mercredi 25 mars 2009

Le Comité de parents de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs

Le Comité de parents

de la

Commission scolaire du Val-des-Cerfs

vous invite

FORUM DE DISCUSSION

SUR LE

COURS D’ÉTHIQUE ET CULTURE RELIGIEUSE


Pour connaître différents points de vue concernant le cours

La mise en application du cours ECR, qui est déjà dispensé à vos enfants, constitue un changement majeur qui concerne tous les parents et enfants.

Vous pourrez questionner les différents intervenants présents.

Une occasion unique à ne pas manquer !


Mercredi 1er avril 2009

18 h 30

ÉRABLIÈRE LA GRILLADE

106, rue des Érables à Saint-Alphonse

INTERVENANTS
  • Patrick Andries, M.Sc., parent-éducateur ;

  • Claire Bergeron, bachelière en théologie, enseignante au secondaire ;

  • Claudette Lavallée, responsable de région, Coalition pour la liberté en éducation ;

  • Marie-Michèle Poisson, professeur de philosophie, Mouvement laïque québécois ;

  • Émile Robichaud, membre de l’Institut linguistique de Montréal, ancien directeur d’école.


OUVERT À TOUS, parents, enseignants, directeurs d’école...


Nous comptons sur votre participation.

Le commissaire Michel Choquette bâillonné par la Commission scolaire des Draveurs

Mardi le 24 mars dernier, M. Michel Choquette, commissaire à la Commission scolaire des Draveurs de Gatineau, a reçu une mise en demeure (l'original ici) exigeant qu’il renonce à prendre la parole lors d’une séance d’information de la CLÉ, dimanche le 29 mars à la Maison du Citoyen (25 rue Laurier, Gatineau) à 13 h 00.

« Je suis atterré de constater qu’en 2009 ce sont nos institutions officielles qui imposent un bâillon à un élu et par surcroit au nom d’un cours sensé promouvoir le dialogue », a déclaré Mme Sonia Bouchard, porte-parole de la CLÉ en Outaouais. Effectivement, M. Julien Croteau, président de la Commission scolaire des Draveurs, mentionne dans sa lettre que « la position défendue par cette Coalition [CLÉ] va à l’encontre de la mission de la commission scolaire » pour justifier l’imposition sans précédent d’un tel bâillon.

Pour Mme Bouchard, « un tel geste antidémocratique de la part d’un président de commission scolaire, témoigne de ce qui attend notre société si les citoyens ne se tiennent pas debout face à l’intransigeance du Gouvernement Charest. ous constatons une fois de plus, que les commissions scolaires renoncent définitivement à leur autonomie démocratique en se laissant dicter leurs actions par la ministre de l’Éducation, Mme Michelle Courchesne. »

La Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) affirme que l’imposition d’un régime étatique d’éthique et de culture religieuse à tous, outrepasse les pouvoirs légitimes du gouvernement, bafouant la liberté de conscience et de religion proclamée par les Chartes canadienne (article 2a) et québécoise (article 3).

« Loin de renoncer à son droit de liberté d’expression, M. Choquette a choisi de ne pas agir à titre de conférencier lors de cette rencontre d’information, mais il sera tout de même présent en tant que citoyen déterminé à défendre la représentation démocratique », a ajouté en terminant Mme Bouchard.

Deux autres capsules de Réal Gaudreault sur le cours d'éthique et de culture religieuse

Capsule 11

Résumé de M. Gaudreault :
La capsule 8 a suscité quelques commentaires d’une certaine personne utilisant le pseudo free2choose80 qui croit, comme Rousseau, que les parents sont incompétents. Cette personne semble pourtant ignorer que les statistiques montrent que le décrochage scolaire, le taxage, la drogue, le harcèlement sexuel et j’en passe, sont des problèmes que les diplômés du MELS et les neuf derniers ministres de l’éducation n’ont pas été en mesure de régler. À la vue de ces statistiques, nous constatons que la compétence n’est pas nécessairement une affaire de diplômes, du moins pas ici au Québec.





Capsule 12

Résumé de M. Gaudreault :
M. Denis Watters n’est plus à l’emploi du MELS, il est consultant à son propre compte. Dans les outils produits par M. Watters (DVD, livrets, conférences), on y trouve des éléments qui s’apparentent en tous points à une forme de propagande qu’utilisaient les hauts dirigeants de l’URSS pour donner une image plus positive du régime soviétique. Le truc est fort simple : dites le maximum de choses positives et ignorez volontairement tous les éléments nuisibles à la cause.




Des changements importants à la loi sur les droits de l’homme se profilent en Alberta

Selon l’Edmonton Sun, le gouvernement conservateur de l’Alberta serait près d’autoriser le passage d’un ensemble de réformes à la législation sur les droits de l’homme.

Cet ensemble comprendrait des changements pour que la Commission albertaine des droits de la personne ne puisse plus restreindre la liberté d’expression (voir l’affaire du révérend Boission).

Les droits des parents seraient également renforcés. Des sources gouvernementales auraient informé l’Edmonton Sun que le gouvernement s’apprêterait à inscrire le droit des parents de décider ce que l’école enseignera ou non à leurs enfants. Bien que les règlements en vigueur reconnaissent quelque peu le choix des parents, la décision des parents sera désormais reconnue comme un droit fondamental.

