lundi 3 janvier 2022

L'Université d'État de Californie considère abandonner les tests standardisés comme critères d'admission

Si l’université d’État de Californie donnait suite à une recommandation de son conseil consultatif d’admission, cela signerait l’abandon des tests standardisés alors que les campus du réseau universitaire s’efforcent de diversifier ethniquement leurs campus.

Dans cette photo d’archive du 15 août 2017, des étudiants traversent un portail du campus de l’Université de Californie à Berkeley

L’Université d’État de Californie est en passe de devenir le prochain grand réseau d’enseignement supérieur à éliminer définitivement les exigences d’admission sur la base de notes SAT et ACT — une décision qui risque de perturber davantage l’avenir des tests standardisés à un moment où des milliers de collèges et d’universités ont suspendu les exigences d’admission pendant la pandémie de coronavirus.

« Je suis très favorable à cela », a déclaré cette semaine le chancelier de l’Université d’État de Californie, Joseph Castro, alors qu’il s’exprimait sur l’élimination des exigences de test mentionnée pour la première fois par le Los Angeles Times. « Je veux juste que les gens sachent que je ne désire pas en tant que chancelier rendre l’accès à l’Université d’État plus difficile pour les étudiants. »

Le conseil d’administration devrait examiner en ce mois de janvier une recommandation rendue la semaine dernière par un conseil consultatif d’admission à l’échelle du réseau des campus universitaires de l’État visant à supprimer l’exigence de tests standardisés pour s’inscrire à l’université. Le conseil doit voter sur la recommandation en mars.

Si l’Université d’État de Californie éliminait ces conditions d’admission, elle rejoindrait l’Université de Californie, qui a approuvé l’année dernière un plan visant à supprimer progressivement les exigences liées aux tests SAT et ACT.

Rappelons que les tests standardisés ont été introduits au Royaume-Uni puis aux États-Unis par des penseurs de gauche qui estimaient à juste titre qu’ils aideraient à repérer des élèves talentueux dans la classe ouvrière jusqu’alors ignorés. Ces tests étaient et sont sans doute encore le meilleur ami que la classe ouvrière ait jamais eu. Il semble désormais que la race comptera davantage dans la sélection des étudiants.

Le réseau de l’Université d’État de Californie est composé de 23 campus où se répartissent 414 000 étudiants et 44 000 professeurs et membres du personnel. Ce réseau ne doit pas être confondu avec celui de l’université de Californie est une université américaine qui comprend dix campus situés dans l’État de Californie et accueille 200 000 étudiants et emploie 150 000 personnes.

Source


Trudeau : « est-ce qu'on tolère les gens » farouchement opposés à se faire vaccinés anti-Covid ?

Extrait d’un entretien très complaisant de Julie Snyder avec le Premier ministre Justin Trudeau à la Semaine des 4 Julie au sujet des personnes opposées à la vaccination le 17 septembre 2021. 

Dans cet extrait, Justin Trudeau se demande si en tant que leader, en tant qu'État on va encore tolérer les gens opposés à la vaccination.

À l’époque (mi-2021), un article de Macleans nous apprenait que « La personne typique “hésitante au vaccin” est une Ontarienne de 42 ans qui vote pour les libéraux : sondage Abacus… » Mais Trudeau n’hésite pas à faire des amalgames insultants et grossiers envers ceux qui sont farouchement opposés aux vaccins, ils ne croiraient pas dans la Science, ils seraient souvent misogynes, racistes, extrémistes, etc. 

En outre, Trudeau n’hésitait pas à parler bien haut de pandémie des non-vaccinés. Si le nombre des non-vaccinés hospitalisés était, en effet, plus important en septembre alors que la pandémie connaissait un creux et ne représentait pas un souci hospitalier majeur, on sait ce que cela est advenu depuis : il y a depuis des semaines nettement plus de doublement vaccinés hospitalisés que de non-vaccinés (et simplement vaccinés) admis à l’hôpital.

Ce carnet ne s’oppose bien sûr pas à ce que les personnes qui le veulent se fassent vacciner (plus particulièrement les personnes fragiles), mais il s’oppose à la vaccination obligatoire (plus particulièrement des enfants) et il rappelle que la vaccination — plus particulièrement face à une maladie qui est relativement peu mortelle comme la Covid — doit être librement consentie. Enfin, il regrette que l’obsession apparente autour des vaccins considérés comme la seule solution, la panacée, fasse oublier la recherche et l’utilisation de traitements précoces. 

Enfin, contrairement à ce que dit Trudeau il n’est pas évident que « oui, on va s’en sortir de cette pandémie par la vaccination », car l’efficacité des vaccins s’étiole rapidement (d’où les rappels de vaccination). Il est au moins aussi probable que l’on s’en sorte par une immunisation massive par l’intermédiaire d’un variant très contagieux comme Omicron et par le fait que nous allons apprendre à vivre avec un virus devenu endémique et traitable au cas par cas (un peu comme l’on traite les autres maladies respiratoires).

Dre Alice Desbiolles : « Le Sars-CoV-2 n'est pas un bon candidat à l'éradication » par la vaccination

Voir aussi

L'Ontario signale une efficacité négative des vaccins après 2 doses contre omicron : « Inoculation de 2 doses de vaccin anti-COVID-19 ne protège à aucun moment de l'infection à Omicron ». Après la 2e dose, l'efficacité vaccinal est de - 38 % à 120-179 jours et de -42 % à 180-239 jours. Cela signifie que les doubles vaccinés sont plus susceptibles d'être infectés que les non-vaccinés.


Le vaccinologue belge Geert Vanden Bossche explique ses réticences quant à la vaccination massive (surtout des enfants mais pas uniquement) à l'aide de vaccins non stérilisants pendant la pandémie et pourquoi alors la fameuse « immunité de groupe » ne pourrait jamais être atteinte, bien au contraire !