dimanche 3 mars 2013

Priorité de l'État : vous devez trouver homosexuels, bisexuels et transsexuels «normaux» !

Ce trois mars 2013, le gouvernement québécois du PQ, par l’entremise du ministre responsable de la lutte contre l'homophobie (oui, oui, c’est une priorité), monsieur Bertrand St-Arnaud, a lancé une première campagne de sensibilisation pour lutter contre « l'homophobie ». Il s’agit d’une campagne de publicité qui présente des transsexuels, des bisexuels, des homosexuels si sympathiques, si gentils, si aimables qui nous côtoieraient.   Un couple d'homosexuels, tout mignon tout plein, s’embrassent tout tendrement. Attention, pas de geste réprobateur instinctif ! Le gouvernement nous apprend d'ailleurs que 40 % des Québécois osent encore dire aux sondeurs qu'ils trouvent gênant de voir deux homosexuels qui s'embrassent en public. Il y avait donc pour le gouvernement « nationaliste » urgence.




« Phobie », médicaliser les différences d'opinion

Notons d’emblée l’emploi du mot homophobie qui s’accorde bien avec l’ambition thérapeutique de l’État mêle-tout : les gens qui n’approuvent pas l’homosexualité comme orientation auraient une « phobie », une peur maladive... Est-ce que les homosexuels qui sont dégoûtés par l’idée d'une liaison hétérosexuelle sont des hétérophobes ? Quelle est cette manie de médicaliser les préférences des gens ?

Le gouvernement minoritaire du Québec va donc dépenser de l’argent du contribuable pour convaincre ces mêmes contribuables que l’homosexualité, la bissexualité et la transsexualité sont normales. Une priorité apparemment alors que l'économie québécoise est toujours en pleine convalescence, les résultats des écoliers québécois descendent doucement dans les classements internationaux  (ici aussi) et interprovinciaux, la dette ne fait que croître...

On est donc passé en quelques années de la condamnation de la sodomie à la tolérance de l’homosexualité (c’est leur vie privée, ça fait moins de concurrents) à la volonté de rendre ce choix privé acceptable en public, tout aussi normal que l’hétérosexualité, et cela avec les deniers du Trésor public. Il s’agirait là d’une première mondiale.  Bien évidemment les thérapeutes étatistes québécois en conçoivent un certain orgueil.

Pourquoi l’État doit-il se mêler à ce point de la perception de l’homosexualité ? Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas sentir un certain inconfort devant l’homosexualité ? Ce n’est jamais qu’une aversion historique  pour l’immense majorité des cultures, sans doute pour des raisons historiques évidentes de reproduction de celles-ci.

Priorité pour l'État : régir les consciences ?

L’État doit-il vraiment régir les consciences et forcer les gens à dire en public que l’homosexualité est normale alors qu’au fond d’eux-mêmes ils n’en penseront pas moins. Quarante pour cent des Québécois qui avouent toujours ne pas être à l’aise à la vue de deux hommes qui s’embrassent en public, c'est trop visiblement. L'État pense devoir intervenir. Le retour des directeurs de conscience et des Tartuffes, payés à même nos impôts… ?

Il est d’ailleurs amusant de voir les gouvernements de gauche successifs, chantres de la diversité, de l’acceptation de l’Autre (l’immigrant, le musulman) se faire également, en reprenant leur rhétorique vis à vis des « xénophobes »,  les défenseurs du Même (l’homo), du repli nombriliste sur une sexualité identique et de vouloir normaliser le manque d’ouverture envers l’Autre sexe.

Pourquoi ces campagnes gouvernementales pour faire en sorte que les homosexuels se sentent mieux ? Beaucoup d’autres gens sont intimidés ou offensés dans la vie pour des raisons souvent indépendantes de leur volonté : ils sont trop petits, trop gros, plutôt idiots, bègues, chauves, etc.  Ils sont nettement plus nombreux que les homosexuels. Mais voilà ! Ils ne bénéficient d’aucune campagne gouvernementale, leurs lobbies sont inexistants.

Notons que, lorsque la science psychiatrique qualifie les transsexuels de malades, cela n’empêche pas le gouvernement québécois de présenter une charmante « mère » quinquagénaire transsexuelle (ci-dessous) qui fait ses courses et de nous demander si ça nous choque. Toujours agir sur l'émotionnel...




Trouble de la santé mentale, mais ça vous dérange, sale transophobe ?

Sur ses sites lancés à l’occasion de cette campagne thérapeutique le gouvernement bobo du PQ se fend d’une explication : « Bien que le manuel utilisé en pratique psychiatrique considère encore le transsexualisme (dysphorie de genre) comme un trouble de santé mentale, il est communément reconnu que c'est le corps des personnes transsexuelles qui n'est pas conforme à leur genre, nécessitant ainsi un processus de changement de sexe.  » On  ne saura pas qui est ce « on » qui reconnaît communément cette théorie. Toujours l'insinuation, l'émotion.

Cette campagne est l'une des « mesures phares » du Plan d'action gouvernemental de lutte contre l'homophobie 2011-2016, lancé par les libéraux (il n'y a pas de réelles différences avec le PQ sur les enjeux moraux, sociaux ou éducatifs). Le plan prévoit une deuxième phase à cette « campagne de sensibilisation » en 2014-2015. Ainsi, il sera possible d'aborder d'autres sujets, dont l'homoparentalité. Quel bonheur ! Encore un peu plus de propagande, euh, d’éducation citoyenne sortie directement d'officines militantes.

Prébendes pour officines

Lobbies qui ne sont bien sûr pas oubliés par le gouvernement péquiste (ah, le nationalisme et l’indépendance sont si loin !) Parmi les autres mesures déjà mises de l'avant par le ministère de la Justice du Québec, mentionnons la création d'une chaire de recherche universitaire sur l'homophobie, l'augmentation de l'appui financier aux organismes de promotion et de défense des droits des personnes de minorités sexuelles, et la mise en place d'un bureau de lutte contre l'homophobie.

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