Le ministre de l'Éducation du gouvernement conservateur espagnol nouvellement élu vient d'annoncer qu'il allait éliminer le controversé programme d'éducation à la citoyenneté et le remplacer par un programme d'éducation civique et constitutionnelle.
Jaime Urcelay, président de Professionnels pour l'éthique, a exprimé sa satisfaction à cette annonce.
« C'est une joie qui couronne de nombreuses années d'efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement [socialiste] de l'époque. »
Depuis 2008, plus de 55 000 demandes d'exemption ont été soumises par des parents qui s'opposaient à la dimension d'endoctrinement politique, moral et sexuel du cours d'éducation à la citoyenneté. Plus de 3 000 procès se sont tenus en Espagne et 400 parents espagnols ont fait appel à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg pour voir leurs droits de premiers éducateurs reconnus.
En attendant de connaître le détail du nouveau programme, Jaime Urcelay a rappelé qu'un programme qui expliquerait la Constitution espagnole et le système démocratique du pays n'avait rien à voir avec l'ancien programme malgré le titre trompeur de celui-ci. « Nous nous féliciterons de ce nouveau programme s'il ne tente pas d'influer sur les valeurs des étudiants et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents. »
En outre, Urcelay a confirmé que le ministère de l'Éducation avait contacté les Professionnels pour l'éthique afin de tenir prochainement une réunion conjointe. Tout en se félicitant de l'élimination du cours d'éducation à la citoyenneté et ne pas s'opposer à un programme qui enseignerait des faits sur la Constitution, Jaime Urcelay a déclaré qu'il faudrait se demander s'il était opportun d'ajouter plus de matières au programme scolaire alors que d'aucuns préconisent plutôt que l'école se concentre sur les acquis de base (voir vidéo à partir de la deuxième minute). Jaime Urcelay a également tenu à féliciter tous les parents souvent fort seuls qui ont tenu bon dans cette lutte de longue haleine, malgré les menaces de la part des autorités du pays.
Le journal La Razón annonçait ce matin à la une, ainsi que dans un long article dans les pages intérieures, que le ministre de l'Éducation espagnol, José Ignacio Wert, allait annoncé aujourd'hui l'abolition du controversé programme d'éducation à la citoyenneté. Le journal saluait également cette décision dans un éditorial intitulé « Wert Acierta veut éliminer le sectarisme des salles de classe. »
Le reportage du quotidien comprenait également un résumé des principaux faits liés à ce conflit social et juridique provoqué par l'imposition du cours d'éducation civique par le gouvernement socialiste de Rodriguez Zapatero. Chaque année scolaire, près de mille familles gardent leurs enfants plutôt que des envoyer aux cours d'Éducation à la citoyenneté.
Dès que l'intention du gouvernement socialiste de mettre en œuvre le programme d'Éducation à la citoyenneté fut connue, celui-ci suscita un vif débat de la part de parents espagnols pour qui l'État se transformait en éducateur moral de leurs enfants alors que ce droit revient aux parents.
Pour sa part, le gouvernement affirma que le cours permettait d'éduquer « aux valeurs démocratiques et à la tolérance » tout en concédant que le programme affichait un « sain relativisme ».
Le Parti populaire s'est opposé publiquement à ce cours depuis de nombreuses années. Pour reprendre les paroles d'Alicia Delibes, vice-ministre de l'Éducation de la Communauté de Madrid, en 2007 :
Des manuels d'Éducation à la citoyenneté suggéraient aux enseignants de demander aux élèves de faire « une évaluation critique de la division sociale et sexuelle du travail et des préjugés sociaux racistes, xénophobes, sexistes et homophobes » et déclarait que les professeurs devaient chercher à « réviser l'attitude des élèves envers l'homosexualité. »
L'Église catholique s'est également opposée à l'imposition du programme d'Éducation à la citoyenneté, le cataloguant de totalitarisme. Les parties du programmes les plus critiquées sont celles liées à l'éducation sexuelle, la promotion de formes familiales « multiparentales » et homosexuelles en contradiction avec les valeurs traditionnelles et plus généralement l'imposition par l'État d'un endoctrinement laïque ou areligieux. L'archevêque d'endoctrinement de Tolède, Antonio Cañizares, a déclaré les établissements qui imposaient ce programme « collaborent avec le mal ».
Le journal La Razón annonçait ce matin la fin prochaine du controversé programme |
Jaime Urcelay, président de Professionnels pour l'éthique, a exprimé sa satisfaction à cette annonce.
« C'est une joie qui couronne de nombreuses années d'efforts et de lutte pour la liberté scolaire et contre un endoctrinement imposé par le gouvernement [socialiste] de l'époque. »
Depuis 2008, plus de 55 000 demandes d'exemption ont été soumises par des parents qui s'opposaient à la dimension d'endoctrinement politique, moral et sexuel du cours d'éducation à la citoyenneté. Plus de 3 000 procès se sont tenus en Espagne et 400 parents espagnols ont fait appel à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg pour voir leurs droits de premiers éducateurs reconnus.
