour eux, ébranler les convictions des adolescents n'est en rien un préjudice grave. Aveu explicite qui serait, bien sûr, inacceptable pour des parents croyants par exemple.

Le mieux qu'avait pu obtenir M. Sylvain Lamontagne, un autre parent de la commission,  était qu'on pourrait sans doute parler de préjudice grave si les parents pouvaient fournir un mot d'un médecin.

Le mot d'un médecin, d'une psychologue, d'un théologien, d'un ex-ministre, d'un prêtre...

Sylvain Lamontagne, s'est donc déplacé avec non pas le billet d'un seul docteur, mais de sept notables :

La démocratie scolaire en action

Rien n'y fit, la décision était déjà prise.  La décision des commissaires fut donc lue solennellement devant le micro de RDI. Décision qui sous un jargon pseudo-juridique (moult « considérant » creux et des « pouvoir confié » à la commission scolaire plutôt que « conféré ») n'expliquait pas pourquoi les commissaires n'étaient pas « convaincus », ni d'ailleurs comment ils pourraient jamais l'être. Un vote s'ensuivit, heureusement trois commissaires votèrent contre cette décision qui ignoraient — une fois de plus — les documents et témoignages apportés par les parents.

Réactions

Le porte-parole des parents, Sylvain Lamontagne, a dénoncé cette décision désinvolte de la part des commissaires scolaires. Il s'est également élevé contre les propos des enseignants des filles de M. Saint-Jean, car ils ébranlent les croyances de plusieurs enfants ce qui dévastent leurs parents. M. Lamontagne a annoncé d'autres mesures pour ne pas enterrer cette affaire et appeler les parents à plus de vigilance. Plusieurs parents rassemblés à l'extérieur de la salle des commissaires ont également invoqué la possibilité de faire campagne lors des prochaines élections scolaires pour s'assurer que des commissaires à l'écoute des parents soient désormais élus.

De son côté, la direction de la Commission scolaire des Sommets affirme qu'un suivi sera effectué concernant la plainte qui a été déposée. Il est fort probable qu'on aura droit à un simple blâme à l'endroit des deux professeurs à qui on dira sans doute simplement que c'est pas bien et qu'il ne faut pas recommencer ou quelque autre mesure lénifiante destinée à enterrer localement l'affaire.

Voir aussi :

Cours d'ECR : les enseignants « marchent sur des œufs »

Après « Youpi, ma religion ! », « Ma religion de rêve »

Table ronde sur le matériel pédagogique ECR

Cahier ECR : « je suis un garçon, une fille, je ne sais pas encore »

Formateur de formateurs en ECR à L'ACFAS : beaucoup de résistances, faible réceptivité, obstacles




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23 commentaires:

Dominique F. a dit…

«Sans doute ces commissaires ne veulent-ils pas dire que, pour eux, ébranler les convictions des adolescents n'est en rien un préjudice grave. Aveu explicite qui serait, bien sûr, inacceptable pour des parents croyants par exemple.»

vous êtes bien gentil avec ces commissaires.

Leur niveau intellectuel est souvent lamentable quant à leur côté émotionnel, il s'agit surtout de ne pas de faire de vagues. Si le gouvernement a dit non, ils n'auront pas le courage d'aller contre cet «ordre» subtil venu d'en haut...

Dia a dit…

"vous êtes bien gentil avec ces commissaires."

Oui, oui... bien (trop) gentil tout court.

Comprenez-moi bien : Au nom de la liberté et bien que non-croyant moi même, j'approuve mille fois ce combat. Mais justement je le trouve un peu mou.

Je ne peux m'empêcher de penser que cette mollesse dans la dénonciation de cet ignoble bourrage de crâne, cette quasi passivité, cette incapacité à la rébellion sont l'indice d'une trop faible détermination... au fond - je me demande hein ? - Au fond ce combat, les parents cathos y-z'ont pas l'air d'y croire. Si j'ai bon - si j'ai bon hein ? - Et bien... alors c'est déjà perdu.

