mercredi 18 novembre 2009

Tu es catholique : tais-toi !

Lettre ouverte envoyée au Soleil.
Vous émettez une critique sur le cours d'éthique et de culture religieuse et vous êtes catholique : aucun rapport ! Il faudrait tous être « tendance », bien à gauche et ouverts à apprendre toutes les religions... à moitié. C'est ce que je constatais une fois de plus en lisant votre lettre, M. Castilloux.

Pourquoi suis-je obligée de soumettre mes enfants à l'apprentissage de sept ou huit religions dès la première année ? Je considère que l'école est là pour appuyer les parents dans l'éducation de leurs enfants, pas l'inverse. Mon mari et moi voulons élever nos enfants selon nos valeurs et celles de nos ancêtres, soit celles de la religion catholique. Point. Je ne veux pas que mes enfants assistent au cours d'éthique et de culture religieuse. On ne veut même pas m'entendre ! Cette liberté que je réclame dérange qui au juste ?

Pourquoi ne puis-je être libre d'élever mes enfants comme je l'entends? Les parents athées n'étaient pas obligés d'envoyer leurs enfants dans les cours de catéchèse, pourquoi les catholiques, eux, se voient obligés de soumettre une bouillabaisse religieuse à leurs enfants ? Ça veut dire quoi exactement démocratie ? Serais-je mieux traitée si je portais le voile ?


Nathalie Lessard, Québec






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Maires italiens mettent à l'amende les écoles qui n'accrocheraient plus de crucifix

Plusieurs maires en Italie s’insurgent contre le jugement de la Cour européenne des droits de l’Homme qui interdisait la présence de crucifix en classe parce qu’il restreindrait « le droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions ». Ces maires ont récemment signé des arrêtés municipaux qui obligent leurs écoles locales à accrocher un crucifix dans chaque école publique, sous peine d'amende.

Le maire de Besana en Lombardie (Nord de l'Italie), Vittorio Gatti, a signé un arrêté qui prévoit une amende de 150 € pour tout contrevenant. Le maire Gatti a déclaré « Nous donnerons aux directeurs du temps pour s’adapter, mais l’arrêté doit être respecté. »

« Je ne suis pas pratiquant, a admis Gatti, mais je pense que la présence du crucifix ne signifie pas qu’on impose le catholicisme, il s’agit plutôt d’un symbole de notre culture et de nos traditions, de nos valeurs civiques qui sous-tendent notre ordre constitutionnel ».

Dans un communiqué publié sur le site internet de sa commune, le maire déclare encore que « Le crucifix est l’expression symbolique en Italie de l’origine religieuse de valeurs civiques aussi importantes que la tolérance, le respect mutuel, la valorisation de la personne, la liberté, la solidarité et le refus de toute discrimination. »

« Je pense avoir pris la bonne décision. J’ai toujours vu des crucifix dans les écoles et je crois qu’il faudrait respecter nos traditions et les défendre contre ceux qui ne savent même pas de quoi ils parlent » a déclaré le maire Gatti.

Le maire de Priverno, Umberto Macci, dans la province de Latina, dans la région du Latium près de Rome, a signé une ordonnance qui prévoit le maintien des crucifix dans les écoles primaires de sa commune, ainsi que l’apposition de crucifix dans les classes s’il en manquait sous peine d’une amende de 500 €. Dans son arrêté municipal, M. Macci fait référence « au Règlement de 1924 et 1927 sur le mobilier scolaire, qui prévoit l'exposition de crucifix dans les écoles » et a chargé les fonctionnaires de la police municipale afin de vérifier toute contravention. Le maire a précisé que le crucifix est « une expression de valeurs culturelles italiennes et de valeurs civiques fondamentales. »

Le maire d’Ascoli Piceno, Guido Castelli, dans la région des Marches (centre de l’Italie à 25 km de l’Adriatique), a également signé un arrêté municipal pour contrer les effets possibles de l’arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme qui interdit d'exposer le crucifix dans les écoles italiennes. Guido Castelli a déclaré que le crucifix exprime « d’une manière symbolique, l’origine des valeurs religieuses de la Constitution de la République, je fais référence à la liberté, le respect mutuel, la valorisation de l'individu, la solidarité et le rejet de toute discrimination. »

Source






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)