vendredi 18 octobre 2024

Complotisme — Trudeau affirme que les Russes financent Jordan Peterson et Tucker Carlson

Jordan Peterson, personnalité médiatique conservatrice et auteur à succès, a déclaré qu’il envisageait une action en justice après que le Premier ministre Justin Trudeau a affirmé cette semaine que M. Peterson recevait des fonds de la part du média gouvernemental russe RT.

M. Trudeau a fait ces commentaires sous serment lors de son long témoignage mercredi à la Commission d’enquête publique sur l’ingérence étrangère et n’a fourni aucune preuve à l’appui. (Voir vidéo ci-dessous.)

Jordan Peterson déclare qu’il envisage une action en justice après que M. Trudeau l’a accusé d’avoir accepté de l’argent russe.

Peterson a déclaré au National Post qu’il n’avait jamais accepté d’argent russe, « ni dans le passé, ni aujourd’hui ».

« C’est une accusation très sérieuse », a déclaré M. Peterson lors d’une interview accordée jeudi au National Post. « Vous auriez dû faire vos fichus devoirs et si vous devez faire des accusations, vous auriez dû au moins les faire à bon escient. Je ne pense pas qu’il soit raisonnable pour le Premier ministre du pays de me qualifier de traître et je ne trouve pas cela amusant ».

M. Peterson a indiqué qu’il envisageait d’intenter un procès en diffamation contre le Premier ministre, mais il a ajouté que ce type de procès était souvent « une défaite » (une victoire à la Pyrrhus), même s’il avait des chances raisonnables de le gagner.

« Je sais ce que sont les procès et ils sont pénibles, et je n’ai pas envie de m’encombrer de ce genre de contraintes, d’un point de vue pratique. Mais en même temps, que diriez-vous de ne pas me diffamer lorsque vous êtes le Premier ministre, surtout de manière stupide », a déclaré M. Peterson.

« J’ai discuté avec ma famille pour savoir si j’avais l’obligation morale de le poursuivre pour diffamation. Il n’est pas comme mon voisin, il est le Premier ministre », a-t-il ajouté.

Le bureau du Premier ministre s’est refusé à tout commentaire vendredi quand le National Post l’a contacté.



 

Billet du 17 octobre

Hier, Justin Trudeau lors de son témoignage devant la Commission sur l’ingérence étrangère, le Premier ministre du Canada a accusé Jordan Peterson et Tucker Carlson, deux personnalités critiques de Trudeau, d’être financés par RT, le diffuseur russe. Voir vidéo ci-dessous.

Jordan Peterson a demandé à recevoir cet argent. 

Sa fille, Mikhaila se demandait s’il ne faudrait pas poursuivre Justin Trudeau en justice pour ces affirmations infondées.



Cette affirmation, assénée sans preuve fournie, intervient quelques semaines après que le député libéral Mark Gerretsen a présenté des excuses publiques pour avoir accusé une autre influente conservatrice canadienne (Kat Kanada) d’être financée par la Russie.

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« Recherché, mort ou vif » : pour une histoire de casquette, un enseignant menacé de mort et un lycée public bloqué à coups de mortiers d’artifice


Le professeur de mathématiques d’un lycée de Corbeil-Essonnes (France) indique avoir reçu des coups de poing par un élève à qui il demandait de retirer sa casquette. Le proviseur n’a pas soutenu l’enseignant.

Un élève du lycée public Robert-Doisneau (Corbeil-Essonnes, 91) a été placé en garde à vue vendredi 11 octobre, a indiqué le parquet d’Évry, confirmant une information du Parisien : le jeune homme a été accusé la veille par un enseignant du lycée de l’avoir frappé, insulté et menacé, après que le professeur de mathématiques lui a confisqué sa casquette. L’élève portait son couvre-chef dans un couloir de l’établissement, ce qui est proscrit par le règlement intérieur. Il nie cependant les faits et son père a porté plainte en retour contre l’enseignant pour violence envers l’élève. Deux enquêtes ont été ouvertes, et l’élève a été libéré dans la soirée. Le commissariat d’Évry poursuit ses investigations et a procédé à l’audition de plusieurs témoins.

Le professeur de mathématiques a indiqué aux enquêteurs avoir demandé à l’élève de retirer sa casquette, puis lui aurait confisqué à la suite du refus de l’élève. Ce dernier est revenu en compagnie d’un camarade pour intimer à l’enseignant l’ordre de restituer la casquette. L’élève a alors dit à l’enseignant : « je vais te buter, sale fils de pute » — des propos que l’élève reconnaît avoir proférés — avant de lui porter un coup de poing — ce qu’il nie en revanche. L’élève indique quant à lui que les violences physiques auraient été du seul fait de l’enseignant, qui l’aurait agrippé et plaqué contre un mur.

