jeudi 18 juin 2020

Éducation sur la colonisation belge au Congo dans une école belge

Mise à jour du 18 juin.

Le buste du Roi Baudouin a été défiguré dans la nuit du 17 au 18 juin dans le petit parc en face de la cathédrale. Pourtant, il fut le roi décolonisateur... Et ne descendait pas de Léopold II...



Il était blanc, mâle, hétéro et catho. Il semblerait donc avoir mérité quatre fois d'être défiguré pour les « anti-racistes ». Voir Manifestants BLM défigurent statue d'un des premiers abolitionnistes


Billet originel du 11 juin 2020



Comparer cette parodie d’éducation qui n’est ni neutre ni objective relayée dans ce reportage complaisant (la télévision gouvernementale, la RTBF est très militante) avec cet extrait d’un entretien effectué par Aymeric de Lamotte à l’antenne de RFI  :

– Faut-il, selon vous, déboulonner les statues de Léopold II ?

Non, bien évidemment, pour plusieurs raisons :

1/ Le règne de Léopold II ne peut pas être limité à sa politique coloniale, quoi qu’on pense de cette dernière. Léopold II fut un grand Roi sur beaucoup d’aspects. On le surnomme d’ailleurs « le Roi bâtisseur », car il a transformé Bruxelles et Ostende.

2/ On transforme des éléments historiques en « faits historiques » de manière erronée. Pour des raisons trop longues à expliquer ici, les Anglais et les Français ont haï Léopold II, car il s’est joué d’eux après la Conférence de Berlin qui partagea l’Afrique en 1885. Les Anglais ont mené une campagne de dénigrement féroce (Twain, Morel, Hochschild, etc.) et ont construit des mythes qui ont la vie dure (les mains coupées, les 10 millions de morts, etc.). Ces mythes sont démontés minutieusement pas des historiens sérieux (Stengers, Plasman qui vient d’achever sa thèse sur le sujet, etc.). Ce n’était absolument pas un génocidaire.

3 /Il est déplacé, et même farfelu, de plaquer la grille de lecture de nos progrès contemporains sur toutes les époques qui nous précèdent. Bien sûr que je suis aujourd’hui contre la colonisation et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (art. 1, al. 2 de la Charte des Nations-Unies de 1945). Par contre, à l’époque, cela n’allait absolument pas de soi. En outre, l’épuration historique et culturelle est un processus infini et un appauvrissement tragique. Va-t-on déboulonner les statues de Martin Luther King, car il a tenu des propos intolérants envers les homosexuels ? Bien sûr que non. L’année dernière à Memphis, la projection du chef-d’œuvre aux 10 Oscars « Autant en emporte le vent » a été interdite pour cause de racisme. Le comble quand on sait que c’est le premier film qui avait attribué un rôle à une actrice noire !

4/ La chasse du passé est pernicieuse, car elle instaure une culture du ressentiment. Plein de jeunes gens n’ont pas de raison d’en vouloir à la Belgique, s’y sentent même bien et heureux, et on leur inocule une soif de vengeance. Cela vient d’ailleurs souvent de groupuscules politiques et idéologiques blancs et européens qui cultivent le ressentiment. J’ai été deux fois au Congo — deux mois en tout —, j’ai beaucoup parlé avec les Congolais, le ton est souvent très différent. À l’autre bout, cela peut exciter les passions identitaires — même dans notre petite Belgique apaisée. On a vu les affrontements aux États-Unis lors du débat à propos du déboulonnage du Général Lee.

– Que diriez-vous à un jeune qui éprouve de la colère à croiser les statues de Léopold II ?

Se faire une opinion fouillée, cela permet de mettre les événements en perspective. De ne pas essayer de changer le passé, mais de se battre pour une égalité présente et future.

– Êtes-vous pour « la paix des mémoires » ?

