vendredi 19 septembre 2008

Réunion publique sur l'ECR en Beauce, 30 septembre

Annonce de la Coalition pour la liberté en éducation :

Depuis septembre, le gouvernement du Québec impose ce cours dans toutes les écoles primaires et secondaires.

Prêchant la tolérance, il ne tolère que sa propre vision des religions et de l'éthique et brime les droits de tous les enfants, parents et enseignants du Québec.


Réunion d’information
Mardi le 30 septembre à 19 h 30

Salle des Chevaliers de Colomb
3295, boulevard Dionne
St-Georges de Beauce

Venez entendre nos conférenciers :
  1. Mme A. de Champlain, présidente du comité de la région de Québec;
  2. M. P. Andries, présentation de 8 manuels du cours;
  3. Me J.-Y. Côté, avocat spécialisé en jurisprudence.


Parents, c’est à vous de choisir pour vos enfants!

Pas au gouvernement !



Coalition-CLE.org     Soyez des nôtres !    infos@coalition-cle.org

Autre poursuite en justice contre le cours d'éthique et de culture religieuse

Une poursuite en justice contre la commission scolaire des Chênes (Drummondville) a été déposée cette semaine auprès de la Cour supérieure du Québec. Les parents sont soutenus par la Coalition pour la liberté en éducation.

Objet du litige : le refus d'exemption au cours d'ECR pour les enfants de parents qui envoient ceux-ci dans des écoles de ladite commission scolaire. Le recours intenté contre la commission scolaire estime que le programme d'ECR porte atteinte à la « liberté de conscience et de religion ».

La poursuite vise à annuler ce refus de la commission scolaire, à accorder la demande d'exemption et à déclarer anticonstitutionnels les articles 1, 3 et 13 de la Loi 95. Il s'agit par là d'invalider le caractère obligatoire du cours, la disparition du libre choix de la formation religieuse et philosophique et la modification de l'article 41 de la Charte québécoise des droits et libertés. L'article 41 garantissait aux parents le droit d'exiger l'éducation religieuse et morale de leurs enfants dans les établissements publics mais, en 2005, la référence aux établissements publics a été supprimée.

Rappelons que Stéphane Dion, à titre de ministre des Affaires intergouvernementales, déposa en 1997 une résolution permettant d’amender la Constitution de telle façon que la loi abolissant le système scolaire confessionnel puisse devenir effective. Stéphane Dion précisa à ce moment que « le droit à une instruction religieuse est toujours garanti sous la Section 41 de la Charte des droits et libertés qui possède un statut quasi constitutionnel selon la Cour Suprême du Canada ». Mais cette garantie s’avéra sans valeur. Quand la loi 95 fut présentée en 2005, la Charte québécoise elle-même fut amendée à l’insu du public, sans débat significatif et sans même qu’il y ait enregistrement d’un vote.

La version originale de la Section 41 accordait aux parents « un droit permettant d’exiger dans les établissements scolaires publics que leurs enfants reçoivent une éducation religieuse ou morale en conformité avec leurs convictions. » La nouvelle version concède seulement « un droit de donner à leurs enfants une éducation religieuse et morale conforme à leurs convictions et respectueuse des droits et des intérêts des enfants. » Tant pis pour la quasi-constitutionnalité. Et qui donc, je me le demande, déterminera ce qui est ou non dans les meilleurs intérêts des enfants, quand il s'oppose à ce que les parents désirent, si ce n'est l'État ?


Ces demandes rejoignent celles de l'Association des juristes catholiques du Québec.