Mâchoire tuméfiée, hématomes à la jambe

Le professeur de mathématiques, qui a déposé plainte après l’altercation, a reçu un examen médico-légal attestant qu’il présentait une tuméfaction à la mâchoire et des hématomes aux jambes, et s’est vu prescrire 2 jours d’ITT [« Incapacité Temporaire de Travail »]. Une autre enseignante du lycée indique être sortie de classe en entendant du bruit, et avoir vu une dizaine d’élèves entourant l’enseignant en lui décochant des coups de pied et des croche-en-jambe. Un autre membre de la communauté éducative a témoigné avoir vu le professeur poursuivi par les deux élèves au sujet de la casquette, puis contraint de sortir de la salle pour s’expliquer avec eux : à travers la porte ouverte de la salle où il se trouvait, il n’a pas assisté à toute l’altercation, mais a vu l’élève empoigner l’enseignant et conteste formellement que le professeur aurait plaqué l’élève contre un mur.

Plusieurs élèves ont témoigné en revanche en faveur du lycéen, affirmant que c’est l’enseignant qui s’est montré violent à son endroit. La communauté enseignante semble divisée, depuis une semaine, au sujet de la responsabilité de chacun dans l’agression : plusieurs professeurs se sont en effet désolidarisés de leur collègue, en soutenant que celui-ci « a un historique » au sein du lycée. Il aurait ainsi déjà demandé à une lycéenne, il y a quelques semaines, de retirer également le bandeau qu’elle portait dans les cheveux. « C’est en effet une ruse qu’ont trouvée plusieurs lycéennes pour contourner l’interdiction du port du voile dans l’établissement », défend un autre enseignant du lycée, qui estime que la décision du professeur visait donc à faire appliquer correctement les consignes de laïcité.

Depuis l’incident, une vidéo circule également au sein de l’établissement, que Le Figaro a pu consulter : on y voit l’enseignant tenant à distance un lycéen par le col, sans qu’il soit possible de discerner s’il se défend ou s’il l’a agrippé de sa propre initiative, et exigeant de lui qu’il lui présente son carnet de correspondance. La vidéo est antérieure à l’altercation du 10 octobre, selon plusieurs sources.

Mais les faits n’en sont pas restés là. Prenant fait et cause pour leur camarade, les lycéens issus de la filière technologique du lycée ont décidé cette semaine d’installer un blocus aux abords de l’établissement et d’empêcher la tenue des cours, pour exiger le départ du professeur et obtenir l’assurance que le jeune homme, lui, ne sera pas inquiété. Le lycéen est pour l’heure convoqué par le proviseur à un conseil de discipline qui doit se tenir le mercredi 6 novembre, au retour des vacances de la Toussaint. Mais plutôt que de soutenir le professeur de mathématiques, le proviseur du lycée, Dominique Nguyen Duc Long, a décidé de ne convoquer le conseil de discipline que pour le motif des violences verbales reconnues par le jeune homme, écartant donc le coup de poing que l’enseignant assure avoir reçu. Visé par une mesure conservatoire, le lycéen a pour l’heure interdiction de se rendre au lycée.

« Demain, ça va dégénérer, il y aura des mortiers ! »

Au cours de la semaine, le blocus devant le lycée s’est prolongé, les élèves fauteurs de troubles ayant même été rejoints par d’autres jeunes du quartier des Tarterêts — un quartier sensible, emblématique des tensions urbaines qui agitent les banlieues d’Île-de-France. Selon Alexandre Maquestiau, parent d’élèves et élu (divers gauche) au conseil départemental, le lycée est habitué aux blocus, mais celui-ci semblait « moins structuré que d’habitude ». L’élu cantonal a entendu mercredi certains lycéens prévoir une intensification de leur action : « demain, ça va dégénérer, il y aura des mortiers ! » Et en effet ce jeudi 17 octobre, plusieurs individus cagoulés ont tiré sur le lycée avec des mortiers d’artifice, manquant de blesser au passage les élus et parents d’élèves venus s’interposer en jouant les médiateurs. La police a dû intervenir et des interpellations ont eu lieu.

