Nous reproduisons ici sans commentaire la réponse reçue du cabinet du Premier ministre quant à l'abrogation de l'article 19 du Régime pédagogique et des changements ainsi apportés au calendrier scolaire.
Au nom du premier ministre, monsieur Jean Charest, j’accuse réception de la lettre que vous lui faisiez parvenir dernièrement concernant les modifications du Régime pédagogique.
D’abord, nous tenons à vous informer qu’il n’a jamais été question de bouleverser le calendrier scolaire afin d’obliger les jeunes à aller à l’école les jours de congés fériés et les fins de semaine.
Premièrement, les modifications proposées au Régime pédagogique ne toucheront d’aucune façon les congés fériés statutaires établis selon les normes du travail. Par conséquent, les jours fériés et chômés prévus par l’article 60 de la Loi, soit le 1er janvier; le Vendredi saint ou le lundi de Pâques; le lundi qui précède le 25 mai; le 1er juillet ou, si cette date tombe un dimanche, le 2 juillet; le 1er lundi de septembre; le deuxième lundi d'octobre; le 25 décembre, sont et demeureront des jours de congés fériés. Pour ce qui est des fins de semaine, vous devez aussi savoir que les syndicats et les parents doivent être partie prenante et en accord avec les projets éducatifs qui seraient mis sur pied dans les écoles. Les conventions collectives ont et auront toujours préséance.
Deuxièmement, il est faux de prétendre que les changements proposés le sont uniquement pour permettre l’enseignement religieux les fins de semaine dans les écoles privées juives. Toutes les écoles privées du Québec, qu’elles soient juives ou non, peuvent déjà enseigner des cours de religion en plus du cours d’éthique et culture religieuse. La priorité du gouvernement se situe dans le renforcement de l’apprentissage des matières de base de tous les élèves du Québec, dans toutes les écoles du Québec. Les modifications proposées assureront à tous les jeunes des écoles publiques et privées une solide formation en fixant un temps obligatoire d’enseignement des matières de base comme le français, l’anglais, les mathématiques et les sciences.
Espérant que ces informations puissent répondre à vos préoccupations, je vous prie d’agréer, Madame, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Marjolaine Michaud-Grimard
Responsable de la correspondance
Au nom du premier ministre, monsieur Jean Charest, j’accuse réception de la lettre que vous lui faisiez parvenir dernièrement concernant les modifications du Régime pédagogique.
D’abord, nous tenons à vous informer qu’il n’a jamais été question de bouleverser le calendrier scolaire afin d’obliger les jeunes à aller à l’école les jours de congés fériés et les fins de semaine.
Premièrement, les modifications proposées au Régime pédagogique ne toucheront d’aucune façon les congés fériés statutaires établis selon les normes du travail. Par conséquent, les jours fériés et chômés prévus par l’article 60 de la Loi, soit le 1er janvier; le Vendredi saint ou le lundi de Pâques; le lundi qui précède le 25 mai; le 1er juillet ou, si cette date tombe un dimanche, le 2 juillet; le 1er lundi de septembre; le deuxième lundi d'octobre; le 25 décembre, sont et demeureront des jours de congés fériés. Pour ce qui est des fins de semaine, vous devez aussi savoir que les syndicats et les parents doivent être partie prenante et en accord avec les projets éducatifs qui seraient mis sur pied dans les écoles. Les conventions collectives ont et auront toujours préséance.
Deuxièmement, il est faux de prétendre que les changements proposés le sont uniquement pour permettre l’enseignement religieux les fins de semaine dans les écoles privées juives. Toutes les écoles privées du Québec, qu’elles soient juives ou non, peuvent déjà enseigner des cours de religion en plus du cours d’éthique et culture religieuse. La priorité du gouvernement se situe dans le renforcement de l’apprentissage des matières de base de tous les élèves du Québec, dans toutes les écoles du Québec. Les modifications proposées assureront à tous les jeunes des écoles publiques et privées une solide formation en fixant un temps obligatoire d’enseignement des matières de base comme le français, l’anglais, les mathématiques et les sciences.
Espérant que ces informations puissent répondre à vos préoccupations, je vous prie d’agréer, Madame, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Marjolaine Michaud-Grimard
Responsable de la correspondance
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