vendredi 2 octobre 2009

L'audition du 6 octobre à la Cour d'appel est remise !

La requête en permission d'en appeler, qui devait être entendue le 6 octobre 2008, a été remise à une date ultérieure. Ce report a été convenu entre les procureurs des différentes parties.






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Mathieu Bock-Côté et Joëlle Quérin sur le programme ECR

Mathieu Bock-Côté et Joëlle Quérin, tous deux doctorants en sociologie à l'UQAM, ont accepté l’invitation des publications universitaires et se sont rendus dans les nouveaux studios de CHOQ FM pour répondre à quelques questions. Dans cette entrevue, il a été question de plusieurs sujets :
  1. Pourquoi parler « d’une censure pluraliste » appliquée à ceux qui contestent le cours ÉCR ?
  2. Quel est le lien entre le cours d’ÉCR et la pratique des accommodements raisonnables ?
  3. Pourquoi, et à quelle fin, ce cours a-t-il été mis sur pieds ?
  4. En quoi ce nouveau cours pose-t-il problème par rapport à la conception de l’identité du Québec ?
  5. Pourquoi dire de ce cours qu’il correspond à un « endoctrinement des élèves » ?


Pour écouter cette entrevue, cliquez sur le lecteur ci-dessous.



Calendrier multiinterculturel officiel mentionné par Mathieu Bock-Côté.



Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Ou version PDF (8½″ x 11″) pour vos classes d'interculturalisme.






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Pourquoi la gauche française réchignait-elle à accorder le droit de vote aux femmes ?

Petite vidéo complément au cahier d'activités d'éthique et de culture religieuse (le cahier « Françoise David ») qui consacre quasi deux fois plus de pages au féminisme qu'à la description des diverses religions au programme. La réponse pour les gens pressés : parce que les socialistes craignaient que les femmes, sous l'emprise du clergé, ne votent trop à droite...







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Site gouvernemental sur l'ECR : cherchez l'erreur

Trouvé en décembre 2008 sur le site gouvernemental consacré au cours imposé et controversé d'éthique et de culture religieuse.

http://www.ecr.qc.ca/article.php3?id_article=416&lang=fr

La page est consacrée aux représentants de traditions religieuses présentes au Québec. Voici donc la page. Cherchez l'erreur. Nous avons ajouté le rectangle rouge comme indice.
« Voici des entrevues avec des représentants de différentes traditions religieuses qu’on trouve au Québec. Ces personnes présentent les grandes caractéristiques de leur tradition.

5 religions sur 6 ? »

Solution
Cinq traditions religieuses au Québec (plutôt que du Québec d'ailleurs) donc. Elles représentent 3,7 % de la population québécoise selon le recensement 2001 de Statistiques Canada.

Et pas d'entrevue sur le christianisme (90 % de la population québécoise se rattachent à cette tradition religieuse) ?

Voir manuels qui ont également une notion particulière du caractère prédominant de la tradition religieuse chrétienne dans le cours d'ECR qu'on nous avait promis.





Cette page après une absence de près d'un an a été remise en ligne sous un format légèrement modifié en septembre 2009, il n'y a toujours pas plus de vidéo sur la tradition religieuse de 90 % des Québécois.

Collectif citoyen pour l’égalité et la laïcité (CCIEL)

Le Collectif citoyen pour l’égalité et la laïcité à l'acronyme assez paradoxal pour des gens intolérants au fait religieux (CCIEL) exige dans sa Charte de la laïcité :

17. L’État doit interdire aux élèves des écoles publiques primaires et secondaires tout port de signes religieux ostentatoires.

[Note du carnet : Les chrétiens les enlèveront, les sikhs c'est fort douteux (affaire Multani jugée en Cour suprême), de même pour les musulmans c'est douteux (ce serait raciste et de toute façon le voile deviendrait encore plus un signe identitaire fort). S'il y a un problème avec l'immigration trop diverse, il faut revoir les politiques migratoires, pas priver les gens de libertés de religion et de choix scolaire.]

18. L’État doit mettre fin aux subventions publiques aux écoles privées confessionnelles.

[Note du carnet : Et celles qui ne seraient pas confessionnelles ? Et pourquoi les parents qui choisissent ces écoles et qui sont des contribuables comme les autres devraient-ils payer deux fois pour aller à l'école de leur choix ?]

19. L’État doit abolir le programme d’éthique et de culture religieuse (ECR).

[Pour notre part, il peut rester optionnel. Pourquoi ces laïcistes sont-ils radicalement contre le choix et donc la liberté ?]





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Les enfants de mères au foyer sont en meilleure santé

Nous n'avons pas trouvé trace de cette nouvelle dans les médias francophones.

Une étude britannique portant sur 12 500 écoliers britanniques révèle que les enfants des mères qui travaillent en dehors du foyer tendent à avoir un style de vie moins sain que ceux dont les mères restent à la maison.

Ils se nourrissent plus de nourriture industrielle, passent plus de temps devant la télé et font moins d'exercice.

Ceux dont les mères travaillent à temps partiel ont un régime légèrement plus sain, alors que les enfants des mères au foyer ont les régimes les plus nutritifs et font plus d'exercice.

Les auteurs de l’étude affirment qu'il existe une relation entre travail salarié et un style de vie qui expose les enfants à un plus grand risque d'obésité et de maladie.