Au cours de ces événements, des affiches ont été placardées aux abords de l’établissement, montrant le visage de l’enseignant et son nom, avec la mention « wanted: dead or alive » [en anglais, autre signe de la faible attraction de la culture française, de la fascination pour l’Amérique]. Une vidéo consultée par Le Figaro a circulé sur Snapchat : on y voit de jeunes hommes s’amuser de cette campagne d’affichage sauvage qui constitue une menace de mort pour le professeur. Ce dernier n’a pas souhaité répondre aux questions du Figaro, car « on [lui] a demandé de ne pas répondre à la presse », mais se dit tout de même « moralement pas bien, pas bien du tout » à la suite de ces menaces. Il a sollicité auprès du rectorat de l’Académie de Versailles une protection fonctionnelle, qui est pour l’heure à l’étude « en urgence », selon le rectorat. Ces menaces de mort ont fait l’objet d’un signalement au procureur par le rectorat et une enquête a également été ouverte « afin d’identifier le ou l(es) auteur(s) », précise le parquet d’Évry.

Pendant ce temps, le proviseur Dominique Nguyen Duc Long qui n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations, a reçu le Conseil de la vie lycéenne pour donner des gages d’apaisement aux représentants des lycéens. Les lycéens ont exigé une sanction disciplinaire contre l’enseignant, et exigé des démentis de la part du proviseur au sujet des premières informations parues dans la presse. Surtout, ils ont réclamé de revoir le règlement intérieur sur le port des casquettes à l’intérieur des bâtiments du lycée, ce que le proviseur a accepté, tout en refusant donc de soutenir son enseignant.

Ce vendredi 18 octobre, le blocus s’est néanmoins poursuivi devant le lycée : « les élèves ne comprendraient pas que le professeur de mathématiques puisse revenir enseigner dans l’établissement », relate Reynal Jourdin, maire adjoint de Corbeil-Essonnes responsable des sports et professeur d’EPS au sein du lycée Robert-Doisneau. À rebours des témoins parmi les enseignants qui ont confirmé la version du professeur, lui fait partie de ceux qui prennent leur distance, relayant des accusations d’élèves qui lui reprochent d’avoir souvent « poussé hors de leurs gonds » les adolescents en veillant à une application trop stricte du règlement intérieur. Une nouvelle assemblée générale s’est tenu vendredi matin dans le réfectoire de l’établissement, pendant que certains cours reprenaient dans le lycée : au cours des échanges, d’après des documents consultés par Le Figaro, les meneurs ont notamment déclaré : « on en est arrivés à la conclusion que les torts étaient partagés ». C’est parce que cette conclusion n’a pour l’heure pas été partagée plus largement que les lycéens ont finalement décrété un nouveau blocus, faisant de nouveau usage de fumigènes et de mortiers d’artifice aux abords du lycée. « Ils veulent des réponses sur la situation qu’ils ont vécue », relativise Reynal Jourdin, qui ajoute : « ils craignent surtout qu’une injustice soit commise contre l’élève, sur la base de rumeurs ».

Contexte hautement inflammable

Ces incidents surviennent également dans un contexte déjà très tendu. Depuis septembre, une vive contestation a lieu au sein du lycée à cause d’emplois du temps présentant des « anomalies », selon les élèves et les parents : des cours avaient en effet été positionnés dès 7 h 30 du matin ou jusqu’à 19 h certains soirs pour plusieurs classes du lycée, avec parfois d’importantes plages laissées vacantes à l’intérieur des journées scolaires. Par ailleurs, un effectif important d’élèves de filière professionnelle a été ajouté en cours d’année, après la rentrée des classes, rendant plus compliquée la tenue des cours dans l’établissement. Autant de motifs de mécontentement qui ont conduit à la constitution de collectifs, avec le soutien des parents et des élus.

Du reste, le proviseur de l’établissement, un fonctionnaire excentrique connu sur les réseaux sociaux pour ses publications décalées, en tenue de karatéka, est également dans le viseur de l’inspection de l’Éducation nationale : l’IGESR avait été saisie à la suite d’accusations portées l’an dernier par le gestionnaire de l’établissement. Lors du conseil d’administration du lycée, celui-ci avait relevé près de 250 000 € de dépenses jugées détournées à des fins personnelles : usage de la carte bleue du lycée pour de fastes repas au restaurant, travaux somptueux dans les logements de fonction du proviseur et de ses adjoints… L’inspection de l’Éducation nationale enquête sur ces soupçons de détournement d’argent ainsi que sur des accusations relatives au management au sein de l’établissement. Alors que le proviseur est accusé par des enseignants d’avoir lâché leur collègue, il n’a pas non plus jugé utile de faire appel aux brigades régionales de sécurité mises en place par la région Île-de-France pour intervenir lorsque des faits de violence se produisent à l’intérieur ou aux abords d’un lycée.

