Dennis Watters un des artisans du cours d'éthique et de culture religieuse et Mme Jean Morse-Chevrier, présidente de l'Association des parents catholiques du Québec, débattent avec Richard Martineau du cours ECR alors qu'une des causes en justice pour s'opposer à son opposition va être présentée à la Cour suprême.
M. Denis Watters
M. Watters avoue la nature superficielle des connaissances qui seront transmises.
On remarquera que M. Watters ne comprend pas M. Martineau quand celui-ci lui demande (à la 9e minute) si l'on peut en classe critiquer certains dérapages dans les religions, car il est bon de développer l'esprit critique des enfants.
M. Watters parle alors de dérapages dans des manuels non approuvés (mais qui peuvent et sont utilisés en classe) pour ensuite enchaîner sur le fait que le cours est un « instrument puissant pour habiliter les jeunes dans une société pluraliste », bref M. Watters avoue la dimension idéologique du programme, la transmission de connaissances n'est pas ce qui prime, mais l'habilitation à vivre dans une « société pluraliste ».
M. Watters dit se dissocier du programme ECR s'il prône le multiculturalisme. Et quelle est la preuve que ce n'est pas vrai pour cet esprit subtil ? « Le mot
Suit une question étrange de Martineau sur quel Dieu est mentionné dans la Constitution canadienne quand vient le temps de parler de la Cour suprême.
Enfin, Denis Watters, quand on lui dit que l'école va remettre en question les valeurs des parents, ne peut que se féliciter de ce fait, car il permettra aux parents de discuter du cours à la maison et de revenir sur les différentes valeurs abordées en classe. L'école, dans cette optique, n'aide plus les parents dans l'éducation de leurs enfants. Elle sert à instiller le doute chez les enfants, doute que les parents auront la chance de dissiper à la maison, s'ils en ont le temps, s'ils en ont la formation et si leur ado leur parle de ces doutes ou de ces débats en classe.
Mme Jean Morse-Chevrier
Lors de ce débat, Jean Morse-Chevrier a rappelé que le Cardinal Grocholewski, préfet pour l'Éducation catholique à Rome, a renouvelé récemment la mise en garde qu'il avait faite le 5 mai 2009 à l'égard des cours soi-disant neutres qui mettent toutes les religions sur le même pied. Mme Chevrier a déclaré que l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) appuie cette position.
Interrogée par M. Martineau, elle a dit que certaines religions ont des assises plus solides que d'autres et que pour un croyant sa religion représente la vérité. Elle a soutenu que la façon dont le programme présente Jésus, tel qu'on le retrouve dans les manuels où Jésus est « un homme qui fait jaser », serait acceptable pour un musulman, mais pas pour un chrétien pour qui Jésus fait partie de la Trinité, une notion absente du programme d'ECR.
Elle a aussi défendu la position de Joëlle Quérin, dans le sens que le programme ECR impose une idéologie. En référant au volet d'éthique du programme, elle a indiqué que les jeunes étaient appelés à considérer toutes les positions comme valables au lieu de recevoir à l'école des lignes directrices sûres pour guider leur vie. Ce qui a valu à M. Martineau de reprendre le fait que les jeunes apprenaient à l'école que la position de maman et de papa était remise en question.
Mme Chevrier a maintenu que les jeunes doivent avoir droit à un enseignement religieux à l'école en accord avec leur propre croyance et que les éléments appartenant à d'autres religions peuvent être traités à la fin du secondaire, sans que la plupart des parents s'y opposent. Cela a fait dire à M. Martineau que les enfants doivent peut-être apprendre leur propre religion d'abord. En réponse à une question, Mme Chevrier a dit que les parents aimeraient mieux ne pas avoir de cours de religion que de voir imposés à leurs enfants des contenus religieux avec lesquels ils ne sont pas d'accord. Cependant, retirer complètement la religion des écoles serait de s'en laver les mains selon elle.
M. Denis Watters
M. Watters avoue la nature superficielle des connaissances qui seront transmises.
On remarquera que M. Watters ne comprend pas M. Martineau quand celui-ci lui demande (à la 9e minute) si l'on peut en classe critiquer certains dérapages dans les religions, car il est bon de développer l'esprit critique des enfants.
M. Watters parle alors de dérapages dans des manuels non approuvés (mais qui peuvent et sont utilisés en classe) pour ensuite enchaîner sur le fait que le cours est un « instrument puissant pour habiliter les jeunes dans une société pluraliste », bref M. Watters avoue la dimension idéologique du programme, la transmission de connaissances n'est pas ce qui prime, mais l'habilitation à vivre dans une « société pluraliste ».
M. Watters dit se dissocier du programme ECR s'il prône le multiculturalisme. Et quelle est la preuve que ce n'est pas vrai pour cet esprit subtil ? « Le mot
multiculturalisme
apparaît comme un exemple parmi d'autres en cinquième secondaire » ! Bin, Denis, le mot pluraliste
que tu préfères pour qualifier le programme n'apparaît pas plus tôt !Suit une question étrange de Martineau sur quel Dieu est mentionné dans la Constitution canadienne quand vient le temps de parler de la Cour suprême.
Enfin, Denis Watters, quand on lui dit que l'école va remettre en question les valeurs des parents, ne peut que se féliciter de ce fait, car il permettra aux parents de discuter du cours à la maison et de revenir sur les différentes valeurs abordées en classe. L'école, dans cette optique, n'aide plus les parents dans l'éducation de leurs enfants. Elle sert à instiller le doute chez les enfants, doute que les parents auront la chance de dissiper à la maison, s'ils en ont le temps, s'ils en ont la formation et si leur ado leur parle de ces doutes ou de ces débats en classe.
Mme Jean Morse-Chevrier
Lors de ce débat, Jean Morse-Chevrier a rappelé que le Cardinal Grocholewski, préfet pour l'Éducation catholique à Rome, a renouvelé récemment la mise en garde qu'il avait faite le 5 mai 2009 à l'égard des cours soi-disant neutres qui mettent toutes les religions sur le même pied. Mme Chevrier a déclaré que l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) appuie cette position.
Interrogée par M. Martineau, elle a dit que certaines religions ont des assises plus solides que d'autres et que pour un croyant sa religion représente la vérité. Elle a soutenu que la façon dont le programme présente Jésus, tel qu'on le retrouve dans les manuels où Jésus est « un homme qui fait jaser », serait acceptable pour un musulman, mais pas pour un chrétien pour qui Jésus fait partie de la Trinité, une notion absente du programme d'ECR.
Elle a aussi défendu la position de Joëlle Quérin, dans le sens que le programme ECR impose une idéologie. En référant au volet d'éthique du programme, elle a indiqué que les jeunes étaient appelés à considérer toutes les positions comme valables au lieu de recevoir à l'école des lignes directrices sûres pour guider leur vie. Ce qui a valu à M. Martineau de reprendre le fait que les jeunes apprenaient à l'école que la position de maman et de papa était remise en question.
Mme Chevrier a maintenu que les jeunes doivent avoir droit à un enseignement religieux à l'école en accord avec leur propre croyance et que les éléments appartenant à d'autres religions peuvent être traités à la fin du secondaire, sans que la plupart des parents s'y opposent. Cela a fait dire à M. Martineau que les enfants doivent peut-être apprendre leur propre religion d'abord. En réponse à une question, Mme Chevrier a dit que les parents aimeraient mieux ne pas avoir de cours de religion que de voir imposés à leurs enfants des contenus religieux avec lesquels ils ne sont pas d'accord. Cependant, retirer complètement la religion des écoles serait de s'en laver les mains selon elle.
Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)