jeudi 22 octobre 2020

Extraits de La Grande Déraison; Race, genre, identité de Douglas Murray

« La politique de l’identité » est-elle en train de combler le vide laissé par l’effondrement des grands récits dans les sociétés postmodernes ? C’est la thèse que défend Douglas Murray dans son livre La Grande Déraison (Éditions L’Artilleur).

L’obsession des « minorités intersectionnelles » pour la « race », le « genre » et l’« identité » lui paraît potentiellement destructrice pour les sociétés occidentales. « On dresse les gays contre les hétéros, les Noirs contre les Blancs, les femmes contre les hommes », déplore le journaliste et essayiste britannique. C’est en Occident que la situation des minorités est la plus enviable au monde, rappelle-t-il, et c’est paradoxalement la victoire des grandes causes égalitaires qui, selon lui, provoque une surenchère de revendications aussi contradictoires que dangereuses. 

Douglas Murray est un homosexuel revendiqué de l'école libérale classique. 

Succès de librairie en Angleterre, La Grande Déraison paraît en français ce jeudi. En voici quelques extraits:

NAISSANCE D’UNE NOUVELLE IDÉOLOGIE

Nous vivons une époque de grande déraison collective. En public comme en privé, sur internet, dans la vie en général, le comportement des gens est de plus en plus irrationnel, fébrile, grégaire et tout simplement désagréable. On en voit les effets, omniprésents dans l’actualité. Mais bien que nous en observions partout les symptômes, les racines de ce phénomène nous échappent encore. L’origine même de cette situation est rarement reconnue. […] Elle tient au simple fait que nous avons traversé une période de plus d’un quart de siècle au cours de laquelle tous nos grands récits se sont effondrés. Un à un, ils ont été récusés, devenus trop impopulaires pour être défendus ou impossibles à conserver. […] Il était inévitable qu’un nouveau discours vienne occuper le terrain ainsi déserté. Les citoyens des prospères démocraties occidentales actuelles ne pouvaient être les premiers dans l’histoire du monde à ne disposer d’aucune explication sur l’aventure humaine, ni d’aucune vision globale capable de donner un sens à leur existence. 

La réponse qui s’est imposée ces dernières années consiste à s’engager dans de nouvelles batailles, des campagnes toujours plus féroces et des exigences de créneaux qui se multiplient sans cesse ; à dégager du sens en livrant une guerre sans relâche à quiconque semble apporter la mauvaise réponse. Ces guerres sont conduites de façon systématique et inspirées par une visée directrice. Elles obéissent à une stratégie d’ensemble, dont l’objectif est grandiose. Cet objectif – inconscient pour certains, réfléchi chez d’autres – consiste à instaurer dans nos sociétés une nouvelle métaphysique, ou si l’on veut une nouvelle religion. L’attraction qu’exerce cette nouvelle vision du monde est désormais flagrante. On ne voit pas très bien comment une génération qui ne peut accumuler de capital éprouverait une grande passion pour le capitalisme. À l’inverse, il n’est guère difficile de saisir pourquoi une génération convaincue qu’elle ne sera peut-être jamais propriétaire de son logement éprouve une forte attirance pour un système d’opinions qui promet de résoudre toutes les injustices, non seulement celles que subissent ses partisans, mais à l’échelle de la planète. L’interprétation du monde au prisme de la « justice sociale » de la « politique des identités » et de « l’intersectionnalité» est probablement l’effort le plus audacieux et le plus exhaustif, depuis la fin de la guerre froide, pour bâtir une nouvelle idéologie.

OÙ MÈNE LA « POLITIQUE DES IDENTITÉS »

Le concept d’« intersectionnalité » nous invite à passer le reste de notre vie à tenter de résoudre toutes les revendications identitaires et victimaires, les nôtres et celles d’autrui, puis à réviser notre organisation sociale en fonction d’un système compensatoire dicté par la hiérarchie, sans cesse mouvante, que nous découvrirons. Un tel système n’est pas seulement inapplicable, il a en outre pour conséquence de nous rendre fou car il formule des exigences impossibles et nous assigne des buts inatteignables. Aujourd’hui, «l’intersectionnalité» a migré hors des départements de sciences humaines où elle avait pris naissance. Elle est désormais prise au sérieux par une génération de jeunes gens et s’est infiltrée dans les législations sur l’embauche (notamment par le biais des «engagements en faveur de la diversité ») dans l’ensemble des grandes entreprises et des administrations. Une nouvelle dialectique a été mise sur pied pour forcer les citoyens à adopter ces convictions.

