vendredi 9 octobre 2020

France — « Vos libertés de parents sont en danger ! Mobilisez-vous ! »

Message d’Anne Coffinier (ci-contre), présidente de Créer son école — Educ'France.

Chers amis de la liberté d’enseignement,

L’heure est grave. Si nous ne réagissons pas, demain vous n’aurez plus le droit de faire l’école à la maison à vos enfants, et vous n’aurez plus l’alternative des écoles privées hors contrat si vous en avez besoin ! Le président de la République a en effet annoncé sa décision d’interdire l’instruction en famille et d’accroître encore les contrôles sur les écoles privées hors contrat. Il se compare même à Jules Ferry en 1882. Rivaliser avec le père de l’école publique, ça a du style, c’est certain ! Ce n’est pas une petite référence dans le Panthéon républicain. Mais le projet n’en est pas moins révoltant et inacceptable. Il va nous falloir, ensemble, le contrer.

Tout d’abord, ne croyez pas « faire le jeu de l’islamisme » en défendant vos libertés éducatives de parents. Ne tombez pas dans ce piège ! Car la suppression du droit de faire l’école à la maison ou le renforcement des restrictions sur l’école privée hors contrat ne seront d’aucune utilité pour faire reculer l’islamisation de la France. Le président nous dit que notre pays a un problème avec au maximum 2000 enfants qui sont scolarisés à la maison ou dans des structures clandestines pour des raisons communautaristes islamistes. L’État va donc priver tous les parents de la possibilité d’instruire leurs enfants à la maison, quand ils l’estiment nécessaire, parce qu’une poignée de familles fanatiques se serviraient de cette liberté pour endoctriner leurs enfants ? Pourquoi ne supprime-t-on pas le droit de vote à tous les citoyens parce que certains votent pour des candidats dangereux pour la Nation ? Pourquoi ne supprime-t-on pas la télévision parce qu’on y diffuse des émissions avilissantes et stupides ? Bref, il en est de la liberté d’enseignement comme de toutes les autres : elles donnent lieu à des abus. Mais ce n’est pas une raison pour les supprimer. C’est la base de l’État de droit que de prendre le risque de la liberté. Et c’est notre devoir de citoyens et de parents que de nous battre pour garder nos libertés fondamentales.


On veut lutter contre l’islamisation de la société ? Faisons en sorte que les enfants sachent correctement lire et écrire, aient une solide culture qui leur permette de résister aux manipulations de bas étage. Et, surtout, rendons-leur la fierté de leur pays, de leur culture, de leurs ancêtres, et l’envie chevillée au corps de contribuer à leur place à la grandeur de la France. Nous aurons ainsi bien plus sûrement lutté contre l’islamisme qu’en nous laissant priver sans rien dire de nos libertés élémentaires.

Alors, je vous demande de m’aider à lutter contre ce projet de loi liberticide, qui est inutile pour démanteler les écoles clandestines dans lesquelles sont endoctrinés de jeunes musulmans. La preuve ? Hier la police a démantelé l’école clandestine de Bobigny. A-t-elle eu besoin de cette nouvelle loi qu’on prétend nécessaire d’adopter ? Non. Elle a simplement eu besoin de courage et de volonté politique.

Le courage et la détermination, c’est ce dont nous allons avoir besoin tout de suite pour défendre nos libertés injustement attaquées.

Educ'France et Créer son école sont mobilisées pour défendre vos libertés. Nous sommes en lien avec les parents, les associations de parents, les cours par correspondance et montons un groupe de députés et de sénateurs, tout en faisant travailler nos juristes sur la constitutionnalité problématique du projet de loi.

Mais nous ne pourrons pas réussir sans votre aide. Nous avons besoin de vous.