Du reste, rappelle l’entourage de Valérie Pécresse, le contexte global de cette première période de l’année scolaire 2024-2025 semble préoccupant : alors que moins de 300 interventions des brigades régionales de sécurité avaient été recensées sur la même période l’an passé, essentiellement à cause de fausses alertes à la bombe, cette fois les brigades ont dû intervenir plus de 350 fois, dont une soixantaine de fois en urgence pour fait de violences en milieu scolaire.

Source : Le Figaro

La solitude des enseignants face à la montée de l’islamisme

C’est une école [publique] où certains professeurs arabo-musulmans pratiquaient une discrimination systématique envers les femmes — l’un d’eux s’était même inventé un prétexte pour ne pas leur serrer la main ; d’autres parlaient en arabe dans des classes composées à 80 % d’élèves marocains ; une dizaine d’entre eux refusaient de se réunir avec leurs confrères et avaient créé une deuxième salle des professeurs ; d’aucuns se vantaient même de ne pas croire à la théorie de l’évolution des espèces. Quant aux autres professeurs, souvent traités de « belgo-frites », ils évitaient les sujets litigieux, comme la sexualité et la religion. Comme par hasard, le personnel et les directeurs étaient fréquemment remplacés.

Non, je ne vous parle pas du climat dit « toxique » de l’école [publique] Bedford [de Montréal], où, selon un rapport d’enquête, on aurait négligé certaines matières peu compatibles avec l’islam, certains professeurs allant même jusqu’à faire leurs prières et leurs ablutions devant les élèves. Je vous parle de l’école Athénée royal Serge Creuz de Molenbeek, un quartier musulman de Bruxelles, où les journalistes Jean-Pierre Martin et Laurence D’Hondt ont recueilli ces témoignages ahurissants de la bouche même de nombreux enseignants (Allah n’a rien à faire dans ma classe. Enquête sur la solitude des profs face à la montée de l’islamisme [voir plus de détails ci-dessous]).

Comme à Bedford, une enquête a été diligentée en 2016 par le Service général de l’inspection de Wallonie-Bruxelles. Même si les rapporteurs semblaient marcher sur des œufs, ils pointaient du doigt une « ghettoïsation » et « l’affirmation d’une identité culturelle communautaire, voire religieuse ». L’Athénée royal Serge Creuz a notamment été fréquenté par le cerveau des attentats du 13 novembre 2015, Abdelhamid Abaaoud.

Au moment où la France commémore les assassinats des professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard, tous deux égorgés par un militant islamiste, il serait évidemment ridicule de croire que tous les islamistes rêvent d’assassiner des professeurs. Mais il ne fait guère de doute que l’islamisme cherche à étendre son influence sur le monde de l’éducation.

Les Québécois ne sont pas les premiers à en prendre conscience. D’autant que ce prosélytisme est ouvertement revendiqué. Ainsi, en Europe, les Frères musulmans ont-ils pour priorité de lutter contre « l’emprise laïque occidentale », tout particulièrement en éducation. Depuis 1993, cette organisation tentaculaire s’est donné pour mission de réislamiser la diaspora musulmane afin de prévenir son assimilation. Ceux qui n’y voient qu’une lubie sans conséquence devraient lire le « plan culturel islamique unifié » destiné à défendre l’identité musulmane dans les pays d’immigration, adopté à Doha en 2000 par la neuvième Conférence islamique de l’ISESCO. Une sorte d’UNESCO islamique qui regroupe… 54 États !

Dans ce document, on affirme sans détour que tout doit être fait pour éviter que les petits musulmans acquièrent les valeurs de leur pays d’accueil. Bref, qu’ils deviennent français ou québécois ! La laïcité y est considérée comme un problème, de même que le fait d’« inculquer » aux jeunes « les valeurs occidentales » ou le « modèle de pensée et les coutumes locales ». Cette véritable déclaration de guerre à « l’école occidentale » prétend que celle-ci aurait « programmé […] la démolition méthodique et systématique des valeurs [musulmanes] qu’il [l’enfant] tient de sa famille et de sa culture originale ». C’est pourquoi « le déclin de l’éblouissement de la civilisation occidentale » est considéré comme un « éveil béni ».

Tenez-vous bien ! S’agissant des pays occidentaux, les auteurs ne proposent rien de moins que l’élaboration « d’une civilisation de substitution qui s’appuie sur l’Islam authentique ». À l’image probablement du programme scolaire turc, qui proscrit la théorie de Darwin et prescrit l’enseignement du « bon djihad ».

