dimanche 26 février 2023

Elon Musk : les médias et universités sont devenus racistes envers les Blancs et les Asiatiques


Les candidats à Harvard classés dans le premier décile des résultats scolaires ont des chances d’admission différentes en fonction de leur race :  

  • Asiatiques : 12,7 %  
  • Blancs : 15,3 %  
  • Hispaniques : 31,3 %  
  • Noirs : 56,1 %


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La nouvelle édition anglaise des romans James Bond purifiée de ses passages racistes contre les noirs mais pas les Asiatiques


Sean Connery pendant le tournage de son dernier film James Bond, Les diamants sont éternels, en 1971, adapté du roman homonyme de Ian Fleming, sorti en 1956

Comme l’a remarqué samedi le quotidien anglais The Telegraph, les censeurs sensibles ont eu la main lourde. Réalisé sous le contrôle de la maison d’édition britannique Ian Fleming Publications, le caviardage de l’œuvre de Ian Fleming concernerait des passages à caractère raciste autour de personnages africains et afro-américains.

Ainsi, dans Vivre et laisser mourir, sorti en 1954 et dont l’action se passe notamment dans le quartier new-yorkais d’Harlem et en Louisiane, un passage dans un club d’effeuillage édulcore à peu près complètement une phrase entière de Ian Fleming. La phrase en question, « Bond pouvait entendre le public haleter et grogner comme des porcs devant l’abreuvoir. Il sentait ses propres mains empoigner la nappe. Sa bouche était sèche », devient dans la nouvelle édition : « Bond pouvait sentir la tension électrique de la pièce ».

De manière générale, toutes les occurrences du mot « nègre » ont disparu des romans de Ian Fleming ; une retouche guère étonnante dans la mesure où ce terme raciste très connoté est désormais imprononçable dans les pays de langue anglaise, où l’on parle désormais de « mot en N ». Le terme est remplacé par « personne noire » ou « homme noir » dans la nouvelle édition du livre. Dans le même esprit, le titre du roman d’Agatha Christie, Dix petits nègres, avait été rebaptisé en français en 2020.

D’autres passages, toujours dans Vivre et laisser mourir, ont tout simplement été biffés du nouveau texte. Une réflexion de James Bond sur une bande de criminels passe de « ce sont des gars plutôt respectueux des lois, sauf quand ils ont trop bu » à juste « ce sont des gars plutôt respectueux des lois ». Une dispute entre un habitant d’Harlem et sa copine, écrite par Ian Fleming avec les accents phonétiques de leur langue a également été omise.

Ian Fleming (1908-1964), le créateur de James Bond, à sa table de travail, en Jamaïque. L’écrivain sort son premier livre, Casino Royale, en 1953. Il signera en tout quatorze romans et neuf nouvelles consacrés aux aventures de 007.

Indignation à géométrie variable

Dans les autres romans, plusieurs qualificatifs raciaux ont été modifiés ou supprimés. Un barman noir devient barman, un gangster noir devient gangster, et ainsi de suite. Cependant, d’après le Telegraph, aucune des saillies tout aussi racistes qui touchent les autres personnes de couleur, comme les Asiatiques, n’a été retouchée. Idem pour les remarques homophobes. C’est ainsi que les références à la « douce saveur du viol », aux « femmes bavardes » qui ne font pas un « travail d’homme » et à l’homosexualité comme un « handicap tenace » subsistent dans le texte remanié.

Bien entendu, une « mise en garde » complète ces parutions. « Cette édition a fait l’objet d’un certain nombre de mises à jour, tout en veillant à rester aussi proche que possible du texte original et de l’époque de l’action », indique l’une des premières pages de chaque réédition.

Pour l’éditeur anglais, Ian Fleming Publications, ces modifications se font dans l’esprit de ce qu’avait déjà autorisé l’auteur de son vivant. Il s’agissait, à l’époque, d’atténuer des scènes de coucherie pour ménager le lectorat américain. « En suivant cette approche, nous avons examiné les occurrences de différents mots raciaux dans les livres et avons fait le choix d’en supprimer une partie ou de les remplacer par des termes équivalents et mieux acceptés de nos jours », a déclaré à ce sujet la maison d’édition pour nos confrères du Telegraph.