Bien sûr. Je ne pense pas que les non-dits soient sains. Je pense qu’elle s’accomplira en réalisant une grande synthèse la plus objective et de bonne foi possible — faits condamnables et bienfaits — à propos de toute la période coloniale (1885-1960). On pourrait profiter des 60 ans de l’indépendance (30 juin 2020) pour le faire. Mettons tout sur la table lors d’un grand débat législatif et populaire. Allons au fond des choses une bonne fois pour toute, et puis tournons la page. On peut également accoler des écriteaux historiques aux monuments pour expliquer le contexte.

– Certains comparent Léopold II à Hitler, qu’en pensez-vous ?

C’est très grave de dire cela. Par ignorance crasse de l’histoire, on ne sait plus distinguer. Il est dangereux de tomber dans une « nuit de l’équivalence » (Pascal Bruckner à propos d’un autre débat). Nous perdons l’esprit de finesse. Ce qui nous menace, c’est autant le choc des incultures que le choc des cultures (Bellamy).

Lire aussi Non, Léopold II n’est pas un génocidaire!

Recension de l'ouvrage Léopold II, potentat congolais de l'historien Pierre-Luc Plasman.

Il est des noms dans l’Histoire qui garderont à jamais une auréole de gloire, tels Louis IX, Jeanne d’Arc, La Fayette, le Maréchal Ney et, plus près de nous, les Churchill et de Gaulle... Il en est d’autres qui, pour toujours, porteront le poids de l’opprobre et du mépris. Léopold II, Roi des Belges de 1865 à 1909, est de ceux-ci. Un prétendu historien américain [Hochschild] l’a placé au troisième rang des plus grands criminels de tous les temps, après Hitler et Staline mais avant Mao-Tse-Tung, Pol-Pot, Tamerlan et autres Attila. Excusez du peu !

Les Américains ne reculent devant rien !

Le livre ici présenté est plus sérieux. Son but est de rétablir la vérité sur Léopold II et sa possession personnelle du Congo, de 1885 à 1908. (Donc, avant qu’il ne lègue le Congo à la Belgique et que le Congo ne devienne une colonie belge).

Beaucoup d’auteurs ont écrit sur le sujet. La plupart se sont recopiés. Tous ceux qui ont confondu l’enquête historique et le réquisitoire n’ont retenu des archives que ce qui alimentait leur dossier à charge. D’autres ont servilement recopié les célèbres rapports de Elmund Morel et de Roger Casement datant de 1903. (On sait que ces rapports étaient rédigés sur commande dans le but d’enlever la possession de Léopold II pour l’inclure dans l’Empire britannique).

Le pseudo historien américain, Adam Hochschild, dans son livre paru en 1998 et intitulé « Un Holocauste oublié », ne s’est pas contenté, lui, de recopier ces rapports ; il y a ajouté une kyrielle de mensonges et de calomnies invraisemblables… Et, si son but était de ranimer les controverses au sujet de Léopold II et de la colonie belge, il faut le dire, c’est réussi.

Depuis lors, les calomnies les plus folles se sont données libre cours. Pour preuve, ce reportage filmé de la radio télévision belge francophone – chaîne subsidiée par l’État – visant à démontrer que le sida avait été introduit au Congo par un médecin belge en 1955… Plus stupide que ça, tu meurs ! Ce reportage a pourtant été diffusé un peu partout en Europe, y compris sur une chaîne française à grand public en 2004.

Il est des chaînes TV qui ne reculent devant rien !

Et comme la veine est porteuse on s’en donne à cœur joie : la BBC a réalisé, en 2004 encore, un film diffusé dans toute l’Europe et en Afrique sur « le génocide des Belges au Congo ».

Et la curée continue : en 2005, on réédite les pamphlets de Mark Twain, datant du XIXème, où l’on parle de dizaines de millions de mains coupées (sic), de génocides et de cannibalisme chez les exploiteurs belges de caoutchouc (re-sic) ; et ces ignobles joyeusetés sont reprises sans réserve par des journaux américains et, en France par « Le Monde » qui, lui aussi, ne recule devant rien !