En Europe, « l’entrisme des mouvements islamistes dans le monde de l’enseignement se fait à bas bruit », écrivent Jean-Pierre Martin et Laurence D’Hondt. En 2014, les Britanniques n’avaient-ils pas découvert avec stupéfaction que six écoles de Birmingham étaient infiltrées par des islamistes ? Ils souhaitaient bannir l’enseignement de la musique et des arts et avaient même financé avec les deniers publics plusieurs pèlerinages à La Mecque.

En France, les islamistes s’évertuent à « maintenir un niveau de connaissances faible afin de tuer l’esprit critique et le rationalisme, l’imaginaire et la fiction, ou encore ignorer l’Histoire, qui n’aurait aucun intérêt pour la connaissance de Dieu », dit l’historien Pierre Vermeren. Sans parler de l’éducation sexuelle…  
 
[Note du carnet : Oui, enfin, l’Occident n’aide pas leur cause à imposer ou promouvoir dans les écoles la théorie du genre et les extravagances LGBTQ2SAI+ qui font encore plus facilement passer l’école occidentale pour une école de la décadence.]

On ne s’étonnera pas que, laissés à eux-mêmes, 56 % des professeurs français s’autocensurent sur la Shoah, le conflit israélo-palestinien, et n’osent plus montrer à leurs élèves la Vénus de Botticelli. Avant l’assassinat de Samuel Paty, ils n’étaient que 38 %. Pourtant, combien sont-ils à se cacher la tête dans le sable sans même oser prononcer le mot « islamisme » ? Face à la démission de ceux qui ne veulent pas faire de vagues, ne vous demandez pas pourquoi les professeurs se sentent abandonnés.

Source : Le Devoir
 


 

Allah n’a rien à faire dans ma classe.
Enquête sur la solitude des profs face à la montée de l’islamisme
par Jean-Pierre Martin et Laurence D’Hondt
paru le 23 septembre 2024,
aux éditions Racine,
à Bruxelles (Tour & Taxis),
192 pp,
EAN : 9 782 390 253 013

Présentation de l’éditeur


L’enquête-choc sur la montée de l’islamisme dans les écoles

Pourquoi la théorie de l’évolution est-elle contestée dans nos écoles ? Pourquoi les cours d’histoire sont-ils remis en cause ? Pourquoi le port du voile est-il devenu un tel enjeu ? Pourquoi Samuel Paty a-t-il payé de sa vie l’exercice de l’esprit critique ?

Enseigner est aujourd’hui devenu un métier dangereux. L’école n’est plus un sanctuaire, un lieu protégé de la fureur du monde. Les islamistes la considèrent comme l’école de la mécréance, parce qu’elle enseigne la liberté de conscience. De Kaboul à Bruxelles ou Paris, elle est une cible. Déconsidérés, trop peu entendus, les enseignants ne sont pas armés pour y faire face.

Dans cet ouvrage qui se veut un cri d’alarme, Laurence D’Hondt et Jean-Pierre Martin sont partis à la rencontre de ces professeurs qui osent évoquer leur solitude et briser le silence. Des témoignages entrecoupés de chapitres qui raconteront l’influence de l’islamisme au cœur de nos écoles publiques et privées, la détresse des directeurs, le silence embarrassé des syndicats et des partis politiques, les enjeux de la laïcité. Enfin, les auteurs rapporteront, à travers les réflexions et les expériences de professeurs, des initiatives pour refaire de l’école un lieu d’instruction et non de prosélytisme.

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En 1989, à Bruxelles, sur 100 jeunes de moins de 20 ans, 40 sont étrangers. Et dans cette école, 90 % des enfants ont les cheveux bouclés et le teint bronzé. Le proviseur (directeur) Monsieur Caudron, lui, est un vrai belge, grande gueule, bon cœur et collier de barbe blanche. Mais on dirait bien que pour les petits Maghrébins, les discours du proviseur, c’est du chinois… Et vice versa. L’école en question est l’Institut communal technique sur la rue de la Ruche à Schaerbeek (Bruxelles).

 

Voir aussi le film Amal, un esprit libre. Amal, enseignante dans un lycée (très « métissé ») à Bruxelles, encourage ses élèves à s’exprimer librement. De par ses méthodes pédagogiques audacieuses et son enthousiasme, elle va bouleverser leur vie. Jusqu’à en choquer certains. Peu à peu, Amal va se sentir harcelée, menacée. Bande-annonce ci-dessous.

Est-il possible d'enrayer le déclin démographique ?

Le bouleversement le plus important de ce siècle, le changement fou auquel est confronté l'humanité, c'est la chute de la natalité. De la France aux États-Unis en passant par la Chine et la Corée du Sud, l'hiver démographique est partout. Quelles sont les causes de ce bouleversement anthropologique ? Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ? Est-il possible d'enrayer ce déclin démographique ?

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