Durandal a dit…

On apprend des choses intéressantes dans les publications officielles de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ)…

« LA COMMISSION SCOLAIRE, UN VÉRITABLE GOUVERNEMENT LOCAL

(…) Chaque commission scolaire constitue un véritable gouvernement local décentralisé (sic), c’est-à-dire qu’elle :

• Est dotée d'une vie politique (elle est dirigée par des élus) ;
• A un pouvoir de taxation ;
• A compétence sur un territoire qui lui est propre
• Est responsable devant la population locale par l’élection de commissaires au suffrage universel. »

Source :
La commission scolaire, un gouvernement au service de l’éducation
http://tinyurl.com/23n4gew

« QUE FONT LES COMMISSAIRES ?

Les commissaires scolaires (…) déterminent les orientations de la commission scolaire dans l’intérêt supérieur des élèves, des parents, des personnes qui les ont élus et de la communauté. (…)

Comme la commission scolaire constitue un gouvernement local autonome, les commissaires exercent des responsabilités qui peuvent s’apparenter à celles des conseillers municipaux. (…)

UN RÔLE ESSENTIEL EN TANT QUE REPRÉSENTANTS DE LA POPULATION QUI LES A ÉLUS

Les commissaires représentent d’abord la population qui les a élus. À ce titre, ils doivent être au fait des préoccupations et des problèmes de leur milieu. Ils doivent également connaître les écoles (…) de leur circonscription électorale pour rendre compte des besoins et des intérêts de leur milieu au sein du conseil des commissaires. »

Source :
Commissaire scolaire, un rôle essentiel
http://tinyurl.com/27ltmb2

« LE CONSEIL DES COMMISSAIRES

Le conseil des commissaires est composé de 9 à 27 membres élus. À la suite de l’élection générale, chaque conseil nomme, parmi ses membres, le président de la commission scolaire et le vice-président, et ce, pour un mandat de quatre ans. (…)

Le conseil des commissaires comprend, en plus des commissaires élus, deux commissaires représentant le comité de parents. Ces derniers ont les mêmes droits que les commissaires élus sauf celui de voter et de se faire élire à la présidence de la commission scolaire. (…)

En tant qu’élus, les commissaires sont imputables de leurs décisions devant la population. (…)

Les commissions scolaires (…) constituent des gouvernements locaux qui sont en plusieurs points comparables aux gouvernements municipaux. »

Source :
La démocratie scolaire, une démocratie scolaire unique !
http://tinyurl.com/2fbrvua

Avec 72 commissions et quelque 1300 commissaires au Québec, cela fait en moyenne 18 commissaires par conseil. Pour la CS des Sommets, c’est 21 :
http://tinyurl.com/25f3npl

Lesquels ont été élus par 5 % de la population en âge de voter :
http://tinyurl.com/29w5h7m

Les prochaines élection scolaires, qui devaient avoir lieu en 2011, auront lieu en 2013 pour coïncider avec les élections municipales (décision du DGE).

Maintenant, à la question de savoir si les commissaires suivent correctement les procédures normales lors des séances, on trouve ce document sur le site de leur site... "RÈGLES DE RÉGIE INTERNE - FONCTIONNEMENT DU CONSEIL DES COMMISSAIRES ET DU COMITÉ EXÉCUTIF DE LA COMMISSION SCOLAIRE DES SOMMETS" :

http://tinyurl.com/23a2u5a

Pour ceux qui sont très patients, c'est dix pages à éplucher.

Durandal a dit…

Dans le document "RÈGLES DE RÉGIE INTERNE" de la CS des Sommets mentionné dans mon message précédent, il est écrit que ledit document s'appuie sur les acticles 158 à 173 et 175 à 178 de la Loi sur l'instruction publique.

