dimanche 7 août 2011

Australie — pas de preuve d'une baisse du couvert corallien

Vidéo de vulgarisation pour les jeunes
On répète aux enfants (comme aux adultes) que le « changement climatique » (le climat change sans cesse !) et « la pollution du méchant carbone » (la nourriture des plantes !) sont responsables de la disparition prochaine des récifs coralliens et plus particulièrement de la Grande Barrière de corail au large de l'Australie.

Or voici qu'une étude quantitative importante de l'Institut australien des sciences de la mer remet en question cet élément de la vulgate catastrophiste.

Selon Osborne et al. (2011), « le changement climatique est largement considéré comme la plus grande menace pour les écosystèmes des récifs coralliens ». Par conséquent, et notant en outre que « l'ampleur et l'étendue du blanchissement sur la Grande Barrière de corail [GBC] depuis 1998 est sans précédent (Oliver et al., 2009), ils ont décidé de quantifier l'évolution du couvert corallien vivant de la Grande barrière pendant la période critique allant de 1995 à 2009 que les alarmistes affirment avoir été la décennie et demie la plus chaude depuis au moins mille ans.

Dans le cadre de la recherche continue de l'Institut australien des sciences de la mer, des colonies coralliennes réparties sur 47 récifs ont été sondées sur une base annuelle entre 1995 et 2009 dans six secteurs latitudinaux le long des 1300 km de la GBC.

Les quatre chercheurs de l'Institut australien des sciences de la mer concluent que « le couvert corallien a augmenté dans six sous-régions et diminué dans sept sous-régions », dans certains cas ces changements « sont très dynamique alors que d'autres sont très stables. » Quant à l'ensemble du système récifal, ils signalent que « dans l'ensemble le couvert corallien régional est resté stable (en moyenne 29 % et allant de 23 % à 33 % selon les années) sans diminution notable entre 1995 et 2009. » Les chercheurs affirment en outre clairement qu'ils n'ont trouvé « aucune preuve d'une baisse générale et systématique du couvert corallien depuis 1995.  »

« Les épidémies d'étoiles de mer Couronne d'épines (Acanthaster planci) [qui se nourrissent de coraux] et les tempêtes ont été responsables de plus de perte des coraux durant cette période que le blanchiment ou les maladies, et ce malgré deux épisodes massifs de blanchissement et une augmentation de l'incidence de maladie du corail » d'ajouter les quatre chercheurs australiens dans leur rapport.

Malgré toutes les influences négatives prétendument inédites dues aux changements climatiques au cours de la dernière décennie et demie, les coraux de la Grande Barrière semblent avoir tenu bon et maintiennent une présence stable tout le long des 1300 km.

Ces bonnes nouvelles ne facilitent pas les choses pour le gouvernement travailliste australien qui essaie d'imposer une taxe sur le carbone malgré une très vive opposition de la population qui ne voit pas pourquoi rendre l'Australie moins compétitive de la sorte alors que l'effet sur le climat de cette dîme écologiste est au mieux négligeable et sans doute proche de nul.


Andrew Bolt sur la taxe sur le carbone en Australie
(en anglais australien, puis avec l'invité, une pointe d'accent sud-africain)

Pour le Professeur Murray Salby, titulaire de la chaire sur le climat à l'Université Macquarie d'Australie, une grande partie de la hausse du dioxyde de carbone dans l'atmosphère pourrait être naturelle et ne serait pas due à un réchauffement anthropique.

Selon le prof. Salby, « Quiconque croit que la science liée à cette chose complexe [qu'est le climat] est chose réglée vit dans un monde imaginaire. » Les modèles climatiques utilisés par les partisans du réchauffement planétaire suggèrent que nous devrions avoir deux fois le réchauffement que nous mesurons  actuellement. (Écouter sa conférence en anglais)



Ces déclarations font suite à un autre article de chercheurs de l'Université de l'Alabama (UA) à Huntsville qui suggèrent que le réchauffement planétaire ne se produit pas aussi rapidement que ce que les modèles climatiques prédisent.

Roy Spencer, chercheur principal au Centre des sciences de la Terre de l'UA, et son collègue Danny Braswell affirment que les observations du satellite Terra de la NASA démontrent que, lorsque le climat se réchauffe, l'atmosphère terrestre libère davantage d'énergie vers l'espace que ce que les modélisateurs ont programmé dans les modèles utilisés pour prévoir les changements climatiques
.



Le professeur et climatologue Tim Ball parle avec Ezra Levant de cet article de l'Université d'Alabama





Sources :

Disturbance and the Dynamics of Coral Cover on the Great Barrier Reef (1995–2009) par Kate Osborne, Andrew M. Dolman, Scott C. Burgess et Kerryn A. Johns de l'Institut australien des sciences de la mer.

