samedi 9 septembre 2023

10 septembre 1725 — Rameau assiste à la visite de deux chefs indiens de Nouvelle-France, il s'en inspire pour écrire les Indes Galantes

Lors d’une représentation le 10 mars 1736, Rameau présente un nouvel acte (« une entrée ») à son opéra-ballet Les Indes galantes. Ce nouvel acte présente une histoire qui se déroule dans une forêt de la Nouvelle-France ou de Louisiane sous le régime français. Les « Sauvages » y tiennent le beau rôle, les prétendants européens de la belle Indienne Zima sont tournés en ridicule (l’un trop jaloux, l’autre trop volage). Non, décidément, le jeune prétendant indien de Zima, Adario, aime le plus simplement. La forêt nord-américaine est également un havre de paix où « jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs ». Les deux prétendants européens de Zima sont à l’arrière de la scène dans la vidéo ci-dessous. Ils sont tout essoufflés après quelques pas de danse, alors qu’Adario reste frais et fringant.




Rameau a assisté aux danses de deux chefs indiens de la Louisiane sur la scène du théâtre des Italiens à Paris en septembre 1725. Toutefois, la chorégraphie de la vidéo ci-dessus est bien moderne. La diction aussi d’ailleurs (pour une prononciation plus archaïque de ce rondeau, voir ici).

On trouvera ci-dessous la description de la danse de Deux Sauvages exécutée pour la première fois le lundi 10 septembre 1725 sur le Théâtre des Italiens. Ce texte fut publié pour la première fois dans le Mercure du mois de septembre 1725, puis dans le Parfaict Dictionnaire (1767).

Les Comédiens Italiens, avant leur départ pour Fontainebleau, donnèrent sur leur Théâtre une nouveauté des plus singulières. Deux Sauvages venus depuis peu de la Louisiane, grands & bien faits, âgés d’environ vingt-cinq ans, dansèrent trois sortes de danses, ensemble & séparément, & d’une manière à ne pas laisser douter qu’ils n’aient appris les pas & les sauts qu’ils font, très loin de Paris. Ce qu’ils prétendent figurer est sans doute fort aisé à entendre dans leur pays, mais ici rien n’est plus difficile à pénétrer : voici ce que nous en avons pu apprendre.

Le premier Danseur représentait un Chef de sa Nation, vêtu un peu plus modestement qu’on ne l’est à la Louisiane, mais en sorte que le nu du corps paraissait assez. Il avait sur la tête une espèce de couronne, pas riche, mais fort ample, ornée de plumes de différentes couleurs. L’autre n’avait rien qui le distinguât d’un simple guerrier. Le premier fit entendre à celui-ci, par sa façon de danser, & par ses attitudes cadencées, qu’il venait proposer la paix, & présenta le calumet ou étendart à son ennemi. Ensuite, ils dansèrent ensemble la danse de la paix. La seconde danse appelée la guerre, exprime une assemblée de Sauvages, où l’on prend le parti de faire la guerre à tel ou à tel peuple, & on en voit toutes les horreurs. Ceux qui sont de ce sentiment opinent en venant se mêler à la danse. Dans la troisième le guerrier va d’abord à la découverte de l’ennemi, armé d’un arc & d’un carquois garni de flèches, pendant que l’autre assis par terre bat du tambour, ou espèce de timbale pas plus gros que la forme d’un chapeau. Après avoir découvert l’ennemi, le Sauvage revient en donner avis à son Chef. Il imite ensuite le combat, dans lequel il suppose avoir défait l’ennemi. Après quoi ils dansent ensemble la danse de la Victoire.

Version de chambre par l'Orchestre baroque de Slovénie :

Version ba-rock par Dmitry Ivanchey, homme orchestre :

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(Suite d’une autre prière amérindienne à la Terre-Mère, illustration du manuel d’ECR Près de moi, publié par les éditions CEC, destiné à la 2de année du premier cycle du primaire, manuel B, p. 61)

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Illustration du manuel d’ECR Mélodie, publié par Modulo, destiné au 1er cycle du primaire, manuel B, p. 8


Kayla/Kerry Lemieux, l'enseignant aux prothèses mammaires XXXL, suspendu ; les parents soulagés (m à j)

«Kayla» Lemieux, l'enseignant qui se disait être une femme, s'est présentée à l'école habillé en homme et sans ses prothèses mammaires de taille Z, alors qu'on apprend qu'il s'identifie désormais comme un homme et qu'il utilise son vrai nom, "Kerry".

Un garde a escorté "Kayla" Lemieux jusqu'à l'école et on l'a vu sans sa perruque blonde caractéristique et sans ses prothèses mammaires gigantesques qui avaient semé le trouble l'automne dernier.

L'année passée, Lemieux avait proposé comme excuse qu’il était atteint de « gigantomastie » et que ses seins n’étaient pas faux...



 Billet du 8 mars 2023

Kerry « Kayla » Lemieux, l’enseignant prétendument transgenre d’Oakville en Ontario qui paradait dans son école avec des prothèses mammaires massives et un accoutrement impudique, aurait été mis en congé payé.

Kerry Lemieux en classe (à gauche) et dans la rue (à droite) selon le New York Post
 

Une enquête du New York Post a conclu que « l’expression de genre » féminin de Lemieux était incohérente ou non sincère. Lemieux a proposé comme excuse qu’il était atteint de « gigantomastie » et que ses seins n’étaient pas faux.

Comme l’a rapporté le Toronto Sun, « si ces affirmations de Lemieux ne sont pas certifiées par un docteur, il est impossible pour que cet enseignant retourne en classe. »

Ce dernier chapitre de la saga a suscité la colère politique et embarrassé davantage le conseil local scolaire qui a longtemps défendu le comportement outrancier de Kerry Lemieux.

« Cela aurait dû arriver il y a six mois », a déclaré Celina Close, parent d’Oakville, au New York Post jeudi. Al Saplys, dont l’enfant est en 12e année à l’école, partage cet avis. « C’est la bonne chose à faire », a-t-il déclaré. « Je suis heureux qu’il ait été mis en congé administratif. » Le père a ajouté : « Très franchement, c’est une distraction dont personne ne voulait plus et cela aidera à ramener l’école à un niveau de normalité. »

L’école a fait l’objet d’alertes à la bombe incessantes et d’avertissements de violence armée depuis que des images de Lemieux portant des prothèses mammaires gigantesques dans sa salle de classe sont devenues virales l’année dernière.  

Les parents espèrent que les menaces s’atténueront avec l’absence de Lemieux. 

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