lundi 22 août 2011

Le Chicago Climate Exchange ferme ses portes

Il y a un an, on apprenait que le Chicago Climate Exchange (CCX), c’est-à-dire la bourse du Carbone aux États-Unis, atteignait son plus bas niveau depuis sa création, soit 0,05 $ / tonne (après avoir culminé à plus de 7 $ en 2008). L'Intercontinental Exchange Inc. (ICE), qui venait d’acquérir le CCX, avait alors annoncé des coupures d’environ 50 % de son personnel…

Puis, en octobre 2010, on apprenait la fin des opérations d'échange de carbone du CCX (pourtant la raison d’être de celui-ci), lequel allait désormais se concentrer sur la vente directe de crédits, une nouvelle embarrassante passée sous silence par les médias conformistes.

Agonisant depuis plusieurs mois, ICE vient d’annoncer officiellement la fermeture prochaine du CCX (début d’année 2012).

Le CCX a été mis sur pied par Richard Sandor en 2000, grâce à une subvention de 1,1 million de la Joyce Fundation, dont Barack Obama (alors avocat) était membre du conseil. On prévoyait une croissance oscillant entre 500 millions et 10 milliards par an. Parmi les investisseurs qui ont participé au CCX, notons Goldman Sachs et Generation Investment Managment (GIM) dont Al Gore est cofondateur et président.

L’espoir de rentabilité du CCX reposait sur la réglementation du CO2 (comme le modèle d’affaire d’Enron). Tous les espoirs étaient permis avec l’élection d’Obama, mais le destin en a décidé autrement…

Entretemps, au Québec, on prépare le terrain pour participer à une nouvelle bourse du Carbone, la Western Climate Initiative (WCI), avec d’autres provinces et 11 États américains, dont la Californie en difficulté financière chronique.

À cet effet, Steven Guilbault a récemment été nommé comme conseiller auprès du gouvernement québécois pour un plan d’action sur le climat...






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