Dans la LIP, les acticles régissant les commissions scolaires commencent à 143 et s'éternisent jusqu'à 197.

Notons les articlse 167-168 au sujet des droits du public :

« Séances publiques.

167. Les séances du conseil des commissaires sont publiques ; toutefois, le conseil peut décréter le huis clos pour étudier tout sujet qui peut causer un préjudice à une personne.

Délibérations.

Seuls peuvent prendre part aux délibérations du conseil des commissaires, un commissaire, le directeur général de la commission scolaire et les personnes qui y sont autorisées par le conseil des commissaires.

Questions orales.

Cependant, une période doit être prévue, à chaque séance publique, pour permettre aux personnes présentes de poser des questions orales aux commissaires.

Procédure.

Le conseil des commissaires établit les règles relatives au moment et à la durée de la période de questions ainsi que la procédure à suivre pour poser une question. »

Il semble que cette obligation légale n'ait pas été respectée hier soir.

Et à propos des huis clos, les commissaires en avaient décrétés un en juin dernier (expulsant par le fait même l'auditoire à l'extérieur du bâtiment pendant une quainzaine de minutes), mais ils n'ont jamais expliqués en quoi un préjudice aurait été causé à quelqu'un s'ils n'y avait pas eu de huis clos.

Notons aussi l'article 175.1 :

« Le conseil des commissaires doit, par règlement, adopter un code d'éthique et de déontologie applicable aux commissaires.

(...)

Le présent article ne doit pas être interprété comme permettant de limiter la liberté d'expression inhérente à la fonction d'un commissaire. »

Il Popolo d'Italia a dit…

En Inde, un professeur catholique est mutilé par des islamistes

Quelques mois après avoir distribué à ses élèves leur sujet d'examen de ponctuation où se glissait le nom "Muhammad", Thenganakunnel Joseph, professeur dans un collège catholique du Kerala, un Etat du sud de l'Inde, a été violemment agressé. Sa main droite a été mutilée, ses bras et jambes fracturés.


http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/09/23/en-inde-un-professeur-catholique-est-mutile-par-des-islamistes-pour-un-exercice-de-ponctuation_1415067_3216.html#xtor=AL-32280184

Anonyme a dit…

J'ai lu l'article de la page qui précède et il a un fait à propos de Mr St-Jean qui est faux!
-Le professeur c'est pris à un élève qui redoublait son secondaire 4!
Je suis l'élève qui suposément qui aurais doublé son secondaire 4 ! FAUX À 100%! Et en plus je vois qe cet article se retrouve sur internet!Et mr St-Jean pourriez-vous me dire quel est le rapport avec le cours d'ECR!? Mon professeur s'en est jamais pris à moi, j'ai blaguer avec luis pendant quelque minutes sur la masturbation dans les douches! Violée !!!! La vierge marie VIOLÉE!Rensegniez-vous avant de faire de gros plats !!!...

Pour une école libre a dit…

Anonyme,

Difficile de vérifier si vous êtes vraiment qui vous prétendez être.

Mais le fait que vous blaguiez ou que le professeur vous est pris à partie est secondaire : qu'est-ce que la masturbation sous la douche le matin, à la blague ou comme pique, vient faire dans un cours d'ECR ?

Anonyme a dit…

Il faut bien que quelqu'un en parle étant donné que le cours de FPS a été aboli...

Léon a dit…

Anonyme, je ne vois pas pourquoi il faut que l'école en parle...

Anonyme a dit…

Parce que souvent dans le milieu familial, la sexualité est un sujet tabou, donc avoir une personne à l'extérieur du contexte familial pour en parler cause nécessairement moins de malaise.

Léon a dit…

Anonyme,

Argument écule (normal de la part d'anonyme) : si c'est tabou en famille de quelle autorité l'école décide qu'il faut en blaguer ou prend à partie un garçon en classe devant des jeunes qui n'ont vraiment pas envie d'entendre ce genre de discussion.

