lundi 21 juin 2021

États-Unis — Juge suspend le programme de secours Covid de 4 milliards de dollars de Biden

Un juge fédéral américain a suspendu le programme de remise de prêt du président Joe Biden qui visait à aider les éleveurs et les agriculteurs de couleur défavorisés.

L’ordonnance en référé intervient à la suite d’un procès intenté par un groupe de plaignants qui allèguent que le programme est « raciste », car il octroie une aide aux seuls agriculteurs non blancs.

Le programme de secours Covid de Biden offre 4 milliards de dollars de remise de prêt aux agriculteurs noirs, amérindiens, hispaniques ou asiatiques. En avril, le programme est devenu la cible d’une poursuite en justice pour discrimination.

En réponse au procès, le juge de district américain William Griesbach à Milwaukee a émis le 10 juin une ordonnance d’interdiction temporaire qui suspend le programme.

Griesbach a déclaré que le programme permet au ministère de l’Agriculture des États-Unis d’accorder un allégement de la dette aux agriculteurs « sans réellement tenir compte de la situation financière du demandeur ».

Le juge a également déclaré qu’il n’y avait aucune preuve de « discrimination intentionnelle » de la part de l’USDA. Le conservateur Wisconsin Institute for Law and Liberty a déposé une plainte en avril affirmant que les droits constitutionnels des agriculteurs blancs étaient violés puisque inéligibles au programme.

« Parce que les plaignants ne peuvent même pas postuler au programme en raison de leur seule race, ils se sont vus refuser l’égale protection de la loi et ont donc subi un préjudice », indique le procès.

Adam Faust, un agriculteur invalide du Wisconsin atteint de spina bifida et aux deux jambes prothétiques, a déclaré que le programme était discriminatoire à l’égard des Blancs.

« C’était purement raciste, et je ne pense vraiment pas qu’il devrait y avoir du racisme autorisé au sein du gouvernement fédéral à quelque niveau que ce soit », a-t-il déclaré à WLUK-TV.

Faust a été rejoint dans le procès par 11 autres agriculteurs blancs du Wisconsin, du Minnesota, du Dakota du Sud, du Missouri, de l’Iowa, de l’Arkansas, de l’Oregon, du Kentucky et de l’Ohio.

L’avocat de Faust, Rick Esenberg, va encore plus loin dans ces allégations.

Les données montrent que seul 1,3 % des agriculteurs du pays sont noirs

Esenberg pense que toutes les questions raciales en Amérique ont été abordées pendant la guerre civile et le mouvement des droits civiques — et Biden ne fait que réécrire l’histoire et revisiter le passé.

« Nous avons mené une guerre civile. Nous avons eu un long mouvement pour les droits civiques pour reconnaître le principe qui figurait dans nos documents fondateurs, que nous devons tous être traités comme des individus », a-t-il déclaré.

Seul 1,3 % des agriculteurs du pays sont noirs, selon les données de l’USDA.

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Le Parti dit conservateur du Canada et l'islamophobie au Canada, ce pays « dominé par la masculinité blanche »

Récemment, nous avons été surpris par un gazouillis de Michelle Rempel Garner (ci-contre), une députée « conservatrice » fédérale de l’Alberta. À une époque, elle était une épine dans le pied de Justin & Cie.

Mme Rempel Garner réagissait au meurtre épouvantable d’une famille musulmane à London, en Ontario. Meurtre qui avait été saisi au bond, en quelques minutes par l’alliance de la gauche et des médias pour dénoncer l’islamophobie prétendue de la société canadienne même si le coupable ne semblait guère avoir le profil souhaité. En effet, un de ses amis du Moyen-Orient a déclaré au London Free Press n’avoir jamais entendu Veltman dire du mal du Moyen-Orient ou des musulmans. « Nate était un ami très proche et ne m’a jamais rien dit de mal ». Un autre ajouta : « Il n’a jamais dit quoi que ce soit de haineux à propos de quelque groupe que ce soit. » Veltman, a-t-on également appris, par la suite, était traité pour troubles mentaux.

Malgré le manque de détails prouvant l’islamophobie de Veltman si tôt après le drame, deux jours après cette tragédie, Michelle Rempel Garner s’est précipitée sur les réseaux sociaux pour clamer sa culpabilité de blanche hétéro cisgenre dans un pays patriarcal blanc.

Je m’humilie, je demande pardon et je cherche à arranger les choses.
J’ai des privilèges ; je suis cis/hétéro/blanche. Mais je suis aussi une femme qui travaille dans un système dominé par la masculinité blanche. Mais aucune excuse. Je ferai ce que je peux.


Le compte Twitter de cette députée censément conservatrice affiche désormais ses pronoms « elle/elle ».

En 2019, les commentateurs conservateurs s’étaient indignés parce que Kamala Harris, au début d’un débat démocrate, avait annoncé ses pronoms, génuflexion moderne imposée par le lobby LGBTQ2SAI+.

Moins de deux ans plus tard, une politicienne censément « conservatrice » se précipite pour afficher ses prénom, demandent pardon pour un acte dont elle n'est pas responsable (à moins de considérer que l'inaction des conservateurs en matière d'immigration de masse), s’accuse de multiples « privilèges » (cis/hétéro/blanche). 

Mme Rempel occupe déjà un poste clé dans le cabinet fantôme d’Erin O’Toole, sa précipitation à s’accuser de tous les maux chers à la gauche woke font d’elle/elle une candidate parfaite pour un poste de très grande responsabilité dans un gouvernement censément « conservateur » d’Erin O’Toole. Si toutefois, il devait être élu, ce qui n'est pas assuré.

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Sondage toujours en baisse pour Erin O’Toole après son recentrage et l’élimination de Derek Sloan 

Pour Pierre-Paul Hus, le conservatisme n’est que la gestion rigoureuse des deniers publics