Et elles ont été intégrées à une vitesse stupéfiante. Comme l’a souligné l’économiste et écrivain Eric Weinstein (et comme le révèle une recherche sur Google Books) des expressions comme « LGBTQ», «privilège blanc» et «transphobie», inconnues il y a peu, sont passées dans l’usage courant. Tout se passe comme si ces cinq dernières années, la nouvelle métaphysique, une fois son système rodé, avait étendu au grand public son emprise intimidante. Cette expansion a brillamment réussi. […]

Cette forme de prosélytisme dogmatique et vengeur risque tôt ou tard de saper et même de provoquer l’effondrement de toute la culture progressiste. Après tout, il n’est pas certain que les populations majoritaires continueront à accepter des revendications qu’on les somme d’accepter et supporteront longtemps d’être muselées par les qualificatifs qu’on leur assène lorsqu’elles s’y refusent. 

Les failles de cette nouvelle théorie [et justification] de l’existence doivent être identifiées car les souffrances que ce train «intersectionnel» va continuer à provoquer s’il poursuit sur la même voie sont immenses. [Selon cette doctrine], les femmes sont peut-être meilleures que les hommes, les gens peuvent devenir blancs mais pas noirs et chacun peut à son gré changer de sexe. 

Tout individu qui refuse ce schéma est un oppresseur. Et absolument tout doit être politisé. Il y a là assez de contradictions et de confusions pour emplir une existence entière. Et pas seulement sur des points de détail, mais du fait de fondements érigés en absolus. 

Que doivent faire les hommes et les femmes, homosexuels ou hétérosexuels, des affirmations d’experts qui entendent attribuer aux enfants des sexes différents de ceux qui leur ont été attribués à la naissance ? Pourquoi une jeune femme aux caractéristiques de garçon manqué devrait-elle être considérée comme une transsexuelle à opérer pour en faire un homme ? Pourquoi un petit garçon qui aime se déguiser en princesse devrait-il être un transsexuel à féminiser d’urgence ? 

Les experts en matière de genre et leurs convictions sur ceux qu’ils comparent à des « tartelettes» dans le mauvais emballage, trahissent peut-être des capacités interprétatives complètement déficientes. On estime qu’environ 80 % des enfants chez qui on diagnostique ce qu’on appelle aujourd’hui une dysphorie de genre constatent que ce problème se résout de lui-même pendant la puberté. […] C’est-à-dire qu’ils finissent par se sentir à l’aise avec le sexe biologique auquel on les a assignés depuis la naissance. 

Contrairement à ce que prétendent les militants progressistes, ces catégories, en fait, interagissent négativement entre elles. La matrice de l’oppression n’est pas un grand Rubik’s Cube qui attendrait que chaque carré en soit correctement disposé par les sociologues. Il s’agit d’un catalogue d’exigences qui ne sont pas compatibles, et certainement pas sous cette forme.

LE DÉSIR INDIVIDUEL DOIT-IL PRIMER SUR TOUT ?

Toutes les époques qui ont précédé la nôtre ont accompli ou permis des actes qui nous semblent moralement sidérants. Donc, à moins que nous ayons des raisons de penser que les hommes d’aujourd’hui sont plus raisonnables, moralement meilleurs ou plus sages qu’à toute autre époque, il est raisonnable de supposer que certains actes et comportements actuels – peut-être tout imbus de vertu morale – feront un jour pousser des hauts cris à nos descendants qui s’exclameront, scandalisés : «Mais comment ont-ils pu… ?».  

Il est intéressant de se demander quels sont les angles morts de notre époque. Certains de nos actes (et lesquels…?) seront-ils jugés par les générations futures aussi sévèrement que nous estimons aujourd’hui scandaleuse la traite des esclaves ou l’emploi d’enfants comme ramoneurs sous le règne de la reine Victoria ? 

Prenons le cas de Nathan Verhelst, décédé en Belgique en septembre 2013. Nathan était né fille et ses parents lui avaient donné le nom de Nancy. Celle-ci a grandi dans une famille de garçons et a toujours eu le sentiment que ses parents lui préféraient ses trois frères. Nancy qui s’est sentie rejetée par ses parents pendant toute son enfance s’est mise à penser que les choses iraient mieux si elle était un homme. En 2009, à l’approche de la quarantaine, elle a commencé à suivre une hormonothérapie. Peu de temps après, elle a subi une double mastectomie, puis une série d’interventions chirurgicales destinées à la doter d’un pénis. Au total, elle a subi trois opérations majeures de changement de sexe entre 2009 et 2012. À la fin de ce processus, « Nathan », comme il s’appelait désormais, a réagi aux résultats : «J’étais prêt à célébrer ma nouvelle naissance. Mais quand je me regardais dans le miroir, je me dégoûtais moi-même. Mes nouveaux seins ne correspondaient pas à mes attentes et mon nouveau pénis présentait des symptômes de rejet. » Toutes les opérations subies par Verhelst avaient laissé d’importantes cicatrices et il était d’évidence profondément malheureux dans son nouveau corps. La nouvelle vie que Nathan avait tant espérée ne s’était pas concrétisée, et il ne tarda pas à sombrer dans la dépression. En septembre 2013, à l’âge de 44 ans, soit un an seulement après sa dernière opération de changement de sexe, Nathan Verhelst fut euthanasié par l’État. «Je ne veux pas être un monstre», déclarait-il juste avant sa mort. 