On the Misdiagnosis of Climate Feedbacks from Variations in Earth's Radiant Energy Balance par Roy W. Spencer et William D. Braswell, Université de l'Alabama à Huntsville.

Espagne — bilan désastreux pour les socialistes, il ne reste que l'idéologie et le chômage

Jose Luis Rodriguez Zapatero, à droite, le soir des élections régionales le 22 mai 2011
Les élections législatives anticipées en Espagne suscitent beaucoup de commentaires. Le conservateur espagnol De la cigüeña de la Torre résume ainsi le bilan des socialistes de Zapatero :

« Cinq millions de chômeurs [21,29 % !], l’unité nationale en grave danger, tout le crédit international perdu, sur le point d’être l'objet d'une intervention économique extérieure ; à force de mensonges et d'idéologie, l’échec du PSOE lors des dernières élections municipales et régionales n’allait être rien à côté des élections législatives qui approchaient. Les siens ont donc jeté Zapatero par-dessus bord comme d’un bateau l’on jette les détritus. [...] Toute sa politique, sauf la haine de l’Église, était un mensonge dont il ne reste rien. Il ne nous reste que le mariage homosexuel, le divorce express, l’avortement comme un « droit », la persécution de la Vallée de Morts, le célèbre monument aux morts des deux camps de la Guerre civile, l’Éducation pour la citoyenneté [dont nous avons abondamment parlé, notamment ici et ], à l’intérieur du plus retentissant échec scolaire, la prétendue et sectaire Mémoire Historique [N.d.t. qui a entraîné une « réécriture officielle » de l’Histoire de la Guerre Civile, et monter les gens les uns contre les autres. Tout à coup, plus de « vivre ensemble », mais la division exacerbée], la suppression des honneurs militaires au Saint Sacrement [N.d.t. Les autorités militaires espagnoles avaient réussi à les conserver jusqu’en 2010 !], l’interdiction des messes… [...] Et bien il s’en est donc allé. Il ne va pas être le candidat lors des prochaines élections. Pour lesquelles, s’il se présentait, même Sonsoles, son épouse, ne voterait pas pour lui. Il a touché le fond. Jusqu’à sa propre famille. Aujourd’hui l’Espagne respire, plus que soulagée de sa disparition. »

Nicolas Bonnal trace un bilan tout aussi sombre :
« Il y a dix ans l’Espagne connaissait un taux de croissance annuel de 3 ou 4 % ; le chômage avait fortement reculé[...].

Sur le plan économique, l’Espagne est ruinée, avec un déficit budgétaire de l’ordre de 9 à 10 % (du temps d’Aznar, le superavit ou excédent était permanent), 5 millions de chômeurs, trois ans de décroissance et une dette globale qui lui a permis de rejoindre le groupe peu envié des EPIIG [Espagne, Portugal, Italie, Irlande et Grèce] qui menace de couler l’Europe d’ici peu. L’immobilier facile (le « ladrillo ») a aussi ruiné le pays et les ménages ; la belle terre espagnole s’est recouverte de projets pompeux et les communautés, provinces, municipalités, ces mini-États, comme dit Aznar, héritiers du socialisme aussi, rivalisent de projets monstrueux et pharaoniques (un métro à Grenade [ville de 240 000 habitants, et pour 500 millions d'euros encore !).

Le tout s’est fait dans une indifférence gouvernementale exécrable : Zapatero s’est contenté d’oublier l’euro, d’ignorer la crise, en se moquant de ses adversaires. Aujourd’hui, il part avant de prendre sa raclée méritée aux prochaines élections (28 % pour le PSOE de Zapatero contre 44 % pour le Parti populaire, l'opposition de droite) [...].

L'idéologie illuminée

Plus exaspérantes encore, les idées politiques, sociétales, « illuminées » de ce politicien dont les modèles sont l’utopie, la maçonnerie déjantée et le féminisme le plus rouge. Zapatero a déconsidéré l’État et les institutions en discutant d’égal à égal avec [les terroristes Basques de l']ETA, en légalisant l’immigration clandestine (qui est passée ailleurs en Europe), le mariage homosexuel, en faisant adopter un loi ubuesque sur la mémoire historique du pays (bon vieux révisionnisme de l’extrême-gauche), en nommant de ministres ridiculement incompétents au seul motif qu’ils étaient des femmes, en radicalisant la guerre des sexes dans un pays déjà frappé par le post-catholicisme et la culture almodovarienne (on reviendra un jour sur ce point).



Merci à Carlota pour la traduction du texte espagnol.




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