samedi 30 avril 2011

École menace de renvoi les élèves qui ne suivent pas le cours ECR, mais en exempte tous les élèves en concentration « sciences »

On se rappellera cette école de Granby qui menaçait de renvoi les élèves qui n'assistaient pas au cours d'éthique et de culture religieuse (ECR). École qui avait convoqué plusieurs parents « réfractaires » au programme d'éthique et d'idéologie pluraliste normatif gouvernemental pour signer, au nom de cet élève, un « engagement à se présenter au cours d’éthique et culture religieuse » sous peine d'expulsion définitive de leurs enfants. Un grand moment d'ouverture et de dialogue de la part des militants du cours imposé d'ECR.

Or on apprend deux ans plus tard que cette même école a décidé d'exempter du cours ECR tous les élèves de secondaire IV (l'année de la double dose d'ECR) qui prennent le cours optionnel de sciences. Il est bon de se souvenir que le cours ECR n'est en rien nécessaire pour l'obtention du diplôme d'études secondaires (voir ci-dessous) .

C'est, en effet, ce que nous apprend un document que nous transmis un de nos lecteurs qu'il a obtenu en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Il s'agit du compte rendu du Conseil institutionnel en date de janvier 2010 de cette école secondaire de Granby. Le Conseil institutionnel (CI) regroupe les enseignants d'un établissement. Le CI porte depuis 2010 le nouveau nom de Conseil de participation des enseignants (CPE!).


Bref, même si la Loi dit que les parents sont en théorie les premiers éducateurs de leurs enfants en pratique ils ne peuvent pas décider de leur formation morale, philosophique et religieuse comme bon leur semble au Québec. Par contre, l'école peut sans problèmes faire ce pour quoi elle menaçait et punissait les enfants et les parents : exempter les élèves du cours ECR, et ce pendant son année la plus dense.




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France — Campagne contre la fessée et la gifle

Une campagne contre les « violences éducatives ordinaires », lancée en France mercredi par la Fondation pour l'enfance, relance le débat entre partisans et adversaires de la fessée ou de la gifle comme « outil éducatif ».

Une vidéo choc diffusé sur les chaînes nationales françaises met en scène une enfant de 8 ans recevant une claque de sa mère pour un verre renversé par maladresse. La grand-mère, qui assiste à la scène, demande alors « pardon » à sa fille, tandis que la petite-fille pleure.

« Des parents qui battent ont souvent été des enfants battus. Éduquons sans violence. Ni claques, ni fessées », c'est le message de la Fondation pour l'enfance, créée en 1977 par Anne-Aymone Giscard d'Estaing.



« C'est un film pour faire débat. J'aimerais que les parents que nous sommes se questionnent sur leur façon d'éduquer leurs enfants, sur l'utilité, les dangers et les risques de frapper un enfant. Est-ce que cela aide l'apprentissage, est-ce que ça va l'aider dans sa vie sociale future, est-ce que ça ne va pas engendrer de la violence ? », s'interroge le Dr  Gilles Lazimi, médecin dans la région parisienne et coordinateur de la campagne.

« Ce n'est certes pas un processus éducatif, mais on peut distinguer tout de même les fessées ou les gifles irrépressibles dans un moment d'énervement de l'adulte, poussé un peu à bout. C'est un geste exceptionnel qu'on regrette mais ça peut être un moyen de faire comprendre à l'enfant, de manière involontaire, qu'il a dépassé les limites de l'acceptable », nuance légèrement Agnès Florin, professeur de psychologie de l'enfant et de l'éducation à l'université de Nantes.

Même ces gestes « irrépressibles » sont condamnés sans réserve par la Fondation. « Je veux comprendre pourquoi d'un point de vue éthique on accepte aujourd'hui que battre un enfant c'est de l'éducation. C'est de la brimade, c'est de l'humiliation, c'est tout ce qu'il ne faut pas faire qu'on apprend à l'enfant », affirme le Dr Lazimi. On remarquera qu'on passe de la gifle ou de la fessée à « battre » son enfant.

« La loi interdit de frapper un adulte ou un animal [plus de coups de cravache, d'éperons ?], et c'est normal. La loi doit interdire de frapper un enfant », ajoute-t-il en soulignant que seules la France et l'Angleterre n'ont pas encore légiféré sur le sujet dans l'Union européenne.



Pour le chroniqueur Éric Zemmour (vidéo ci-dessus), cette campagne est symbolique d'une vision rousseauiste de l'enfant (bon par nature) et de la féminisation de la société.





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Victoire pour l'instruction à domicile au Mississippi

L’école à la maison vient de gagner une bataille au Mississippi, bataille qu'a perdue le juge Joe Dale Walker de la Cour de la Chancellerie du 13e district du Mississippi. La Cour de la Chancellerie traite notamment des affaires familiales et de la protection de la jeunesse.

Le juge Walker avait décidé, pour des raisons qu’on ignore toujours, d’exiger le 23 mars dernier de tous les fonctionnaires chargés de la surveillance de l'instruction dans les cinq comtés qui composent le 13e district judiciaire du Mississippi, de lui fournir sous dix jours le nom de tous les enfants scolarisés à domicile, alors qu'aucune affaire en cours devant les Tribunaux ne nécessitait cette information.

La Home School Legal Defense Association (HSLDA) a fait appel de cette décision devant la Cour suprême de l’État du Mississippi qui a décidé d’étudier l’affaire le 6 avril et a ordonné au juge de justifier avant le 18 avril sa décision. Pour la HSLDA, il s'agit là d'une mesure intimidatrice qui vise à décourager les parents d'assurer l'instruction de leurs propres enfants.

Après avoir étudié les attendus du juge, la Cour suprême du Mississippi a rendu son arrêt le 21 avril : le juge Joe Dale Walker n’est pas fondé à exiger la révélation de l’identité des enfants de son district scolarisés à la maison…

Source : HSLDA




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Conférence le 5 mai : le cours ECR vu par les parents soucieux

Une table ronde sur le programme Éthique et culture religieuse se tiendra le jeudi 5 mai à 19h30 au Musée de la civilisation, 85 rue Dalhousie à Québec.


Le panel se penchera sur le cours ECR, tel que vu par les parents soucieux. Les panélistes compren­dront :

  1. Madame Sarah Bouchard, enseignante en ÉCR en Secondaire V à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries ;
  2. Monsieur Paul Donovan, directeur de l’École secondaire Loyola à Montréal, et
  3. Madame Jean Morse-Chevrier, présidente de l’Association des parents catholiques du Québec.

Le table ronde sera animée par madame Catherine Lachaussée, animatrice à la première chaîne de Radio-Canada.

Une contribution volontaire est bien appréciée. Tous sont bienvenus !






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