Source principale (remaniée, écourtée et complétée) : Le Figaro

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Histoire — Déclin démographique de la France dès le XVIIIe siècle, conséquence de la déchristianisation ?

La France était autrefois la superpuissance de l’Europe, grâce surtout à sa population énorme. Sa décadence a coïncidé avec l’effondrement de son taux de natalité — aujourd’hui, nous comprendrions mieux pourquoi.

Au XVIIIe siècle, la France était la Chine de l’Europe. Mais après des milliers d’années de domination fondée sur des terres particulièrement fertiles, elle a décliné au cours des 250 années suivantes pour devenir simplement une puissance européenne de plus. Vers cette époque, plus de 100 ans avant le reste de l’Europe, les femmes françaises ont commencé à avoir moins d’enfants. En 1700, près de 1 habitant sur 25 sur Terre, et un sur cinq en Europe, était français. Aujourd’hui, moins d’un pour cent de l’humanité est française. Pourquoi la population de la France a-t-elle décliné de manière si spectaculaire en termes relatifs, et cela a-t-il vraiment marqué le déclin de la France ?

On pense généralement que la transition démographique, c’est-à-dire la baisse démographique vers un taux de simple remplacement des générations, est motivée par des forces économiques, mais en France du moins, la culture a été la première cause. En utilisant des données provenant d’arbres généalogiques en ligne, Guillaume Blanc, université de Manchester, montre comment le relâchement des contraintes morales religieuses traditionnelles de la France de l’Ancien Régime a entraîné le déclin de la fécondité, plaçant la France sur une trajectoire totalement différente de celle de l’Angleterre et de l’Allemagne, qui étaient sur le point de connaître une augmentation spectaculaire de leur population.

Depuis l’aube de l’humanité jusqu’au XVIIIe siècle, la vie humaine était dominée par la famine, la pauvreté, les guerres et les pandémies. La vie était brutale et courte, tout comme celle des singes ou de tout autre animal.

Les innovations qui ont augmenté la productivité de la terre, du travail ou du capital ont conduit à moins de décès d’enfants ou à la naissance de plus d’enfants, avec la production économique supplémentaire utilisée pour nourrir plus de bouches affamées. Cette réalité a conduit à la prédiction sombre de Thomas Malthus en 1798 dans son ouvrage « Essai sur le principe de population » selon laquelle la croissance démographique géométrique entraînerait une subsistance constante de l’humanité, car la croissance de la productivité agricole ne pouvait être qu’arithmétique, avec la croissance de la population dépassant toujours sa capacité à se nourrir.

Cependant, cette prédiction de Malthus s’est révélée fausse en raison de deux changements simultanés : la révolution industrielle et la transition démographique. La révolution industrielle a permis des avancées techniques sans précédent qui ont accéléré considérablement le progrès humain en matière technique, scientifique et économique, transformant ainsi les conditions humaines de manière significative. Toutefois, le progrès technologique n’a pas agi seul.

La baisse de la fécondité pendant la transition démographique a également marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité, car elle a permis de se libérer du mécanisme malthusien. Au lieu de simplement permettre à plus de personnes de vivre, les innovations technologiques apportées par la révolution industrielle ont permis d’améliorer les conditions de vie et d’allonger la croissance économique. Les investissements dans le capital humain et l’éducation de masse ont pu avoir lieu après cette baisse, propulsant encore davantage les sociétés sur la voie d’une croissance économique soutenue.

Si l’on devait résumer toute l’histoire de l’humanité, cela ressemblerait à ceci : des millénaires de stagnation, puis la révolution industrielle (au XVIIIe siècle), puis la transition démographique (au XIXe siècle), puis une croissance économique soutenue.

 

La France a très précocement subi une baisse de natalité (avant 1830)

Globalement, ce résumé tient la route. Toutefois, pour la première superpuissance européenne, les choses ne se sont pas passées dans cet ordre. La baisse de la fécondité a commencé en France au milieu du XVIIIe siècle, soit plus d’un siècle plus tôt que dans tout autre pays du monde. À l’époque, il y avait 25 millions d’habitants en France et 5,5 millions en Angleterre. Aujourd’hui, il y a 68 millions d’habitants en France et 56 millions en Angleterre. Si la population de la France avait augmenté au même rythme que celle de l’Angleterre depuis 1760, il y aurait aujourd’hui plus de 250 millions de citoyens français vivants.