Et, tout faisant farine au bon moulin, le petit jeu continue : Jacques Vergès, cet avocat français de sinistre mémoire, n’a pas hésité quant à lui à recopier mots pour mots les textes de Hochschild parlant du « génocide de Léopold II au Congo » dans son dernier livre « Les Crimes d’État ». On l’aura compris, tant que ça rapporte, on tapera sur le clou ! ...et on enfoncera, toujours un peu plus, Léopold II.

Tous ces clichés sur Léopold II sont reçus comme des vérités indiscutables ! Dans l’espoir d’y mettre fin, il était indispensable d’avoir une étude systématique sur les structures et les institutions du Congo quand il n’était encore que la possession de Léopold II. C’est sur ce travail que de Pierre-Luc Plasman, historien réputé et chargé de cours à l’université de Louvain-la-Neuve, s’est appliqué ; il nous le présente dans ce livre.

Ce prodigieux travail arrive au bon moment pour nous dire enfin la vérité. Et elle n’est pas rose, cette vérité, il faut bien le reconnaître ! Elle est même extrêmement tragique.

Ce livre ne nous épargne rien. Il se veut d’une objectivité totale, sans jugement, ce qui en fait l’originalité.

Il y a eu des mains coupées ! Mais l’auteur explique : il nous dit que les mains coupées étaient un châtiment des esclavagistes arabes : quand un esclave tentait de s’enfuir on lui coupait une main pour l’exemple. Dans les exploitations de caoutchouc il est arrivé qu’on coupât des mains mais, sur des cadavres.

Les surveillants indigènes des exploitations recevaient des cartouches. Mais ils avaient tendance à les utiliser pour la chasse ; si bien qu’à chaque cartouche tirée sur un fuyard, le surveillant devait ramener une main comme preuve. La grande horreur, bien entendu, est qu’on obligeait les surveillants à tirer sur les fuyards.

Des villages indigènes ont été brûlés. Les commissaires envoyés sur place l’ont constaté. Mais personne n’a jamais su qui avait brûlé ces villages. Les indigènes interrogés ne comprenaient pas les questions qu’on leur posait ou refusaient de répondre ; et ces faits ne figurent évidemment jamais dans les rapports des sociétés exploitantes. Alors était-ce le résultat de luttes tribales, ou des représailles contre des villageois qui refusaient de travailler ? L’auteur ne nous cache rien mais, quand il ne sait pas, il n’invente pas.

Il y eu d’autres crimes horribles, ils sont relatés dans ce livre, mais l’auteur les remet dans leur contexte. Pas pour les excuser mais pour les expliquer : dans un pays grand comme 80 fois la Belgique, les exploitants des sociétés concessionnaires étaient à peine une dizaine dispersés sur tout le territoire. Ils n’étaient pas préparés. Ils n’avaient pas de compétence. Ils étaient la plupart du temps atteints par les épidémies qui ravageaient ces régions et n’avaient jamais aucun espoir de retour au pays. (Le trajet d’un poste d’exploitation au port le plus proche, prenait une douzaine de semaines et il fallait encore qu’un bateau soit là puis, compter encore une douzaine de semaines pour la traversée jusque la Belgique).

Les trop rares rapports des concessionnaires cachaient la vérité à Léopold II, parce que le porteur de mauvaises nouvelles n’est jamais bien reçu ; mais l’auteur, honnêtement, nous dit que le roi ne cherchait pas trop à savoir. Quand les commissions d’enquêtes anglaises, françaises et allemandes ont été connues, à partir de 1903, le roi a bien dû se rendre à l’évidence et il a pris des mesures extrêmement sévères. Il a été jusqu’à exiger que les sociétés arrêtassent leur exploitation.

Pourtant le roi était actionnaire de ces sociétés. Il avait investi pratiquement toute sa fortune personnelle dans le Congo. Il était même fortement endetté et les banques refusaient de lui accorder encore le moindre crédit. Les récoltes d’ivoire avaient été un fiasco et il devait se refaire sur le caoutchouc.

Léopold était très riche avant d'investir dans le Congo, en 1908 il n'est guère plus riche.


