dimanche 4 décembre 2022

Saint Nicolas, fêté le 6 décembre

Aymeric Pourbaix et ses invités Véronique Jacquier et l’abbé Amar, prêtre du diocèse de Versailles.

Intégration et unité par le sport

Éditorial d'Éric Zemmour à ce sujet

ÉMEUTES EN BELGIQUE : LE PLAT PAYS FACE À SON GRAND REMPLACEMENT

Une façade escaladée pour aller arracher un drapeau national, le jeter au sol puis le remplacer par celui d'un autre peuple, sous les cris enthousiastes de la foule. La scène pourrait évoquer une conquête militaire. Elle a eu lieu ce 27 novembre, à Anvers, où des « supporters » marocains ont substitué leur drapeau national à celui des Belges, après la victoire du Maroc contre la Belgique en Coupe du monde. Presque un détail alors qu'à Bruxelles, la soirée a tourné à l'émeute marocaine : voitures retournées et incendiées, vitrines saccagées, attaque du marché de Noël, jets de projectiles contre les policiers... 

Le scénario nous est tristement familier. Depuis 2001 et le fiasco du match France-Algérie, les Français ne comptent plus le nombre d'émeutes, de pillages et d'agressions ayant suivi des rencontres impliquant des pays africains, en particulier l'Algérie. La culture de l'excuse, utilisée à foison par nos politiques et nos médias, tombe pourtant à plat avec nos voisins belges. Ces derniers n'ont jamais colonisé le Maroc. Les immigrés marocains ne vivent pas dans des « ghettos isolés » mais en plein centre-ville, comme à Bruxelles. La Belgique organise des cours de religion musulmane dans les écoles publiques. 

Les Belges subventionnent les représentants du culte musulman et les imams pour plusieurs millions d'euros par an... Le constat d'échec est pourtant le même. Après la désillusion « Black Blanc Beur » en France, le Plat pays découvre la réalité d'une équipe nationale « multiculturelle » : en cas d'affrontement avec le pays d'origine des immigrés, le vivre-ensemble s'efface sous des allégeances opposées. 

La situation est d'autant plus criante et douloureuse que le Grand Remplacement est avancé. En 2019, à Anvers, la population issue de l'immigration est devenue pour la première fois majoritaire, dépassant même les 70% chez les moins de 25 ans. En 2021, à Bruxelles, les Belges non- immigrés ne représentaient plus que 25% des habitants.

Au bout de sa folie immigrationniste, la capitale de l'Union européenne est-elle vouée à devenir une conquête de l'islam ?


Billet originel du 27 novembre 2022

À Bruxelles, après la victoire du Maroc sur la Belgique (2-0) au Mondial de la FIFA, un supporter marocain monte à la fenêtre d'un partisan de l'équipe belge pour lui arracher son drapeau sous les acclamations de la foule... Tous unis contre le racisme et l'intolérance par le sport. La capitale belge bénéficie d'une large communauté d'immigrants marocains arrivés à partir des années soixante. Le Maroc n'a pas été colonisé par la Belgique. 

La capitale belge pourrait, toutefois, être à majorité musulmane d'ici quelques années. À Bruxelles, 76 % des jeunes musulmans s’identifient avant tout au « Monde islamique » et  s’y estiment « chez eux ».

Le site de la FIFA n'offre apparemment que cette version en anglais de son slogan

 

Voir aussi  

Bruxelles, une ville à majoritairement musulmane en 2030 (émission de « morale laïque » La Pensée et les hommes, très proche de l'ULB et de la franc-maçonnerie, diffusée en 2011)


Part de la population belge née belge, différences entre 2000 et 2021

Composition de la population belge 2000 à 2021 

À Bruxelles, 22,5% de la population est belge d'origine belge

Québec — Nombre de naissances continue de baisser et les décès sont repartis à la hausse 

Grand remplacement — Les immigrants représentent près du quart de la population canadienne

Canada, champion de l'augmentation du prix du logement depuis 2000, aussi un pays à très forte immigration... (la Belgique a également vu le prix du logement fortement augmenter)

Montréal : en 2031 les minorités visibles représenteront 31 % de la population 

Démographie — En 15 ans, les minorités visibles sont passées au Québec de 7 % à 13 % de la population

Belgique — écoles comme centres d'organisation des manifs écologistes

Ne dites plus « Journées du Patrimoine », mais « Heritage Days » : « Un nouveau nom pour une dynamique plus inclusive » (Belgique)

Belgique — Les signes religieux autorisés dans toutes les hautes écoles de la fédération (WBE) [la démographie l'emporte à la fin...] 