Il n’est pas difficile d’imaginer la stupéfaction que pourrait inspirer cette histoire aux générations futures. «Les services de santé belges ont donc essayé de transformer une femme en homme, et ayant échoué ils l’ont ensuite tué(e) ? » Le plus difficile à comprendre est peut-être le fait que ce meurtre, comme les opérations qui l’ont précédé, a été perpétré non dans un esprit de malveillance ou de cruauté, mais par pure bonté. Le cas de Verhelst est certes inhabituel à bien des égards. Mais il vaut la peine de s’y attarder, précisément parce que certaines des questions qu’il soulève suscitent bien peu de réflexions. Que signifie le mot trans ? Qui est trans ? Qu’est-ce qui fait qu’une personne est trans ? Sommes-nous sûrs de l’existence d’une telle catégorie ? Et si oui, sommes-nous certains qu’il est toujours possible d’essayer de faire migrer physiquement quelqu’un d’un sexe à l’autre ? Est-ce même la meilleure façon de faire face à l’énigme d’un désir comme celui-ci ?

ARRÊTONS LE CONCOURS DES OPPRIMÉS !

Peut-être qu’au lieu de chercher à voir l’oppression partout, nous pourrions commencer à sortir du labyrinthe en listant les divers «groupes de victimes » qui ne sont pas opprimés et s’avèrent même avantagés ? 

Des études ont ainsi montré que les rémunérations des gays et lesbiennes surpassent, en moyenne, celles de leurs homologues hétéros. [voir lien ci-dessous] On peut citer plusieurs raisons, notamment le fait que la plupart d’entre eux n’auront pas d’enfants et peuvent donc multiplier les heures supplémentaires, ce qui est bénéfique pour eux et leur employeur. Est-ce un avantage pour les homosexuels ? Jusqu’à quel point les hétérosexuels peuvent-ils se prétendre injustement désavantagés au travail ? Les gays doivent-ils se mettre en retrait pour offrir à leurs contemporains hétérosexuels de meilleures opportunités professionnelles ?

Ces dernières années, les disparités de revenus entre les groupes raciaux ont été systématiquement utilisées comme leviers. Bien que l’on répète souvent que le revenu médian des Hispano-Américains est inférieur à celui des Noirs et que le revenu des Noirs est inférieur à celui des Blancs, on ne s’intéresse jamais vraiment aux Asiatiques, le groupe qui enfonce tous les autres. Le revenu médian des hommes asiatiques aux États-Unis est toujours plus élevé que celui de tous les autres groupes, y compris les Américains blancs. Doit-on tenter de faire baisser ce chiffre en rognant les revenus des Asiatiques de quelques points ?

Ou doit-on essayer de sortir de cette obsession pathologique en traitant les gens comme des individus possédant des aptitudes différentes et en n’essayant pas d’imposer des quotas égalitaires à chaque entreprise ou institution ? Les revendications les plus radicales ayant toujours gain de cause, les gens ont tendance à les croire et à prendre leurs sombres scénarios pour argent comptant. Un sondage réalisé en 2018 révélait ainsi que la plupart des Britanniques (sept sur dix) croyaient les femmes moins bien payées que les hommes à travail équivalent. L’«écart de rémunération entre les sexes » qui existe bel et bien concerne les revenus moyens à l’échelle d’une vie, compte tenu des différences entre hommes et femmes induites par la carrière, l’éducation des enfants et les choix de vie. Mais « l’écart de rémunération » est devenu un sujet de discussion si brûlant dans les médias et les réseaux sociaux que la plupart des gens l’ont interprété comme preuve d’un écart qui n’existe pas sous la forme qu’on leur a fait accroire. Depuis 1970 au Royaume-Uni, et 1963 aux États-Unis, il est illégal de moins bien payer une femme qu’un homme pour effectuer la même tâche. Pour citer un seul effet de cette méprise, dans ce même sondage, alors même que sept personnes sur dix pensaient que les femmes étaient moins payées que les hommes pour effectuer exactement le même travail, un pourcentage quasi identique (67 %) estimait que le féminisme était allé trop loin ou aussi loin qu’il devait. Cette constatation pourrait bien résumer la confusion qui règne aujourd’hui. Nous voyons l’oppression là où elle n’existe pas et nous n’avons aucune idée de la meilleure façon d’y réagir.