Les parents pourraient à l’avenir demander à ce que leurs enfants soient exemptés de tout cours relatif à la sexualité humaine, à l’orientation sexuelle ou d’autres matières contraires aux convictions religieuses de la famille.

Lindsay Blackett, ministre responsable de cette rénovation de la loi sur les droits de l’homme, a déclaré : « Lors des dernières élections, nous avons défendu les familles et les communautés locales. C’est sur ce programme que le premier ministre a mené sa campagne. » D’autres membres du gouvernement invoquent l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies pour qui les « parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. »

« Difficultés logistiques »

Bien que les parents puissent déjà demander que leurs enfants soient exemptés de certaines matières conformément aux règlements scolaires en vigueur, Frank Bruseker, président de l’Association des enseignants de l’Alberta, a déclaré que le respect de chaque décision parentale sur chaque matière scolaire créera des difficultés logistiques dans les écoles.

« D’un point de vue pratique, si nous avons disons trios élèves qui s’opposent à un sujet… tout à coup la classe est dispersée en deux lieux différents. »

« Si nous avons quatre ou cinq classes qui enseignent la même matière en même temps, le nombre d’élèves que les bibliothécaires doivent surveiller – plutôt que les enseignants – se voit multiplier. Pour réduire la pression supplémentaire exercée sur les bibliothécaires, il nous faudra trouver plus de ressources et de surveillants. »

Il est vrai qu’un cours unique pour tous est plus facile (il faudrait alors éliminer par le même raisonnement les cours à option), mais cette menace pourrait bien réduire la volonté des experts en éducation ou des professeurs d’imposer dans les écoles publiques des programmes peu consensuels et même parfois politiquement orientés avec l’argent des contribuables.

« Vivre-ensemble » en Italie : vers une instauration de quotas ethniques dans les classes ?

Le gouvernement italien compte instaurer un plafond de 30 % d'étrangers par classe dans les écoles, en estimant que cela aidera les enfants d'immigrés à s'intégrer parmi les petits Italiens, a déclaré la ministre de l'Education, Mariastella Gelmini.

« Nous envisageons un quota de 30 % », a-t-elle dit à la télévision italienne.



« On a de nombreux cas de classes presque entièrement composées de petits immigrés et il est évident que de telles conditions ne sont pas propices à leur intégration », a-t-elle continué.

Selon elle, les enfants immigrés apprendraient davantage l'italien s'ils étaient plus mêlés aux élèves italiens.

Gelmini est l'un des ministres les plus contestés du gouvernement de Silvio Berlusconi. Les réformes qu'elle a défendues, visant à réduire les effectifs du corps enseignant et à accroître la discipline, ont provoqué des manifestations d'étudiants à travers la Péninsule.

L’idéologue Richard Descoings chargé par Sarkozy d'une mission pour réformer le lycée français

Richard Descoings, directeur de Science Po et chaud partisan de la « discrimination positive », a été chargé par le président français dit de droite, Nicolas Sarkozy, d’une mission sur la « réforme des lycées » après l’abandon de la réforme Darcos par le gouvernement. Signalons que les réformes abandonnées se multiplient en Sarkozie comme le signalent Pierre Cahuc, professeur d'économie à Paris I et à Polytechnique de Paris, et André Zylberberg dans Les réformes ratées du président Sarkozy qui vient de paraître aux éditions Flammarion.



Pour célébrer l'évènement, Richard Descoings a créé un carnet et des vidéos : « Lycée pour tous ». (Vidéo à sujets doubles : « la mission qui m'a été confiée, elle me donne le devoir »). M. Descoings a récemment été condamné en justice pour diffamation à la suite de déclarations « péremptoires et fausses ».

Richard Descoings a été interrogé par Europe 1 le 23 mars 2009, il y a fait une déclaration pour le moins étonnante (enfin au Québec on est vacciné) : « On a un lycée qui est pour partie sexiste. Est-ce que vous savez que 80 % des lycéens en série L, littéraire, sont des filles ? 80 % ! Et qu’est-ce qu’on me dit dans certains lycées ? Oh bien c’est normal, vous savez, les filles sont plus littéraires. Dans la France de 2009, on a encore un lycée sexiste. »

Comme le souligne Djamila Gérard :
« Je ne sais pas si les filles sont plus littéraires que les garçons, mais toujours est-il que Richard Descoings, quant à lui, semble bien mal maîtriser le sens des mots en français. En effet, « sexiste » veut dire : qui a une attitude (en parole ou en acte) discriminatoire fondée sur le sexe des personnes. Donc tout d’abord, c’est idiot de parler de « lycée sexiste », puisqu’un établissement scolaire n’est pas un acteur en soi. Ce sont des individus, ou des groupes d’individus, qui sont ou non sexistes. Richard Descoings ne les désigne pas. Comment lutter contre les discriminations si on ne pointe pas qui fait ces discriminations ?

Ensuite, quand Richard Descoings parle de « lycée sexiste », qui accuse-t-il de procéder à une discrimination, de forcer les filles à choisir les filières littéraires ou à y limiter le nombre de garçons ? Le corps enseignant ? Mais que je sache, il n’y a nul concours ou examen à l’entrée de telle ou telle filière, et voir un tri sexuel sciemment organisé relève du déni de réalité. Personne ne dissuade les garçons de choisir les filières littéraires, ou les filles de choisir les filières scientifiques. »