Seul un quart des habitants de Bruxelles sont des Belges d'origine belge 

Belgique : le Musée des beaux-arts (« Bozar ») célèbre la naissance de Ludwig van Beethoven avec un Beethoven noir... (formation d'un mythe diversitaire)

 

 

« La colonisation arabe était pire que la colonisation européenne »

L’auteur du « Messie du Darfour », Abdelaziz Baraka Sakin, revient avec « La Princesse de Zanzibar », un roman éblouissant d’audace sur une période tragique.

Avec Le Messie du Darfour, puis Les Jango, Abdelaziz Baraka Sakin nous a régalés, sur des sujets difficiles, de deux romans sur son Soudan natal, duquel il a dû s'exiler. Il nous emmène cette fois du côté de Zanzibar, dans un périple aventureux aussi palpitant que drôle, même si la toile de fond l'est beaucoup moins. Ce maître ès ironies, à l'imagination ô combien fertile et audacieuse, brode allègrement sur des bases historiques documentées.

Ainsi de sa Princesse de Zanzibar, qui vient de paraître, toujours aussi bien traduit par Xavier Luffin, dont il nous explique, de passage à Paris, l'origine : à l'époque où il s'intéressait à la littérature omanaise, car l'auteur travaille beaucoup à des anthologies, Abdelaziz Baraka Sakin tombe sur deux livres datant de la colonisation des Omanais à Zanzibar. « L'un était les Mémoires de la fille du sultan, l'autre était écrit par un chef militaire qui capturait les esclaves. J'ai été frappé par le fait que la princesse parle de la vie fastueuse des Omanais à Zanzibar, et décrive les Zanzibarites comme des gens qui ne faisaient rien, des paresseux, alors que les Africains faisaient tout, cultivaient la terre, s'occupaient des récoltes, et jusqu'à laver les corps des maîtres. Ce contraste entre ce paradis pour les Omanais et cet enfer vécu chez eux par les Africains m'a interpellé. La vie de l'individu simple, celui dont personne ne se préoccupe, ce qu'on appelle le vide historique a motivé mon roman, qui vient le combler. »

Haro sur Zanzibar

Avec sa verve prodigieuse, Baraka Sakin installe son histoire au cœur d'Unguja, l'île principale de l'archipel, alors aux mains des Omanais, où l'esclavage bat son plein, et les Anglais, Français et Allemands se battent pour coloniser Zanzibar. « Mais qu'est-ce qu'ils nous veulent ces Européens ? L'île nous appartient, […] cette terre est à nous, son peuple aussi, nous sommes ses maîtres », s'étonne le sultan au pouvoir ! La « princesse récemment bénie de dieu », fille du sultan (« récemment béni lui-même », voyez le côté farceur du conteur), est l'unique enfant de ce tyran pourtant hyperactif sexuellement, on ne compte plus le nombre de femmes qui passent par son lit.

Quoique ! L'auteur établit une page de ses records tous secteurs confondus : « Tout au long de sa vie, sans que l'on puisse en délimiter avec certitude la durée, il tua 883 Africains, 7 Arabes omanais et 20 Yéménites. […] Il vendit 2 779 670 esclaves, hommes, femmes et enfants. Il copula avec 300 esclaves, écoulant dans leur vagin environ 15 gallons de sperme […] » La princesse, folle de bijoux (ah, quelle scène avec le bijoutier indien !), mariée à un homme d'affaires qui guigne le sultanat, exige d'être son unique épouse, c'est déjà dire que la jeune femme a du caractère, comme dans tous les romans de l'auteur, marqué par la figure de femme forte de sa mère, nous confiait-il à la sortie de son premier livre.