En attendant de connaître le détail du nouveau programme, Jaime Urcelay a rappelé qu'un programme qui expliquerait la Constitution espagnole et le système démocratique du pays n'avait rien à voir avec l'ancien programme malgré le titre trompeur de celui-ci. « Nous nous féliciterons de ce nouveau programme s'il ne tente pas d'influer sur les valeurs des étudiants et de façonner leur conscience et leur pensée à l'insu de leurs parents. »
Parents espagnols objecteurs de conscience |
En outre, Urcelay a confirmé que le ministère de l'Éducation avait contacté les Professionnels pour l'éthique afin de tenir prochainement une réunion conjointe. Tout en se félicitant de l'élimination du cours d'éducation à la citoyenneté et ne pas s'opposer à un programme qui enseignerait des faits sur la Constitution, Jaime Urcelay a déclaré qu'il faudrait se demander s'il était opportun d'ajouter plus de matières au programme scolaire alors que d'aucuns préconisent plutôt que l'école se concentre sur les acquis de base (voir vidéo à partir de la deuxième minute). Jaime Urcelay a également tenu à féliciter tous les parents souvent fort seuls qui ont tenu bon dans cette lutte de longue haleine, malgré les menaces de la part des autorités du pays.
Le journal La Razón annonçait ce matin à la une, ainsi que dans un long article dans les pages intérieures, que le ministre de l'Éducation espagnol, José Ignacio Wert, allait annoncé aujourd'hui l'abolition du controversé programme d'éducation à la citoyenneté. Le journal saluait également cette décision dans un éditorial intitulé « Wert Acierta veut éliminer le sectarisme des salles de classe. »
Le reportage du quotidien comprenait également un résumé des principaux faits liés à ce conflit social et juridique provoqué par l'imposition du cours d'éducation civique par le gouvernement socialiste de Rodriguez Zapatero. Chaque année scolaire, près de mille familles gardent leurs enfants plutôt que des envoyer aux cours d'Éducation à la citoyenneté.
Le ministre espagnol de l'Éducation, José Ignacio Wert, annonce le 31 janvier 2012 l'abandon du controversé programme d'Éducation à la citoyenneté
Dès que l'intention du gouvernement socialiste de mettre en œuvre le programme d'Éducation à la citoyenneté fut connue, celui-ci suscita un vif débat de la part de parents espagnols pour qui l'État se transformait en éducateur moral de leurs enfants alors que ce droit revient aux parents.
Pour sa part, le gouvernement affirma que le cours permettait d'éduquer « aux valeurs démocratiques et à la tolérance » tout en concédant que le programme affichait un « sain relativisme ».
Le Parti populaire s'est opposé publiquement à ce cours depuis de nombreuses années. Pour reprendre les paroles d'Alicia Delibes, vice-ministre de l'Éducation de la Communauté de Madrid, en 2007 :
« C'est une éducation au contenu moral et politique très orienté. [...] La gauche prétend guider et former la conscience des enfants. »Les manuels étaient également fortement teintés d'anticapitalisme selon La Actualidad Económica. L'OTAN c'était mal, l'ONU le bien, les ONG bien, les entreprises mal, etc. Un manuel d'éducation à la citoyenneté publié par les éditions Akal n'avait pas hésité à s'attaquer de manière frontale à l'Église catholique, avec des phrases telles que « L'Église a essayé de remplacer les lois avec ses dieux. » Il a également servi de prétexte pour donner des discussions de groupe sur la sexualité à des enfants de 12 ans sans le consentement de leurs parents. D'autres manuels faisaient la promotion de la Fierté homosexuelle ou proposait des lettres contre George W. Bush.
Des manuels d'Éducation à la citoyenneté suggéraient aux enseignants de demander aux élèves de faire « une évaluation critique de la division sociale et sexuelle du travail et des préjugés sociaux racistes, xénophobes, sexistes et homophobes » et déclarait que les professeurs devaient chercher à « réviser l'attitude des élèves envers l'homosexualité. »
L'Église catholique s'est également opposée à l'imposition du programme d'Éducation à la citoyenneté, le cataloguant de totalitarisme. Les parties du programmes les plus critiquées sont celles liées à l'éducation sexuelle, la promotion de formes familiales « multiparentales » et homosexuelles en contradiction avec les valeurs traditionnelles et plus généralement l'imposition par l'État d'un endoctrinement laïque ou areligieux. L'archevêque d'endoctrinement de Tolède, Antonio Cañizares, a déclaré les établissements qui imposaient ce programme « collaborent avec le mal ».
Voir aussi
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Espagne — « sain relativisme » du programme d'éducation à la citoyenneté admis par le gouvernement
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