vendredi 17 novembre 2017

Sondage : influence de différentes croyances sur la société canadienne



Autres questions

Opinion des Canadiens sur les accommodements du Canada avec les pratiques et les minorités religieuses

  • Trop d’accommodements 53 %
  • Adopte un bon équilibre 39 %
  • Pas assez d’accommodements 9 %

(Pour notre part, cette question n’a pas beaucoup de sens : nous sommes pour des accommodements avec les Amish ou les mennonites, pas nécessairement avec des islamistes radicaux)


Opinion des Canadiens sur la législation concernant le port du niqab dans les lieux dédiés aux services publics

  • Interdire 49 %
  • Décourager, mais tolérer 29 %
  • Autoriser 22 %


Source : Angus Reid

Un enseignant suspendu pour avoir appelé « fille » une élève qui se dit garçon

Joshua Sutcliffe, 27 ans, a été convoqué par la direction de son école publique secondaire dans l’Oxfordshire, en Angleterre. Il a ensuite été suspendu, pour avoir dit « Beau travail, les filles ! » à une adolescente et son amie en voyant qu’elles travaillaient d’arrache-pied sur des exercices de mathématiques. L’adolescente en question, une fille qui se dit garçon, avait rectifié. L’enseignant de mathématiques s’était excusé sur-le-champ de l’avoir « mal genré ».

Mais la mère de l’enfant s’étant plainte par la suite aux responsables de l’école. Sutcliffe a dû s’expliquer six semaines après l’« incident ». Une enquête est en cours et il risque désormais l’exclusion pure et simple et de perdre son emploi (et son salaire de 50 000 $ par an).

Joshua Sutcliffe ne se cache pas d’être chrétien ni d’avoir quelques difficultés à utiliser des pronoms masculins quand il parle à cette jeune élève. Cependant, aucune instruction officielle n’avait été donnée sur la manière de s’adresser à l’élève. Dans un esprit de « respect et de tolérance », il avait décidé avec d’autres membres du corps enseignant de s’adresser à cette fille au moyen de son prénom masculin qu’elle avait choisi.

Sutcliffe a décidé de parler de l’affaire dans la presse pour annoncer notamment qu’il doit se rendre à une convocation disciplinaire formelle cette semaine. Il devra y répondre d’une accusation de faute professionnelle pour avoir « mal genré » son élève. Selon le Mail on Sunday, un autre grief porte sur le fait qu’il s’est adressé à l’élève par son prénom plutôt qu’en se référant à cette jeune fille par le pronom masculin qu’elle préfère (« il » ou « lui »).

Le jeune professeur, diplômé de troisième cycle en mathématiques et habilité à enseigner grâce à un diplôme obtenu à l’université d’Exeter, s’est dit bouleversé par la situation : « C’est du politiquement correct devenu fou », a-t-il déclaré.

Il n’avait aucune idée, a-t-il expliqué, de ce qui lui pendait au nez lors de la réunion de parents d’élèves qui s’est tenue la semaine dernière. À l’issue de celle-ci, le directeur de l’école lui a annoncé qu’il faisait l’objet d’une « plainte transgenre ». Il n’a plus le droit d’enseigner tant que l’affaire n’aura pas été réglée. En attendant la séance disciplinaire de cette semaine, Sutcliffe a été sommé de venir travailler dans la salle des professeurs, avec interdiction totale toutefois de parler de cette affaire avec ses collègues.

L’origine de la plainte pourrait bien être double. Les parents de l’élève transgenre ont insisté pour dire qu’ils étaient pour la liberté d’expression, mais qu’à leur avis, Sutcliffe avait fait de leur enfant sa tête de Turc et qu’il avait multiplié injustement les colles pour mauvaise conduite à son encontre. L’enquête a permis de vérifier qu’il n’en était rien. Seule la plainte pour l’avoir « mal genré » qui a été maintenue.

« J’ai été totalement choqué d’apprendre de la part du directeur que je faisais l’objet d’une enquête. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. C’était surréaliste, kafkaïen. J’ai fait observer qu’un seul incident était en cause, et que je m’étais excusé. Mais il a insisté pour poursuivre l’enquête… Il m’a semblé que l’école essayait de m’obliger à adhérer à sa politique progressiste, gauchiste », a déclaré le professeur à la presse.

Entretemps, l’Église d’Angleterre instruit ses écoles qu’elles doivent laisser les enfants « explorer leur identité de genre » dans des lignes directrices qu’elle a fait parvenir à ses 5 000 écoles. L’Église anglicane, tant en Angleterre qu’au Québec est en pleine vrille mortelle, son nombre de fidèles est en chute libre en Occident, nettement moins en Afrique où elle est nettement plus conservatrice.

Sources : Mail on Sunday  et Premier, The Independent

Voir aussi

La croisade des LGBTQ2SAI+ contre la liberté d’expression et les distinctions linguistiques immémoriales (les pronoms genrés et Jordan Peterson à Toronto)

Citation relativiste contradictoire du jour (évêque anglican de Washington à la conférence de Lambeth des prélats anglicans)

L’Église anglicane au Québec se meurt, elle soutient fortement le controversé cours d'éthique et de culture religieuse (et toutes les modes dites progressistes)

Les plus religieux hériteront-ils de la Terre ? (Peut-être bien, s’ils parviennent à instruire et éduquer leurs nombreux enfants, plutôt que des gens opposés à leurs valeurs)