Ah, oui, pour vaincre les "tabous". Bref, imposer la désinvolture face à la sexualité. Une fois de plus l,État et les profs se croient tout permis.

Anonyme a dit…

De toute façon, contrairement à moi, tu n'étais pas présent lors de cette discussion, donc de quel droit te prononces-tu ?

Luc Rigeaud a dit…

Anonyme,

À qui voulez-vous faire croire que vous étiez cette élève ?

Quelle est votre nom ? M. Alex Saint-Jean a bien donné son nom lui.

Durandal a dit…

Juste en le lisant, on peut voir que Anonyme n'est pas un ado qui fait des plaisanteries sur la masturbation avec son prof, mais un adulte légèrement plus "instruit" qui a un mobile pour défendre ces niaiseries.

Ça ne m'étonnerait pas que ce soit le prof en question.

Anonyme a dit…

Et bien, vous vous trompez, car je suis un élêve et non le prof en question comme vous dites !

Loulou a dit…

Anonyme,

s.v.p.

Un élève de secondaire IV qui dit :

"
Parce que souvent dans le milieu familial, la sexualité est un sujet tabou, donc avoir une personne à l'extérieur du contexte familial pour en parler cause nécessairement moins de malaise. "

et

"Il faut bien que quelqu'un en parle étant donné que le cours de FPS a été aboli..."

FPS ? malaise, tabou, aboli ? sans faute d'orthographe ?

Vous plaisantez !

Climaque a dit…

En effet, il faut avoir un certain âge pour se rappeler le temps oû existait le cours FPS (Formation Personnelle et Sociale), qui a été aboli depuis longtemps.

Anonyme a dit…

Je m'apelle Simon Gamache,16 ans, l'éleve de secondaire 4.Je voullais que quelqun répondre à mon commentaire.!

Anonyme a dit…

ha ha ha

Vincent a dit…

Wow.... Y veulent des exemptions de cours pour 'protéger' leurs enfant contre l'information que leur croyance n'est qu'un parmi tant d'autres. Sécurité par obscurité!

Ta foi est ébranlée de savoir que d'autres religions existent? Ta foi facile de penser que la réputée vierge Marie aurais eu un petite vite hors mariage et marié Joseph pour éviter la lapidation?

Le problème n'est pas le cours d'ECR, c'est votre foi insuffisante face à l'adversité!

Marre des laïcistes a dit…

Vincent osait :

"Wow ! Y veulent des exemptions de cours pour 'protéger' leurs enfant contre l'information que leur croyance n'est qu'un parmi tant d'autres. Sécurité par obscurité!"

Franchement qui vous raconte cela ?

Votre prof d'ECR ???????

Il y a d'autres religions dans la Bible !!!

Mais y ont prétend pas sans preuve que Marie y a été violée !

Mais bon, on le sait on peut tout raconter sur le christianisme, on se croit fort intelligent, un esprit fort, mais on se la ferme sur Mahomet le pédophile (cf. Aïcha et là on a la preuve dans le Coran), hein Vincent ?

Olivier a dit…

"Mais y ont prétend pas sans preuve que Marie y a été violée !"

Il faudrait savoir si le professeur en question a bel et bien prétendu ou bien a seulement proposé l'hypothèse du viol de Marie. Reprocher un tel acte au professeur sans preuve revient à faire la même chose que vous lui reproché.

Marre des laïcistes a dit…

Olivier avance sans rire : "Proposer l'hypothèse du viol de Marie" et "proposer l'hypothèse du fait que Joseph a gobé cette histoire"...

Vous voulez-rire ? Le contexte est pourtant limpide.

En outre, ce professeur est bien connu pour ses "propositions" ex cathedra anticléricales et ses menaces ensuite au cours de français...si l'enfant continue à se plaindre.

Y a vraiment des mièvres ou des faux-jetons dans le coin.