Mais le couple que l'on suit tout du long du roman est d'un autre genre, si l'on peut dire. Dès la sortie de l'enfance, la princesse a eu pour esclave un eunuque de son âge ou presque. Sundus, émasculé dès sa capture par les Arabes, est aux petits soins pour sa princesse qui ne jure que par lui. Entre eux se noue un amour particulier qui leur permettra de traverser ensemble (presque) tous les obstacles et de vivre une sexualité sans verge mais avec jouissance [...] Tous deux sont mutilés, puisque la princesse est excisée, mais leur relation va au-delà. » L'amour de ces deux-là est absolu, il est un des chemins tracés tant bien que mal vers la liberté, celle qui est incarnée par ailleurs et totalement par un autre personnage (de femme encore) : Uhuru l'ensorceleuse, qui danse et chante quasi nue, qui n'a peur de rien, mais que tout le monde redoute, c'est par elle que va se bâtir l'émancipation, sur la révolte de la population après 200 ans de domination.

Interdit au Koweït et à Oman

Les épisodes bondissent, suivant les grands chapitres de cette fin du XIXe où tout bouge, autour d'une date que l'histoire a retenue comme la guerre la plus courte : le bombardement de Zanzibar le 27 août 1896 par les Britanniques, dite « la guerre de trente-huit minutes », mais l'auteur fait ici et là des pas de côté à sa guise et toujours en faveur du rythme de la narration, en se démarquant des faits pour décrire, d'une scène à l'autre, l'incroyable violence des Omanais. « Ils se nient en tant que colons alors que la colonisation arabe de l'Afrique était pire que celle des Européens, car ils castraient les hommes », précise Abdelaziz Baraka Sakin.

On en arrive jusqu'à l'abolition de la traite et la fin de l'esclavage, proclamée mais non respectée. Puis l'intégration des libres à une société qui n'a plus ses repères. Pas de tabou ici. Mais une liberté magnifique pour signer avec cette insolence, un conte, roman d'aventures, mais aussi parabole sur le colonialisme, l'esclavage, le statut de la femme, l'indépendance de l'Afrique, les langues, la nature, la religion, la sexualité… Ceux qui rêvent de happy end feraient mieux de jouir de l'écriture tout du long plutôt que d'attendre les dernières pages. Le titre original du roman est Sahamani : pardonne-moi, en swahili. Le sultanat d'Oman et le Koweït n'ont pas pardonné à l'auteur sa vision des choses : ce livre, précise sa maison d'édition française (Zulma), est interdit dans ces pays.

 La princesse de Zanzibar
de Abdelaziz Baraka Sakin
paru chez Zulma,
à Honfleur,
le 13 octobre 2022,
368 pp.
ISBN: 979-1038701052

Source : Le Point
 
Voir aussi 
  
  
 
La cruauté de la traite esclavagiste à Zanzibar a laissé un héritage de haine qui explosa après l’indépendance de l’île fin 1963. Zanzibar devint alors une monarchie constitutionnelle dirigée par le sultan, mais le gouvernement fut renversé un mois plus tard et une république populaire fut proclamée. Plusieurs milliers d’Arabes, 5 000 à 12 000 Zanzibaris d’ascendance arabe et des civils indiens furent tués, des milliers d’autres furent emprisonnés et expulsés, et leurs biens confisqués.

Cette révolte et ses massacres furent consignés dans un film italien, Africa Addio, en 1966. Voir la vidéo ci-dessous en VO, sous-titrée en français.
 Document italien où apparaissent des images des massacres contre les Arabes à Zanzibar
 

Gouvernement propose à paralympienne de l'euthanasier lorsqu'elle se plaint du retard pour installer un monte-escalier chez elle

Une ancienne combattante handicapée a critiqué l’administration du gouvernement canadien pour avoir proposé de l’euthanasier lorsqu’elle était frustrée par les retards dans l’installation d’un élévateur pour fauteuil roulant chez elle.

La caporale à la retraite Christine Gauthier (ci-dessous), une ancienne athlète des jeux paralympiques, a témoigné jeudi au Parlement qu’un travailleur social d’Anciens Combattants Canada (ACC) avait fait l’offre de l’aider à se suicider.


Après des années de retards frustrants pour obtenir l’ascenseur résidentiel, Gauthier a affirmé que l’assistante sociale lui a dit : « Madame, si vous êtes vraiment si désespérée, nous pouvons vous donner une aide médicale à mourir maintenant. »

Le travailleur qui a suggéré l’euthanasie n’a pas été nommé, mais l’on craint que la même « solution » ait été proposée à trois autres anciens combattants qui avait contacté ACC pour se plaindre de problèmes, a rapporté Global News.

