vendredi 24 janvier 2014

Belgique — « Le système scolaire s’effondrera de lui-même »

L’école est une grande malade, entrée en phase chronique depuis plusieurs années. D’élection en élection, de réforme en réforme, rien n’y change. Comment pourrait-il en être autrement alors que les politiciens n’ont de cesse de vouloir faire, toujours plus, de la même chose.

Décret inscription limitant le choix d'école et laissant nombre d’enfants sur le carreau; enquête Pisa démontrant – toujours et encore – le faible niveau moyen des élèves francophones de Belgique ; taux d’échec faramineux en 1re année universitaire ; matériel désuet dans les écoles professionnelles et manque de locaux en région bruxelloise ; harcèlement moral pratiqué au quotidien dans l’enceinte scolaire ; explosion des prescriptions de Rilatine, cette forme de camisole chimique à propos de laquelle des commerciaux s’invitent jusqu’en journée pédagogique ; jeunes enseignants prometteurs fuyant l’école après quelques années de métier… la liste des maux de l’école est longue ; des maux qui se sont installés dans la chronicité. Comme cela devrait aussi être le cas dans la société. On est cependant loin de cette réalité.

Deux générations sacrifiées

Pour tenter de cerner la logique qui a prévalu à cette déliquescence de l’école, lieu qui, par excellence, devrait pourtant être celui où le politique apporte le meilleur, nous interrogeons régulièrement Marc Halévy depuis quelques années. Élève du prix Nobel Ilya Prigogine, maître en économie et docteur en sciences appliquées, il est également expert en gestion stratégique. Son analyse est décapante et vivifiante à la fois. Elle démontre – en apportant des pistes crédibles de solutions – que l’école pourrait redevenir un lieu où chacun se devrait de vivre dans le respect, dans l’épanouissement de ses talents, dans la solidarité et dans la sécurité.

Pour Marc Halévy, « [l]e système scolaire s’effondrera de lui-même, dans les larmes et dans le sang, en sacrifiant deux générations qui devront se construire toutes seules ».

Et Marc Halévy de décrire l’école – les écoles – de demain. « Pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain, l’école se doit d’abord d’être diverse et diversifiée, explique l’expert en gestion stratégique. Il y aura des écoles de génies et écoles de braves gens, des écoles des villes et des écoles des champs, des écoles des compétences et des écoles des talents, des écoles élitaires et des écoles égalitaires… Fini le moule unique, nivelé, standardisé, uniforme : la complexité et l’uniformité sont incompatibles. On n’ira plus à l’école, mais on (se) fera (de) l’école : apprendre sera une occupation permanente et décentralisée, tantôt dans une classe, tantôt dans un atelier, tantôt devant son ordinateur, tantôt dans la nature, tantôt seul, tantôt en groupe (par forcément le même tout le temps), etc. ».

Halte aux principes d’égalité et de plaisir

Marc Halévy estime qu’il faut dès lors battre en brèche deux principes : celui de l’égalité et celui qui énonce qu’apprendre doit être plaisir : « C’est ainsi que l’on fabrique des assistés !, clame-t-il. Le principe d’égalité nie idéologiquement l’existence, en tout, d’une inégalité foncière entre les humains, dès la naissance. Tout comme notre société nie la nécessité de l’effort et du rôle de la mémorisation dans les apprentissages au nom d’une tête bien faite. Mais comment ne pas être d’abord une tête bien pleine avant de pouvoir espérer devenir une tête bien faite ? Ce qui n’empêche que l’école de demain se devra de reposer sur quatre dimensions complémentaires : la dimension corporelle ; la dimension sensible intégrant la créativité, l’intuition, la sentimentalité, l’expressivité ; la dimension intellectuelle et la dimension spirituelle : philosophie, spiritualités, éthique. »

« Afin de réaliser ce virage, insiste l’expert, l’école doit aussi être libérée des carcans procéduriers, réglementaires, bureaucratiques et fonctionnaires et autres conseillers de l’ombre. Les enseignants, eux, doivent cesser de passer du statut d’étudiant à celui de professeur sans passage par la case « une autre vie que l’école ». Il n’y aura plus de place pour les planqués, plus de nominations, les enseignants seront évalués, comme dans le privé, et ne travailleront pas uniquement aux tâches d’enseignement. Cette école nouvelle sera la plus autonome possible, pilotée comme une petite entreprise privée, avec des finalités claires, des objectifs précis, des stratégies et tactiques déterminées, des budgets contrôlés au plus juste (frugalité oblige). Bref une école responsable des résultats réellement atteints en face des objectifs consciemment acceptés », conclut-il.

