jeudi 21 avril 2022

États-Unis — Décès d'adolescents par surdose de fentanyl ont triplé de 2019 à 2021

Une nouvelle étude a été publiée la semaine passée dans @JAMA_current, on y apprend que les décès d’adolescents par surdose de fentanyl ont triplé de 2019 à 2021.

Taux de mortalité par 100 000 adolescents, le fentanyl est la courbe beige qui monte rapidement à partir de 2019

Selon le docteur Scott Hadland, spécialiste de la toxicomanie chez les adolescents travaillant en première ligne, il est clair que le fentanyl est un contributeur important dans ces décès par surdose. Cette drogue est désormais à la source de la majorité des décès par surdose chez les adolescents.

Le fentanyl est 50 à 100 fois plus puissant que l’héroïne. Il est désormais disponible partout aux États-Unis. Mais le fentanyl n’explique pas tout. La dépendance commence tôt dans le cours de la vie. Deux adultes sur 3 dépendants aux opioïdes ont utilisé des opioïdes pour la première fois avant l’âge de 25 ans.

Selon le docteur Hadland, si l’on veut résoudre à long terme à la crise des surdoses, il faut se pencher sur les jeunes de 10 à 20 ans et plus. Plus précisément, il faut s’attaquer à la crise de la santé mentale des enfants. D’après l’expérience de ce docteur, les adolescents ayant une dépendance aux opioïdes ont généralement des problèmes de santé mentale sous-jacents : dépression non traitée, anxiété, TDAH, traumatisme. Les données confirmeraient cette opinion.

Les gens craindraient que le simple fait de se faire prescrire un opioïde ne provoque une surdose. L’équipe du docteur Hadland a fait une étude et constaté qu’en fait, c’est relativement rare. Moins d’un jeune sur 300 à qui un opioïde a été prescrit continue d’avoir un problème. Un faible risque individuel bien qu’il soit préoccupant pour la santé publique. Mais l’équipe de chercheurs a constaté que les jeunes souffrant de troubles de l’humeur ou d’anxiété étaient plus de 4 fois plus susceptibles de développer un problème avec les opioïdes. En outre, les trois quarts avaient déjà commencé à avoir des problèmes avec d’autres substances, le plus souvent la nicotine, l’alcool et le cannabis. Voir l’étude : Trouble lié à l’utilisation d’opioïdes et surdose chez les jeunes à la suite d’une première prescription d’opioïdes.

Mais les chercheurs ont constaté que les jeunes souffrant de troubles de l’humeur ou d’anxiété étaient 4 fois plus susceptibles de développer un problème avec les opioïdes.

Il convient également de noter que la polyconsommation est importante, car, selon des données récentes du Docteur Jamie Lim de Boston, à partir de 2017, il est plus courant chez les jeunes Américains de mourir d’une surdose impliquant un opioïde accompagné d’une autre substance [plutôt que d’une surdose d’un opioïde seul]

Et une fois que les adolescents développent une dépendance, l’accès au traitement est catastrophique et cela depuis toujours. Une étude de l’époque pré-Covid a souligné que 2 comtés américains sur 3 n’ont pas de programmes de traitement de la dépendance aux opioïdes chez les adolescents.

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Walt Disney perd 33 % de sa valeur en bourse en un an

Les actions de la société Walt Disney Co sont les moins performantes du Dow Jones Industrial Average au cours de l’année écoulée, avec une chute de 33 % au cours des 12 derniers mois.

Parmi les 30 sociétés qui composent le Dow Jones, Disney a vu le prix de ses actions chuter le plus en pourcentage, suivi de 3M, qui est en baisse de 25 %, et de Home Depot, en baisse de 23 %.

Les actions de Disney ont baissé de plus de 5 % mercredi et de 2 % jeudi les investisseurs restant nerveux vis-à-vis des sociétés de divertissement en diffusion continue (streaming) après les résultats désastreux de Netflix au premier trimestre, dus en partie à la partie de 700 000 abonnés en Russie. Les 260 000 abonnés ukrainiens sont sans doute aussi menacés. Les résultats des abonnements à Disney+ ont récemment déçu Wall Street lorsque la société a publié ses résultats trimestriels en novembre, provoquant la chute du titre.

La Maison de la Souris House fait également face à des difficultés en Floride, où le sénat de l’État a adopté mercredi un projet de loi qui priverait Disney World à Orlando de son statut d’autonomie.

Le projet de loi est maintenant transféré à la Chambre, qui devrait l’adopter et le soumettre à la signature du gouverneur républicain, Ron De Santis, qui a publiquement encouragé la législature à adopter ce projet de loi.

La chute brutale des actions de Disney survient alors que la société a adopté une politique d’extrême gauche « woke », en particulier l’exposition des jeunes enfants à l’idéologie LGBTQ radicale. Ce faisant, le géant du divertissement s’est aliéné des millions de clients et s’est attiré les foudres des dirigeants républicains en Floride.

Disney est devenu un média militant dans sa production

Des vidéos internes récemment divulguées montrent des dirigeants de Disney et des chefs de file créatifs plaidant ouvertement pour la promotion d’un programme homosexuel et transgenre dans les divertissements de l’entreprise pour les jeunes enfants. Les fuites sont survenues peu de temps après que Disney a déclaré la guerre à la loi de Floride sur les droits parentaux dans l’éducation, qui interdit l’enseignement de l’idéologie sexuelle et de genre aux enfants de la maternelle à la troisième année.

Le PDG de Disney, Bob Chapek, a cédé à la pression d’un petit groupe d’employés qui ont exigé que l’entreprise abandonne sa position neutre sur la législation de Floride et adopte pleinement l’activisme LGBTQ.

Le gouverneur de Floride, De Santis, a riposté en révisant les privilèges de Disney. Ils comprennent le district autonome de Disney World, une zone de 10 000 hectares connue sous le nom de Reedy Creek Improvement District, où la société a des pouvoirs proches de ceux d’une municipalité et jouit d’une grande latitude pour se gouverner et développer le terrain sans l’approbation du gouvernement.

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Bock-Côté sur la fabrication d'une réalité alternative par les médias traditionnels

Mathieu Bock-Côté sur les médias traditionnels : «quelquefois, nous sommes dans la falsification du réel, la fabrication médiatique de la réalité qui se substitue à la réalité véritable», dans Face à l'info.

Si les médias fabriquent pour la plupart une autre histoire que le réel, où est l’esprit critique du français téléspectateur ou lecteur ? Les spectateurs et lecteurs ne sont pas dupes, c'est pourquoi les médias ont mauvaise réputation.

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