vendredi 8 mars 2024

Québec — Baisse de 3,4 % des naissances et de 5,3 % du taux de natalité en 2023 p/r à 2002

Selon les derniers chiffres de l’Institut de la Statistique du Québec, il serait né en 2023 80 700 nourrissons par rapport à 77 950 en 2022, soit une baisse de 3,4 %. Le nombre de naissances est quasiment égal à celui des décès en 2023 : 77 950 et 77 550 respectivement.


Étant donné la forte augmentation de la population québécoise due à l’immigration de masse, le taux de natalité calculé sur la base de 1000 habitants (‰) a baissé de manière plus importante et est passé de 9,3 ‰ en 2022 à 8,8 ‰ en 2023 soit une baisse de 5,3 %. C’est-à-dire que s’il naissait 9,3 bébés pour 1000 habitants du Québec en 2022, il n’en est plus né que 8,8 % en 2023.

Le gouvernement Legault n’a pas commenté ces chiffres et n’a annoncé aucune politique nataliste (les garderies pour jeunes enfants sont des mesures visant non pas à augmenter la natalité, mais à assurer le retour des femmes au travail, elles discriminent contre les familles traditionnelles qui voudraient garder par elles-mêmes leurs enfants en bas âge, car elles ne reçoivent aucune aide à ce titre contrairement aux femmes qui confient leurs enfants à des tiers).


  




Nouveau calendrier liturgique : le 8 mars, Journée de la femme, oui mais quelle femme ?

Mathieu Bock-Coté se penche sur la question.

Le Planning familial et son lexique :

De Mathieu Bock-Côté dans le Journal de Québec :

Sous la pression de la théorie du genre, qui laisse croire que le masculin et le féminin sont de pures constructions sociales, elle affirme désormais qu’il suffit de se dire femme pour être reconnue comme telle, sans égards à la réalité biologique d’une personne, sans égard à ce qu’on appelait autrefois la nature sexuée. Le néoféminisme s’appuie sur la théorie du genre.

Ainsi, dans plusieurs pays, il n’est plus nécessaire de connaître une opération de changement de sexe pour que l’État reconnaisse la nouvelle « identité de genre » d’un individu. Il suffit de réclamer une modification administrative, car il existerait une telle chose qu’un droit à l’autodétermination de genre.

On connaît la réflexion de Simone de Beauvoir, selon laquelle on ne naît pas femme, mais on le devient. C’était évidemment absurde. Mais poussons cette absurdité jusqu’au bout : si on ne naît pas femme, mais on le devient, pourquoi le deviendrait-on, puisque le féminin serait une fiction idéologique à déconstruire ? Notre époque rend les choses compliquées, non ?

Tout cela pose de vraies complications dans la vie pratique.

Comment appliquer des mécanismes de parité, par exemple, si n’importe qui peut s’autoproclamer femme, selon son bon caprice ?

Comment réserver certains postes aux femmes dans les conseils d’administration si, encore une fois, on ne peut plus présumer de l’identité de genre de personne ?

Que faire du sport féminin ? Faut-il l’ouvrir aux femmes trans ?

Et que faire des prisons pour femmes, si un prisonnier masculin peut se déclarer femme et y réclamer une place ?

L’Écosse vient de le découvrir. Un détenu masculin reconnu coupable de viol sur deux femmes se présentait désormais comme une femme et réclamait d’être enfermé avec d’autres femmes. Le gouvernement, d’abord favorable à cela, a dû reculer.

Enceint ?

Prenons le problème autrement : que faire quand une femme qui se déclare désormais homme, donc homme trans, mais qui conserve ses organes génitaux féminins, tombe enceinte ? Doit-on dire qu’il s’agit d’un homme enceint ? Cet homme enceint devra-t-il aller voir régulièrement son gynécologue ? Dire que ce sont les femmes qui portent les enfants, est-ce discriminatoire ? Posons la question : la théorie du genre ne vole-t-elle pas aux femmes leur journée en proposant une définition absolument désincarnée de la femme ?

Ne sachant plus ce qu’est la femme, on ne sait donc plus quels sont ses droits.

Québec : « M », « F » ou « X » sur les cartes d’identité


Au Québec, le gouvernement Legault autorise désormais l’inscription d’un « X » pour la mention du sexe présente sur les pièces d’identité, le permis de conduire et la carte d’assurance maladie.

La province avait déjà adopté, en juin 2022, un texte visant à autoriser la population québécoise à modifier le sexe apparaissant dans les documents d’état civil, pour faire inscrire la lettre « X », plutôt que « F » ou « M ». Un changement déjà effectué par 530 personnes. Toutefois, il était toujours impossible de faire inscrire un « X » sur les cartes d’identité.

En décembre dernier, le gouvernement Legault avait annoncé qu’aucune décision ne serait prise sur le sujet avant 2025. En effet, il indiquait attendre « qu’une décision soit rendue par son comité de sages sur l’identité de genre ». Un avis remis avant la finalisation du rapport final.

« Devant le consensus dégagé et partagé par le comité, le gouvernement du Québec consent à ce que le marqueur X puisse maintenant être apposé sur les cartes d’assurance maladie et les permis de conduire », a déclaré le cabinet de la ministre de la Famille, Suzanne Roy.


C’est la dernière juridiction canadienne à avoir pris une telle mesure. Les autres l’ont fait avant 2022.

Voir aussi

Pr René Ecochard : « Il n’y a pas d’être humain asexué »

Féminisme 2012 : changer les règles d'accord grammatical (rappel)

Après l'élimination unilatérale de « mademoiselle » sur les formulaires officiels français, les féministes hexagonales ont décidé de s’attaquer aux règles d’accord de la langue française qui veulent que « le masculin l’emporte sur le féminin ».

Affiche soviétique  de 1932
contre les femmes au foyer (*)

« Quand on apprend aux enfants que "le masculin l'emporte sur le féminin", on leur transmet un monde de représentation où le masculin est considéré comme supérieur au féminin. On leur inculque, consciemment ou non, l'idée de la supériorité d'un sexe sur l'autre », expliquent les associations dans un communiqué. « En la réhabilitant aujourd'hui, nous voulons offrir une nouvelle liberté à la langue. Nous voulons bousculer les esprits, les libérer d’habitudes acquises qui soutiennent le sexisme. »

Aider financièrement  toutes les femmes par contre, même celles qui gardent leurs enfants à la maison et qui sont fortement pénalisées à cause de leur choix n'est pas un combat important, pas une priorité apparemment. Il faut rappeler que ces mères ne reçoivent pas les très grosses subventions accordées à celles qui confient leurs enfants à des tiers syndiqués.

Mais bon, les femmes au foyer sont des femmes rétrogrades... On peut les punir et passer à des choses importantes comme le changement des règles grammaticales...



Éric Zemmour : les petites filles de 8 ans en classe, bonjour mesdames...?
Les féministes sont devenues folles.



Les féministes veulent qu'on se préoccupent des décrocheuses, car on parlerait trop des garçons...







(*) Traduction de l'affiche soviétique : « Le 8 mars, jour de l'insurrection contre l'esclavage des travailleuses de cuisine. À bas l'oppression et la mesquinerie de la vie domestique ! »

8 марта - день восстания работниц против кухонного рабства. Долой гнет и обывательщину домашнего быта!