Les chiffres du mauvais bulletin
Un élève sur cinq accuse un retard scolaire en primaire, un sur deux en secondaire. En région flamande, environ 15 % des jeunes quittent le secondaire sans avoir obtenu de diplôme. En région wallonne ils sont 20 %. À Bruxelles-Capitale, le taux est de 30 %.

À côté de cela :
  • Plus de 45.000 offres d’emploi pour des professions en pénurie restent non pourvues chaque année ;
  • Il manque près de 9000 informaticiens en Belgique (étude Agoria 2012) et entre 2000 à 3000 ingénieurs.
Les vérités qui dérangent

Quand discours idéologiques et incohérences font partie du quotidien des profs…

« Notre travail est supervisé par des inspecteurs et des conseillers pédagogiques qui ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde. On ne sait donc pas si le travail d’équipe que nous menons durant ces vacances pour préparer nos cours au départ d’un nouveau manuel sera ce qui est souhaité », explique ce professeur d’une école très bien cotée d’enseignement général. « On nous demande d’être très pointus au niveau des compétences et quand on arrive en délibération toutes ces exigences s’envolent : il faut faire réussir un maximum d’élèves même si les compétences ne sont pas acquises », déplore ce professeur d’une école à discriminations positives.

Le défi du multiculturel

Autre sujet particulièrement brûlant, celui de l’intégration. « Quand j’ai commencé à enseigner en 1978, la psychologue nous demandait de ne pas mettre de remarques dans le journal de classe des élèves maghrébins au motif que les mères seraient battues par leur mari, parce que responsable de l’éducation des enfants », explique cette enseignante. Aujourd’hui, on nous demande de faire réussir les filles, quels que soient les résultats, parce que sans cela elles seront battues par leur père ou par leur frère. »

« Les parents immigrés nous taxent de racisme dès que l’on fait une remarque à leur enfant. On a beau leur dire que dans une classe où il y a 80 % d’étrangers, la probabilité est forcément plus élevée de faire des remarques à un non belge, ils ne veulent rien entendre. Un papa m’a ainsi un jour menacée de me couper la tête, en joignant un mouvement de la main à la parole », raconte ce professeur. D’autres témoignent : « Certaines écoles deviennent des lieux de non-droit pour les élèves belges : les filles habillées à la mode se font traiter de putains par les élèves musulmanes, et les garçons autochtones sont sous l’emprise de caïds allochtones [immigrés] qui n’hésitent pas à rameuter leurs bandes pour leur rappeler qu’ils sont les maîtres à bord. » « Les demandes de repas halal, les dérogations pour la piscine et le cours de gym, les pressions pour l’introduction d’un cours de religion islamiste… chez nous, ça ne prend plus : on rappelle aux parents que l’école dont ils viennent de pousser la porte pour une demande d’inscription est une école catholique qui défend certaines valeurs », explique ce directeur d’une école à discriminations positives.

Source (remaniée)

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France — Projet de loi interdisant l'instruction à domicile sauf cas de force majeure

Le mauvais exemple de l’Allemagne et de la Suède qui interdisent l’instruction à la maison (sauf cas de force majeure) semble vouloir s’étendre à la France. Rappelons que l’Allemagne persécute les parents qui osent instruire leurs enfants à la maison et va jusqu’à enlever leurs enfants et mettre les parents en prison. La Suède n’est pas plus tendre.

En effet, un nouveau projet de loi a été déposé par des sénateurs français « visant à limiter la possibilité d’instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d’incapacité ».

L’exposé des motifs de ce projet de loi est assez comique. On y affirme que « L’un des buts de la scolarisation de l’enfant est sa socialisation. Celle-ci nécessite une éducation qui ait une dimension collective, qui lui permette de découvrir la diversité des conditions et des cultures des enfants de son âge et de rendre son développement plus harmonieux. Dans cet esprit, l’éducation à domicile par la famille ne peut être qu’une situation exceptionnelle, liée à l’état de santé ou à l’incapacité permanente ou temporaire de l’enfant. »

La faute de logique est assez évidente : si la scolarisation socialise en effet, rien ne prouve que ce soit la seule forme de socialisation ni que ce soit la meilleure. Les enfants de nos ancêtres étaient-ils mal socialisés ?