L’auteur s’est appliqué à décortiquer minutieusement les finances du roi. Le résultat est très intéressant. On apprend que, contrairement à la légende, le roi n’a pas fait fortune avec le Congo. Ses rentrées ont servi à financer l’installation des missionnaires qui avaient reçu l’ordre d’établir des écoles, des dispensaires et des lieux de culte. Pour son Congo, le roi poursuivait très sincèrement un objectif de civilisation ; mais, en même temps, il voulait, bien évidemment, récupérer ses investissements par l’exploitation des richesses de son domaine.

Léopold II s’était fermement donné pour idéal de créer en Afrique un « État modèle ». À défaut d’un État modèle, son Congo deviendra plus tard, et jusqu'au 30 juin 1960, la colonie modèle, admirée autant que convoitée, dans le monde entier.

S’il s’est un peu enrichi dans les dernières années, cet argent à servi à financer les grands travaux de prestige que Léopold II a voulus pour Bruxelles et pour la Belgique.

Il voulait faire de la Belgique un pays prestigieux. Il voulaient surtout que les Belges soient fiers d’être belges.

A-t-il réussi ? On peut en douter. Et je crois qu’il ne s’est jamais fait d’illusion : quand la mort lui a fait signe de replier ses ailes de géant, il a légué son Congo à la Belgique... qui l’a d’abord refusé ! Et, dans son dernier souffle, on l’entendit murmurer : « petit pays, petites gens, petit esprit… ». Aujourd’hui des excités, incultes et manipulés, déboulonnent ses statues sur les places de Bruxelles.

Décidément, encore et toujours, il en est qui ne reculent devant rien !


L'Imperial College de Londres abandonne sa devise latine « impérialiste », Oxford « décolonialise » ses programmes

L’université londonienne appelée l’Imperial College, récemment classée huitième dans un classement mondial anglo-saxon, a déclaré que cette décision aiderait à « soutenir une communauté diversifiée et inclusive ». L’Imperial college de Londres a récemment au centre d’une controverse au sujet d’un modèle de la pandémie Covid-19 considéré comme inexact et alarmiste (voir ici et ).


Les manifestations Black Lives Matter dans tout l’Occident ont accru la pression sur les universités.

La devise, qui figurait sur les armes de l’université depuis 1908, se lisait « Scientia imperii decus et tutamen », ce que l’on peut traduire par « La Science, gloire et sauvegarde de l’empire ».

L’université a déclaré qu’elle utiliserait des armoiries rouge, bleu et or modifiées, dépouillées de la devise, sur les futurs diplômes, les tenues des équipes sportives et tout autre matériel.

« Nous savons que cette devise rappelle notre histoire enracinée dans le pouvoir colonial et l’oppression », a déclaré l’université.

« Nous choisissons de ne pas nier cette histoire, mais de ne pas être définies par elle non plus. »

Alice Gast, vice-chancelière, a déclaré au personnel qu’elle avait « entendu beaucoup d’entre vous s’inquiéter au sujet de la devise de l’université et de sa présence sur nos armoiries ». Elle a indiqué qu’un groupe de travail serait créé pour « examiner l’histoire et l’héritage du Collège ».

À quand la suppression de Imperial dans le nom Imperial College ?

Cette suppression intervient alors que l’Université de Bristol a annoncé qu’elle révisait son logo.

L’insigne porte les écussons d’Edward Colston, de Henry Overton Wills III et de la famille Fry, toutes des figures impériales importantes.

Le 7 juin, une statue de Colston, négrier, marchand et mécène des XVII et XVIIIes siècles, a été démolie et jetée dans le port de Bristol par des manifestants, ce qui a incité les militants à viser des dizaines d’autres monuments à travers le pays.

La statue d’Edward Colston jetée à l’eau

L’Université de Bristol a également révélé qu’elle s’était « engagée à revoir » le nom de l’emblématique Wills Memorial Building, relançant une longue campagne menée par des étudiants qui avaient vu l’université refuser de le renommer en 2017.

Wills, chef de file de l’industrie du tabac né en 1828, fit don d’environ 10,5 millions de livres sterling à l’université, mais les militants affirment que sa fortune a été entachée par son implication dans la traite des esclaves.