Selon eux, le manque de temps serait la raison principale qui empêche de nombreuses familles où les deux parents travaillent en dehors du foyer de bénéficier d’une alimentation et d’un style de vie sains.

Ces résultats sont tirés d'une étude de 12 500 écoliers britanniques parue le 29 septembre dans le Journal of Epidemiology and Community Health. Cette étude nous apprend que les mères salariées sont plus promptes à conduire leurs enfants à l’école, que ces enfants ont plus tendance à regarder la télévision, de boire des boissons gazeuses et à manger moins de fruits et de légumes. Ceci indépendamment des facteurs socio-économiques des familles étudiées.

Dans l’ensemble, de nombreux jeunes enfants avaient acquis des habitudes qui pourraient les rendre obèses ou en surpoids.






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La rééducation des colons, des ploucs

Extrait du livre Festivus, festivus de Philippe qui me paraît opportun dans un Québec qui se distingue par son nombre de festivals, de comiques, son astronaute clown et sa volonté de transformer ses citoyens en bons multiculturels hébétés par les spectacles et la richesse de l'immigration bienfaitrice.

Signalons à ce sujet la parution d'un nouvel ouvrage qui traite du remplacement des cours de morales et religions chrétiennes par le cours ECR (et accessoirement celui de géographie, d'histoire et d'éducation à la citoyenneté) et qui a le mérite d'annoncer la couleur : École, religions et transformation du citoyen : transformations au Québec, 1996-2009 par Stéphanie Tremblay aux éditions Fides, octobre 2009.

Dans l'extrait ci-dessous, remplacer France par Québec, ploucs par colons ou habitants ou encore Québécois encore trop de souche.
« Le travail incessant de l’époque est la rééducation des “ploucs”, le reconditionnement par toutes les salopes dominantes des derniers rétifs issus de la “France moisie”. Qui n’a sans doute été appelée salopement ainsi que parce qu’elle opposait une sorte de résistance informe aux élites, qui en ressentaient un légitime agacement.

“Laissez les rustres en paix !” lançait Gombrowicz en 1958 à des interlocuteurs de gauche scandalisés. “Laissez les gens vivre”, disait-il encore (ce qui finissait logiquement par lui attirer cette remarque : “Vous ne seriez pas fasciste, par hasard ?”).

Laisser les rustres en paix est une chose absolument impossible, que l’élitocrate hystérique n’envisage pas un seul instant. Parce que cela signifierait qu’il pourrait encore subsister, ici ou là, des traces, même très dégénérées, de l’ancienne vie spirituelle, c’est-à-dire aussi — car la vie spirituelle, c’est l’autre nom du jugement — une capacité résiduelle de juger extrêmement dangereuse pour le programme de contrôle et de soumission festifs qui s’étend partout, et qui a pour vocation d’incarner le nouveau maintien de l’ordre.

Les hommes des nouvelles élites n’ont rien à voir avec ce que l’on appelait ainsi autrefois. Ce sont, je l’ai déjà écrit il y a bien longtemps, des matons. Des matons de Panurge. Eventuellement déguisés en mutins de Panurge. Avec des clochettes et un nez rouge. Et qui veillent à la mutation du reste de l’espèce, c’est-à-dire des “ploucs”, qu’ils espèrent transformer au plus vite en mutés de Panurge.

Cette besogne se poursuit sans relâche dans tous les domaines, et le but est d’obtenir que le “plouc” n’ait plus une seule idée à soi, ni d’autres désirs que ceux qui ont été sélectionnés par les nouvelles élites mondialisées.

Il n’est pas question de laisser le rustre en paix parce que cela signifierait que pourraient encore perdurer, dans des coins obscurs, d’inquiétantes radicalités, des singularités, des antagonismes, peut-être des souverainetés, et même des pensées magistrales.

De tout cela il subsiste des traces, bien sûr, même quelquefois de beaux vestiges, mais ils sont cernés de toutes parts, on les travaille de toutes les manières, par toutes les techniques et tous les procédés.

Quand la détestable cinéaste Coline Serreau, par exemple, déclare fièrement que tous ses films sans exception “parlent du patriarcat et de sa destruction, seule évolution possible pour l’humanité, dans le sens où ce système détruit toute l’humanité”, on est là face au maton de Panurge en train de bêler sa peur et sa haine, et on peut en déduire que ce fameux patriarcat mythique constitue désormais l’une de ces radicalités, l’une de ces inquiétantes singularités, l’un de ces antagonismes lumineux et résiduels que les cagots criminels de l’élitocratie redoutent si fort, et qu’il a, contrairement à ce que croit la cinéaste susnommée, tout l’avenir devant lui en tant que facteur d’échec potentiel par rapport au programme d’asservissement des matons de Panurge.

Ce qui ne signifie pas qu’il gagnera, au contraire ; mais, sous une forme ou une autre, à divers moments, et de manière imprévisible, il grippera la machine, il en fera surgir les ridicules, il la poussera à s’énerver et à se contredire, peut-être même à se dévorer elle-même. »

Philippe Muray,
Festivus festivus,
« Ces bourreaux barbouilleurs de lois »,
Septembre 2001,
Fayard, Paris, paru en 2005