Selon professeur Robert Epstein, ex-rédacteur en chef de Psychology Today, la socialisation est le processus grâce auquel on apprend à s’intégrer à une communauté. La question qui se pose alors est de savoir à quelle communauté nous voulons que nos enfants s’intègrent. Beaucoup de parents se disent que l’école est cruciale pour assurer la socialisation de leurs enfants. Selon Epstein la réponse est un retentissant non, car les adolescents ne devraient pas être « parqués » avec leurs congénères en permanence. En tant que parents et société, nous voulons qu’ils s’intègrent à la communauté à laquelle ils appartiendront toute leur vie. Ils doivent apprendre à devenir adultes. À l’heure actuelle, ils apprennent pour ainsi dire tout ce qu’ils savent de leurs amis et des médias qui leur sont destinés. Cette situation est absurde, selon l’ancien rédacteur en chef de Psychology Today, plus particulièrement parce que les adolescents dans notre société sont fortement influencés par des médias frivoles et l’industrie de la mode.

Ajoutons à ces risques de mimétisme entre adolescents dans les écoles en dur (plutôt que la fréquentation d’un ensemble de personnes d’âges différents), le risque réel de formatage des valeurs des enfants ainsi captifs de l’école contrôlée par l’État. D’ailleurs, cette volonté de contrôle des enfants est apparente, en creux, dans les motifs des sénateurs français : il faut lutter contre l’instruction à domicile, car elle peut être destinée « à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux ». L’enfant est-il moins vulnérable à l’école gouvernementale ? Moins soumis à des conditionnements idéologiques ? Si les législateurs veulent empêcher un conditionnement idéologique particulier, c’est qu’ils le trouvent mauvais et qu’ils veulent y substituer leur conditionnement idéologique, car aucune éducation n’est possible sans transmission de valeurs. Dans les motifs mêmes, on voit poindre le multiculturalisme par exemple (« découvrir la diversité des conditions et des cultures des enfants de son âge ») comme valeur de la socialisation (plutôt que la vertu, le courage, la droiture, la politesse, la franchise, la gentillesse, le respect, etc.)

 

Voir aussi

Le texte du projet de loi N° 245 de la session ordinaire 2013-2014.

L’école infantilise-t-elle les adolescents ?

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Oh, non ! J'ai oublié de socialiser les enfants !

Suède — Cour d'appel retire les droits parentaux de parents coupables d'instruction à la maison

Allemagne — Mère de douze enfants emprisonnée : elle refuse pour ses enfants le cours d'éducation sexuelle au primaire

Allemagne — juge refuse la garde des enfants pour empêcher l'émigration des parents

Police allemande enlève les enfants d'une famille instruits à la maison

École à la maison en Allemagne —  Accompagnez-nous maintenant de gré ou plus tard de force »

Québec — Enfant envoyé par un juge en garderie pour le « socialiser » après que seuls les experts de la DPJ ont pu témoigner (suite : La DPJ recule après plus 3 ans d'interrogatoires, de tests et de procès : une famille recouvre sa liberté).

Des parents professionnels certifiés et diplômés

L'école, havre de socialisation — 13 % des crimes des adolescents y sont commis (plus à Montréal, voir ci-dessous.)

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Zemmour sur François Hollande et l'électorat catholique




Le féminisme de gauche et notre vie privée appartient désormais à l'empire du bien




ABCD

Le début de l’année 2014 est marqué par la volonté du gouvernement de « déconstruire les stéréotypes de genre », de façon plus insidieuse, grâce notamment au dispositif « ABCD de l’égalité », et à une série de mesures présentées dans un rapport récent du Commissariat général à la stratégie et à la prospective.


Vidéo gouvernementale : ABC de l'Egalité par EducationFrance

Si la démarche est moins frontale, l’influence des « théoriciens du genre » reste présente. Cette propagande « douce » et discrète, qui s’appuie notamment sur les recherches récentes en sciences comportementales, n’est cependant pas sans risques.

Dans cette note, l’Observatoire de la théorie du genre tient à souligner les trois principaux dangers :
  • Perturber la construction de l’identité sexuelle des enfants, en faisant disparaître tous les repères masculins et féminins de l’éducation.

  • Renforcer les inégalités entre garçons et filles en prétendant les combattre. Il est, en effet, paradoxal de constater qu’en Finlande, Suède, et Norvège, pays cités en exemple pour leur volontarisme en faveur de « l’égalité de genre », les inégalités entre garçons et filles à l’école ne font que s’accroître et qu’elles sont aujourd’hui parmi les plus importantes des pays de l’OCDE (source enquête PISA).

  • Détourner l’école de sa véritable mission au profit d’une œuvre plus idéologique.

Télécharger la note au format PDF.

Voir aussi

Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du genre

Pour le ministre de l'Éducation français, le socialisme est une religion

L'affaire Bruce/Brenda/David Reimer c. la théorie du genre




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Allemagne — Parents inquiets protestent contre l'imposition de la théorie du genre

Le 18 janvier 2014, des parents ont organisé en Allemagne, à Cologne, une manifestation contre les cours obligatoires d'éducation sexuelle version théorie du genre où, selon ces parents, les enfants dès la maternelle sont confrontés à un contenu pornographique explicite les invitant à expérimenter qui ne sont pas de leur âge.