Le scandale a éclaté une semaine après que le ministre canadien des Anciens Combattants a confirmé qu’au moins quatre autres anciens combattants se sont également vu offrir l’accès à la loi canadienne sur l’aide médicale à mourir (AMM) en réponse à leurs problèmes.

Mme Gauthier a déclaré qu’elle demandait l’aide d’ACC pour obtenir un monte-escalier pour sa maison depuis 2017.

« Cela m’a beaucoup isolée, car je dois ramper sur mes fesses avec le fauteuil roulant devant moi pour pouvoir accéder à ma maison », a-t-elle déclaré à Global News.

Elle a dit qu’elle était choquée par l’offre de suicide de l’assistante sociale lors d’une conversation en 2019.

« J’étais comme “Je ne peux pas croire que tu vas… me faire une injection pour m’aider à mourir, mais tu ne me donneras pas les outils dont j’ai besoin pour m’aider à vivre” », a-t-elle dit. « C’était vraiment choquant d’entendre ce genre de commentaire. »

Gauthier a été blessée dans un accident d’entraînement de l’armée en 1989, souffrant de dommages permanents aux genoux et à la colonne vertébrale.

Elle a participé aux Jeux paralympiques de 2016 et aux Jeux Invictus du prince Harry en 2016 en tant que canoéiste, haltérophile et rameuse en salle.

Le témoignage de Gauthier et les rapports d’autres cas similaires ont suscité un tollé public.

Le suicide médicalement assisté a été légalisé pour la première fois au Canada pour les patients en phase terminale en 2016, mais l’année dernière, la loi a été élargie pour offrir l’euthanasie aux patients dont la mort naturelle n’est pas considérée comme imminente.

Désormais, les personnes ayant une incapacité de longue durée peuvent également « bénéficier » de l’aide médicale à mourir. L’année dernière, plus de 10 000 personnes au Canada sont mortes par euthanasie.

À partir de l’année prochaine, une nouvelle loi permettra aux personnes souffrant de maladie mentale, qui n’était pas auparavant une condition admissible, de bénéficier d’un suicide médicalement assisté.

L’élargissement des lois canadiennes sur l’euthanasie, déjà parmi les plus permissives de la planète, suscite des inquiétudes chez certains. Un médecin a déclaré à DailyMail.com qu’il s’inquiétait de cet élargissement, car elle transformerait le suicide en un traitement normal pour les problèmes de santé mentale avec peu de surveillance ou de directives.


Le Dr Trudo Lemmens, professeur de droit et de politique de la santé à l’Université de Toronto, a déclaré à DailyMail.com que le système pourrait créer une « obligation d’introduire [le suicide] dans le cadre » du traitement de la santé mentale.

« Imaginez que cela soit appliqué dans le contexte de la santé mentale. Vous avez une personne souffrant de dépression sévère, qui demande l’aide d’un thérapeute et qui se voit proposer la solution de la mort », a-t-il poursuivi.

Il craint que les patients vulnérables qui ne sont pas dans le bon état d’esprit puissent être convaincus que le suicide est une option raisonnable. Le Dr Lemmens a qualifié l’ensemble du système de « concept perverti de l’autonomie personnelle ».

Il y a déjà des signes que le système laisse tomber certains Canadiens, avec des rapports faisant état de personnes ayant reçu une approbation pour l’aide au suicide parce qu’ils sont diabétiques ou sans-abri.

À compter de mars 2023, l’admissibilité au suicide médicalement assisté au Canada sera encore élargie, permettant aux personnes qui n’ont pas de maladie physique d’être euthanasiées. Ils doivent recevoir l’approbation de deux médecins et attendre 90 jours entre la demande et le moment de la mise à mort.

Le mois dernier, un Canadien menacé d’expulsion de son logement par manque de moyens a fait la une des journaux internationaux lorsqu’il a demandé à être légalement euthanasié et à mourir plutôt que de se retrouver sans abri dans la rue.