La grande déraison
Race, genre, identité
par Douglas Murray
paru le 21 octobre 2020
aux Éditions du Toucan
dans la collection de l’Artilleur
à Paris,
416 pages
Genre : Essais
ISBN-10 : 2810009880
ISBN-13 : 978-2810009886

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Verushka (à l’anglaise) Lieutenant-Duval, cette professeure suspendue par l’Université d’Ottawa, s’est entretenue avec Patrick Roy de la SRC sur l’affaire qui la concerne. Mme Lieutenant-Duval a été suspendue par son université pour avoir utilisé un terme tabou lors d’une leçon sur la théorie queer.

Le cours (ART3117) en anglais de Veruschka Lieutenant-Duval porte sur la représentation des identités sexuelles dans les arts visuels.

ART3117 : Art and Gender. Exploration des identités sexuelles et de genres à travers l’étude des pratiques et des théories artistiques modernes et contemporaines : féminisme, masculinité, études gaies et lesbiennes, les enjeux de la transsexualité, etc.

Un cours bien diversitaire, à la pointe du correctivisme politique et sexuel.

Le 23 septembre, elle donne son cours en ligne. À l’origine, le terme « queer » était une insulte, leur a-t-elle expliqué. La communauté gaie s’est réapproprié le mot et l’a vidé de son sens initial (bizarre) pour en faire un puissant marqueur identitaire. En langage savant, cette récupération s’appelle la « resignification subversive ». Il y a d’autres cas célèbres, a expliqué la prof à ses étudiants. Aux États-Unis, par exemple, la communauté noire s’est réapproprié l’insulte raciste « nigger ». Tollé. Déchaînement. Elle est suspendue par l’Université d’Ottawa. C’est bien sûr totalement hors de proportion.

La voici donc ce mercredi qui s’explique au micro de Patrick Roy qui n’ose pas prononcer non plus le mot tabou. Alors qu’en français, le mot est nettement moins chargé de connotations racistes. Il suffit de penser à la négritude, fièrement revendiquée. Pour l’auteur Dany Laferrière, « Le mot “nègre”, il va dans n’importe quelle bouche ».

Écoutez cet entretien. Si le temps vous manque, sautez les 7 premières minutes. La professeure qui ne cesse de s’excuser, clamant son orthodoxie. Elle regrette que l’université n’ait pas communiqué une liste des mots interdits pour permettre à tous de mieux respecter la « diversité », de ne pas avoir publié un index de mots à proscrire en classe. Si seulement cet index de mots interdits avait été publié, elle, si orthodoxe, s’y serait pliée et elle n’aurait pas péché.

D’ailleurs, on lui a fait comprendre qu’elle ne devrait sans doute plus parler d’Indiens (elle n’ose bien sûr pas dire le mot, elle parle du « mot qui commence en I ») quand elle aborde l’art autochtone dans son cours.

Elle a également décidé de retirer des œuvres afro-américaines de son programme pour ne pas choquer les militants radicaux. La censure radicale intériorisée. 

Elle s’est dit encouragée que la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle MacCann, quand celle-ci a annoncé qu’il faudrait embaucher plus de professeurs provenant de la diversité, dont des personnes noires. Y compris si Mme Lieutenant Duval devait pour cela perdre son poste pour une personne dont l’attribut majeur serait d’être issue de « la diversité » ? Car, qui dit discrimination positive, dit discrimination négative pour d’autres.

 

Notons le français de cette « professeure » : « donner mes excuses » (calque de « give my apologies ») à la place de présenter ou offrir mes excuses ; « c’est d’un barbarisme sans mot » plutôt que « d’une barbarie », un barbarisme étant une faute contre le langage soit dans la forme, soit dans le sens du mot. Étudier en anglais à Concordia et à Bishop’s a aussi un impact. Bien que de plusieurs commentaires sur son passage comme enseignante à Concordia lui reprochent de mal parler anglais…

Vérouchka Lieutenant-Duval travaille actuellement sur la (non) figuration des seins atypiques (plus particulièrement tubéreux) dans la culture visuelle occidentale.

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