dimanche 3 mai 2020

Angleterre — gouvernement considère interdire les chirurgies transgenres pour les mineurs

Le 22 avril, le Daily Telegraph, un des grands journaux du Royaume Uni, a publié cette histoire : « Les enfants trans ne pourront pas avoir de chirurgie pour changer leur sexe, a déclaré le ministre de l’égalité ».

Liz Truss (ci-contre) est la ministre pour les femmes et l’égalité au sein du gouvernement conservateur du Premier ministre Boris Johnson. Johnson lui-même a été le Premier ministre depuis juillet, et a été victorieux avec une large majorité lors de la récente élection de décembre 2019.

Boris Johnson est l’ancien maire de Londres et il a une réputation d’être un franc partisan des demandes des LGBT.

Liz Truss s’est donc présentée récemment au Comité parlementaire sur les femmes et l’égalité en tant que ministre des Égalités pour présenter un mémoire comprend sur la question transgenre et la réforme — reportée, peut-être définitivement — de la loi sur la Reconnaissance du genre.

Les remarques d’ouverture de Truss au comité étaient intéressantes et méritent l’attention, car elle a choisi d’aborder l’aspect le plus controversé de ce débat : les enfants.

Il est désormais largement admis qu’on assiste à une augmentation significative du nombre d’enfants se présentant dans les hôpitaux publics anglais qui traitent les transgenres. Certains — pas tous — de ces enfants se verront prescrire des médicaments bloquant la puberté puis, plus tard dans la vie, un traitement hormonal et une intervention chirurgicale.

Cela inquiète beaucoup de gens qui se demandent si les enfants sont capables de donner un consentement éclairé approprié pour des interventions médicales qui peuvent avoir des effets durables et parfois inconnus. C’est ainsi que les médicaments bloquant la puberté (non conçus à cette fin) donnés aux enfants peuvent réduire la fertilité à l’âge adulte. Parmi certaines militantes féministes et parents inquiets qui ont cherché à sensibiliser le public à ces questions, il existe un aphorisme : « Un enfant transgenre c’est comme un chat végétarien. On sait qui prend vraiment les décisions. »

La ministre Truss a déclaré que le gouvernement veut s’assurer que les gens âgés de moins de 18 ans sont « protégés de décisions qu’ils pourraient prendre [sous pression] et qui sont irréversibles dans le futur. »


Les études révèlent que 80 % des enfants qui remettent en question leur sexe finissent par s’identifier avec le « sexe de leur naissance » avant qu’ils atteignent l’âge de 18 ans. Sachant cela, pourquoi est-ce que le gouvernement du Canada permet-il aux enfants de subir une chirurgie de changement de sexe ?

Le projet de loi C-16 de Trudeau a enchâssé l’idéologie du genre dans la Loi canadienne sur les droits de la personne. Selon le candidat à la présidence du Parti conservateur du Canada, Derek Sloan, « Le projet de loi C-8 récemment proposé rendra possible pour les parents canadiens d’être emprisonnés simplement parce qu’ils essaient d’aider leur enfant à résoudre des problèmes de dysphorie de genre. C’est le projet de loi des libéraux de la prétendue “interdiction de la thérapie de conversion”, un projet de loi qui, en tant que Premier ministre, je vais voter contre. Aux yeux des activistes sociaux, aider un enfant à accepter le corps avec lequel il est né a été criminalisé en tant que “thérapie de conversion”, tout en donnant au même enfant des hormones artificielles et une chirurgie plastique pour les mutiler est célébré comme une “affirmation du genre”. »


Sources : Sky News, Spectator