Le maire de Bristol Marvin Rees (ci-dessus) a maintenant confirmé que la statue sera repêchée et exposée telle quelle — avec la corde utilisée pour le transporter et le pneu attaché quand elle a été sortie de l’eau.

L’année dernière, Bristol a engagé la professeur Olivette Otele, une experte de l’esclavage, pour évaluer si elle devait présenter des excuses pour ses liens avec l’Empire britannique.

Le professeur Hugh Brady, vice-chancelier de Bristol, a déclaré : « Nous savons que la campagne Black Lives Matter a servi à amplifier les préoccupations existantes au sujet l’histoire de l’université et si nous devrions renommer le Wills Memorial Building et d’autres bâtiments portant le nom de familles ayant des liens avec le commerce des esclaves. »

La semaine dernière, des centaines de manifestants sont descendus à Oriel College, à Oxford, dans le cadre de leur campagne « Rhodes doit tomber », exigeant que l’université abatte une statue de Cecil Rhodes, l’impérialiste victorien, mais le collège a refusé de le faire.



L’impérialiste Cecil Rhodes vu par les Allemands d’avant-guerre. Cecil Rhodes est en blanc.


L’université d’Oxford s’est engagée à « décoloniser » les diplômes lundi. L’Université d’Oxford a ainsi annoncé son intention de « décoloniser » ses diplômes en mathématiques et en sciences et permettra aux étudiants dans toutes les facultés et qui ont été impactés par ce que le Times de Londres appelle « la fureur de Black Lives Matter » d’être notés de manière indulgente. Dans une lettre au syndicat étudiant, Louise Richardson, vice-chancelière, a déclaré que la faculté de mathématiques, de sciences physiques et de la vie avait reçu une subvention pour développer des ressources pédagogiques qui soutenaient la diversification de ses programmes, la décrivant comme « un domaine qui est souvent négligé ». Elle a ajouté : « De nombreux départements de sciences sociales ont commencé à travailler à rendre leur programme plus inclusif et à y ajouter des voix diverses. Cela comprend des étapes telles que l’intégration des questions de race et de genre dans les sujets, l’intégration de l’enseignement sur le colonialisme et l’empire dans les cours, la modification des listes de livres et articles à lire. »

Plus de 14 000 personnes ont demandé au King’s College de Londres de renommer son campus de Guy, près de London Bridge, alors que l’hôpital de Guy et St Thomas a accepté de retirer une statue de Thomas Guy, un marchand d’esclaves et mécène du XVIIIe siècle.

L’Université de Liverpool a été critiquée la semaine dernière pour avoir accepté de débaptiser une résidence du nom de William Gladstone, quadruple Premier ministre britannique, après que des étudiants se sont plaints que le père de Gladstone avait des liens avec l’esclavage.

Voir aussi



Programme pour enfants de Radio-Canada (CBC) traite J.K. Rowling de transphobe

CBC Kids est un programme du diffuseur gouvernemental canadien destiné aux enfants dès six ans. Comme c’est la CBC (service anglais de la Voix d’Ottawa), les trois jeunes animateurs sont « racisés » avec deux filles et un garçon, euh, androgyne.

Dans leur tour de l’actualité la semaine passée, ce programme pour jeunes enfants s’est attaqué à l’écrivain J.K. Rowling, auteur de « Harry Potter », pour avoir osé dire que seules les femmes ont des règles menstruelles. Une déclaration qui, pendant des milliers d’années, aurait été considérée comme évidente. Mais sur CBC Kids News, les jeunes acteurs qui surjouent ont bien fait comprendre aux jeunes téléspectateurs que cette pensée était transphobe et donc très mal. Par contre, Daniel Radcliffe, qui défend le choix transgenre, est portée aux nues par ces nouveaux jeunes prêtres.

Raison. Parce qu’on est en 2020, sœurette.

Vos impôts à l’œuvre (1,213 milliards de subventions pour l'exercice financier de 2018-2019)