samedi 7 février 2015

New York : université interdit usage des termes « Monsieur » et « Madame », ville demande aux mères si elles sont femmes

À la City University de New York, l’administration et les professeurs ne pourront plus utiliser les termes « Monsieur » et « Madame » lorsqu’ils communiquent avec les étudiants, rapporte le Wall Street Journal. Dès le printemps 2015, dans leur correspondance, les employés du centre doctoral de l’université devront donc s’en tenir au nom complet des étudiants ou des futurs étudiants. La raison évoquée par la directrice, Louise Lennihan, pour justifier la mise en place de cette nouvelle politique : la volonté de respecter l’identité des personnes transgenres ou de celles qui ne s’identifient pas comme un homme ou une femme. Mme [?] Lennihan espère ainsi créer, au sein du centre universitaire qui accueille quelque 5 000 étudiants à la maîtrise et au doctorat, un environnement ouvert et favorable aux personnes transgenres. Si des groupes LGBT saluent la décision de bannir les termes de « Monsieur » et de « Madame », qu’ils décrivent comme des « formalités désuètes et inutiles », la décision a toutefois été critiquée par certains professeurs. Le New York Daily News a consacré un éditorial à cette nouvelle politique, repris par Slate.fr, dans lequel il conteste l’utilité de retirer ces termes pour être tolérant. « Si un homme devient une femme, ou vice versa, ou n’est ni l’un ni l’autre, il ou elle doit être appelé(e) comme il ou elle le souhaite. Mais les universités ne devraient pas tenter de lutter contre les discriminations en modifiant la langue. »

 En entrevue au Huffington Post, un représentant de la City University de New York a pour sa part précisé que la note de service envoyée par la directrice visait simplement à informer les professeurs de la nouvelle politique de l’université sur les noms d’usage. Selon les informations recueillies par le Huffington Post, les facultés n’auraient pas encore reçu l’indication de ne pas utiliser les termes « Monsieur » et « Madame » lorsqu’ils communiquent par courriel aux étudiants. La nouvelle politique ne s’appliquerait d’ailleurs pas aux échanges verbaux entre professeurs et étudiants. Des professeurs ont pourtant indiqué au Wall Street Journal qu’ils étaient sous l’impression que la politique s’appliquait à l’ensemble des communications avec les étudiants, qu’elles soient verbales ou écrites, formelles ou non.


Dans le même dossier « on n’arrête pas le progrès », la ville de New York demande désormais aux femmes qui ont accouché dans ses hôpitaux et cliniques de préciser sur le certificat de naissance si elles se définissent comme de sexe masculin ou féminin, comme le rapporte le New York Post. Ainsi, à la ligne « Mère/Parent (femme accouchant) », il y a une case à cocher pour choisir « masculin » ou « féminin ». « Pour être clair, il est possible qu’une personne qui a donné naissance à un enfant s’identifie comme un homme », explique sérieusement Me Susan Sommer, un avocat de Lambda Legal, un groupe LGBT radical cité par le journal. Voici une conséquence concrète de la théorie du genre, cette idéologie dont les membres du gouvernement Valls continuent à nier l’existence…




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Pétition – Financement des établissements d’enseignement privé


Le site de l’Assemblée nationale du Québec héberge actuellement une pétition qui pourrait intéresser les lecteurs de carnet.

« Date limite pour la signer : Le 27 mars 2015 – Nombre de signataires à date (7/II/2015) : 20 520.



1. Remplissez le formulaire sous le texte de la pétition et transmettez-le.

2. Consultez votre boîte de courriels et ouvrez le message envoyé par l’Assemblée.

3. Dans ce message, cliquez sur le lien vous permettant d’enregistrer votre signature.

Vous ne pouvez signer la même pétition qu’une seule fois.



Texte de la pétition


CONSIDÉRANT QU’annuellement, plus de 220 000 parents au Québec choisissent un établissement d’enseignement privé, financé en partie par l’État, pour l’éducation de leurs enfants ;

CONSIDÉRANT QUE ce choix est garanti par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne ;

CONSIDÉRANT QUE ces parents paient, en plus des impôts et des taxes scolaires, des frais additionnels substantiels pour que leurs enfants fréquentent une école privée ;

CONSIDÉRANT QUE plusieurs de ces parents sont issus de la classe moyenne et qu’ils ont atteint la limite de leur capacité de payer ;

CONSIDÉRANT QUE toute coupure dans le financement gouvernemental des écoles privées entraîne une diminution de leur clientèle, une pression supplémentaire sur leur budget et peut mener à la fermeture de plusieurs établissements ;

CONSIDÉRANT QU’un élève du réseau public coûte aux contribuables plus du double d’un élève d’un établissement privé ;

CONSIDÉRANT QUE toute baisse du financement gouvernemental des écoles privées entraîne un coût supplémentaire bien supérieur pour l’État ;

CONSIDÉRANT QUE des coupures dans le financement gouvernemental ont été effectuées cette année, et que des coupures supplémentaires sont prévues ;

Nous, soussignés, demandons au gouvernement du Québec de ramener l’ensemble de son financement des établissements d’enseignement privé à celui de l’année 2013-2014, indexé annuellement au coût de la vie, niveau qui assure leur survie et évite une hausse des dépenses du gouvernement en éducation. »

Pour ceux qui veulent la signer, allez ici.





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