L'organisateur Besorgte Eltern (« Parents inquiets ») annonce la présence de plus de 1000 parents lors de cette manifestation. En Suisse, les parents n'ont pas pu interdire la mise en place des cours d'éducation sexuelle dès la maternelle. En Allemagne, plusieurs parents ont déjà été mis en prison 40 jours pour n'avoir pas laissé leurs enfants suivre d'éducation sexuelle permissive au primaire. Ainsi l'éducation des enfants n'appartient plus aux parents même dans un domaine aussi intime que la sexualité. Les effets pervers de ces nouveaux projets se font ressentir chez nos voisins.

Suisse. La ville de Bâle a introduit un coffret, le « Sexbox », contenant du matériel pornographique destiné à l'éducation sexuelle dans les écoles maternelles et primaires. L'association Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire a révélé cette initiative, ce qui a « déclenché une tempête d'indignation dans tout le pays » mais qui n'a pas empêché « l'introduction dans les écoles maternelles des cours obligatoires d'éducation sexuelle dans toute la Suisse par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Dans le canton de Bâle, des « Sexbox » contenant du matériel pornographique ont été préparées à l’intention des écoles maternelles et primaires ! Des enfants dès l’âge de quatre ans auraient à subir cette sexualisation précoce. »

Allemagne. Ce 18 janvier, plus de 1000 manifestants se sont retrouvés à Cologne pour dénoncer les cours s'inspirant de la théorie du genre (le sexe construction sociale) à l'école et la détention des parents qui ont refusé de faire subir ces cours à leurs enfants. Ces absences ont valu aux parents de ces enfants d'être mis à l'amende. Les récalcitrants ont été envoyés en prison pour 40 jours. Lors de la manifestation de ce 18 janvier, les parents de huit enfants se sont adressés à la foule pour expliquer qu'ils avaient été condamnés à aller en prison pour avoir refusé ces cours d'éducation sexuelle imposés à leurs jeunes enfants. L'association Besorgte Eltern (parents inquiets) dénombre 10 parents qui ont été mis en prison. « Ce sujet concerne tous les parents. Nous ne sommes pas contre les cours d'éducation sexuelle, mais contre ces cours sur la théorie du genre qui sont dispensés dans les écoles primaires et dans les maternelles ». Les organisateurs de la manifestation — se référant à la sociologue Gabriele Kuby qui dénonce la théorie du genre — expliquent que la masturbation doit être enseignée aux enfants dès l'âge de 0 à 4 ans ce qui n'est qu'une incitation au viol des enfants toujours selon Gabriele Kuby.

Arrêtez l'éducation sexuelle obligatoire à l'école primaire
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« La théorie du sexe (le sexe comme simple construction sociale) a été démasquée comme un instrument politique du pouvoir pour détruire et déstructurer la société occidentale», explique (en allemand) les auteurs du site dewion24 qui ont soutenu la manifestation du 18 janvier. Pour Gabriele Kuby, l'Union européenne et l'ONU participent à l'imposition de la théorie du genre qui est une culture délétère. « Nous sommes de nouveau confrontés à une idéologie néfaste pour la famille », déclare Gabriele Kuby qui dénonce également un certain féminisme et qui réclame le retour du rôle de l'homme dans nos sociétés occidentales (hélas, en allemand, mais utile pour ceux qui parlent la langue de Goethe). Les associations de parents en Allemagne expliquent que la loi fondamentale n'est plus respectée, car les parents ne peuvent plus éduquer leurs enfants selon leurs valeurs.

Pétition. En outre, le land du Bade-Wurtemberg, qui vient de passer entre les mains des Verts et des socialistes (SPD), veut à partir de 2015 introduire à l'école des cours d'apprentissage de « la tolérance envers les diverses pratiques sexuelles ». L'initiative populaire « Contre le plan d'éducation 2015 de l'idéologie arc-en-ciel » a lancé avec succès une pétition pour s'opposer au projet des Verts et du SPD. Plus de 154.500 personnes ont signé la pétition à ce jour. L'association Contre le plan d'éducation 2015 explique que les enfants doivent apprendre à connaître et à refléter à l'école les pratiques des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des transgenre, des transsexuels et des intersexuels. Les Verts du Parlement du Bade-Wurtemberg dénoncent, eux, un climat intolérant contre les homosexuels et les transexuels.

Source : La Voix de la Russie

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