Amir Farsoud, 54 ans, avait demandé l’application de cette mesure définitive après la mise sur le marché de la maison où il louait une chambre. Ses maux de dos débilitants et incurables l’ont rendu admissible au suicide médicalement assisté en vertu de la loi canadienne.

La demande de Farsoud avait reçu l’approbation d’un des deux médecins nécessaire pour être acceptée par le programme gouvernemental d’euthanasie — mais une page GoFundMe créée en son nom par un inconnu a fini par lui rapporter plus de 60 000 $ — assez pour lui trouver un nouveau logement et lui faire changer d’avis quant à mettre fin à ses jours.

La semaine dernière, un géant canadien de la mode a été accusé de glorifier le suicide après avoir lancé une campagne médiatique qui semblait promouvoir l’euthanasie.


On remarquera l’absence admirable de diversité dans les personnes représentées dans cette publicité. L’euthanasie, c’est pour les blancs ? À comparer à d'autres publicités : Humour — Désolé d'être là (Les Québécois de souche sont-ils de trop ?)

La publicité vidéo « Tout est beauté », lancée par la Maison Simons, est centrée sur une femme en phase terminale, Jennyfer, 37 ans, qui a mis fin à ses jours à l’aide d’une intervention médicamenteuse en octobre.

La vidéo de trois minutes montre Jennyfer et ses proches agitant des baguettes à bulles à côté de l’océan, faisant des pique-niques dans la forêt avec des amis et regardant un spectacle de marionnettes.

Dans un commentaire enregistré des semaines avant sa mort, elle déclare : « J’ai passé ma vie à remplir mon cœur de beauté, de nature, de connexion. Je choisis de remplir mes derniers instants de même… Les derniers souffles sont sacrés. Quand j’imagine mes derniers jours, je vois de la musique. Je vois l’océan. Je vois un gâteau au fromage. »

Yuan Yi Zhu, experte en politique à l’Université d’Oxford, a déclaré à DailyMail.com : « En présentant la décision d’une femme de se suicider comme un choix de vie haut de gamme, la maison Simons glorifie le suicide et dit aux Canadiens vulnérables qu’ils seraient mieux morts que vivants. »

La vidéo a également attiré les critiques des utilisateurs des médias sociaux qui l’ont qualifiée de « macabre » et l’ont comparée à une « dystopie de science-fiction ».

Depuis sa mise en ligne il y a environ un mois, la vidéo a recueilli plus de 1,1 million de vues sur YouTube. Un extrait de 30 secondes de la vidéo publiée sur Twitter compte environ 1,6 million de vues.

Tous les vidéos ou textes concernant cette campagne publicitaire étrangère pour une maison de mode ont été retirés des plateformes numériques de la Maison Simons le 1er ou 2 décembre. 

Une simple recherche à son sujet nous permet d’en découvrir un peu plus sur Jennyfer Hatch, une musicothérapeute très appréciée du grand Vancouver. Nous savons maintenant qu’elle vivait avec le Syndrome d’Ehlers-Danlos (texte de la CBC en anglais). 

Pour l’Association Vivre dans la dignité, une question importante demeure : est-ce que l’aide médicale à mourir était la réponse adéquate aux troubles physiques de Jennyfer ?

Le titre de la vidéo « Tout est beauté » exprime une réalité indéniable : la beauté se révèle de manière étonnante à chaque étape de la vie. C’est d’ailleurs l’une des nombreuses raisons évoquées pour rejeter
 l’ouverture à l’Aide médicale à mourir (euthanasie ou suicide assisté).

Comme le recense cette association sur cette page, les cas médiatisés de dérives dans l’accès à l’AMM doivent nous inviter à la plus grande prudence avant de présenter une vision idyllique de ce qui s’avère maintenant un choix de fin de vie au Québec et au Canada.

Une vidéo comme celle proposée par La Maison Simons ne devrait-elle pas aussi être partagée avec des liens vers les lignes téléphoniques et sites internet de soutien aux personnes souffrantes ayant besoin d’aide ? Un accompagnement bienveillant par des proches et des équipes médicales palliatives multidisciplinaires sera toujours préférable à la mort provoquée. Enfin, pour donner un peu d’espoir à toutes les personnes vivant avec le Syndrome d’Ehlers-Danlos, le témoignage de la Néo-Zélandaise Kylee Black.