Pour nous aider à défendre vos libertés, nous vous demandons : 

  • d’écrire à Madame Brigitte Macron une lettre personnelle expliquant pourquoi il faut garder cette liberté de pouvoir instruire à la maison son enfant sans avoir à se justifier, et ce dans le cadre, bien sûr, du contrôle organisé par l’État 
  • d’écrire à votre député une lettre personnelle lui demandant de voter contre ces dispositions du projet de loi 
  • de signer et faire signer autour de vous notre pétition pour le maintien du droit à faire l’école à la maison 
  • enfin, et c’est important !, de nous faire un don dès aujourd’hui pour nous donner les moyens financiers d’agir : avant tout, il s’agit de payer les juristes et les avocats ainsi que nos équipes de lobbyistes pour défendre vos libertés de manière professionnelle et efficace

Je fais un don pour protéger la liberté d’éducation

NB 1 : Ne pas sortir son enfant de l’école publique quand il est harcelé, quand il entre en dépression... c’est de la non-assistance à personne en danger. Et ces situations sont, hélas !, de plus en plus fréquentes. C’est tirer sur l’ambulance que d’interdire l’école à la maison et de vouloir freiner l’essor des écoles libres. Alors que l’école publique va mal, nous avons besoin de développer activement des alternatives, pas de les supprimer.

NB 2 : Voici la revue de presse de nos récents engagements médiatiques pour défendre vos libertés éducatives. Nous nous battons résolument, à Créer son école et Educ'France. Soutenez-nous ! Faites-nous un don pour nous permettre d’amplifier nos actions.

Restriction des libertés scolaires, rançon de l'immigration de masse « diverse » ?

Les restrictions aux libertés scolaires sont-elles la rançon à payer pour l'accueil de masse d'immigrants provenant de cultures fort diverses ? 

C'est certainement la question que l'on peut se poser quand on considère les restrictions qu'Emmanuel Macron veut imposer en France : interdiction de l'instruction à domicile sauf pour des raisons de forces majeures médicales et mainmise et contrôle de plus en plus pesants et tatillons des écoles non subventionnées, dites hors contrat. Voir L'instruction à domicile concerne-t-elle vraiment les familles radicalisées ?

Rappelons qu'il en va de même au Québec : l'école à la maison est de plus en plus réglementée, l'instituteur Roberge, devenu Ministre de l'Éducation du Québec, voulant que les parents enseignent la même chose qu'à l'école québécoise dont on peut sortir inculte, mais diplômé et exposé pendant des années au prêt-à-penser diversitaire et au correctivisme politique. La philosophie de Monopole de l'Éducation est de plus en plus de transformer le parent en agent du gouvernement plutôt que de servir le parent qui délègue à l'État, à des écoles privées ou à des tuteurs engagés par lui sa primauté en tant qu'éducateur de ses enfants.

Rappelons que le même ministre Roberge a défendu, depuis le congrès fondateur de la CAQ, l'imposition du controversé cours d'éthique et de culture religieuse (ECR), ce cours d'idéologie diversitaire et de relativisme religieux. Rappelons que le cours d'ECR a été imposé au nom de la diversité : il n'était plus possible nous disait-on d'assurer des cours de religions catholique ou protestantes alors que la clientèle scolaire était de plus en plus diverse. En outre, même dans les régions uniformément de souche et catholique (à Valcourt par exemple), il fallait encore plus imposer le cours ECR pour exposer les enfants dès 6 ans à la diversité culturelles, cultuelles, de formes familiales, etc. L'endoctrinement ne se limite évidemment pas qu'au cours ECR, il est diffus dans toutes les matières : lire


Voir aussi

CAQ « conservatrice » applique de fortes pressions contre les enfants instruits à la maison

Le ministre de l'Éducation ignore les recommandations du Protecteur du citoyen et des parents

AQED : « Éducation à domicile — Le nouveau projet de règlement est très mal avisé »

Roberge modifie à la marge ses restrictions draconiennes imposées à l'instruction à domicile

Le « vivre-ensemble » et la diversité mènent-ils au jacobinisme et à la privation de libertés ? 

France — clichés, poncifs et bobards sur l'école libre 

L'école à la maison gagne encore du terrain

L'instruction à domicile concerne-t-elle vraiment les familles radicalisées ?

Pour lutter contre le séparatisme islamiste, l’école à la maison ne sera plus autorisée en France à la rentrée prochaine. Mais cette mesure est-elle appropriée ?

L’école à la maison concerne-t-elle vraiment les familles radicalisées