vendredi 30 novembre 2012

L'école de l'État « n'a pas suffisamment travaillé sur les mentalités »

Remarques franches de la part de la ministre française des Droits des femmes.

« C'est le rôle de l'école que de véhiculer des valeurs, c'est le rôle de l'école de venir contrecarrer que la société envoie en permanence qui sont des messages d'inégalités, de stéréotypes. L'école trop souvent conforte les schémas et les stéréotypes nous lui demandons de les contrecarrer ».

L'inégalité est d'abord la différence (tant valorisée par ailleurs) entre l'homme et la femme. Les stéréotypes la culture. La ministre veut changer la mentalité et la culture des élèves captifs de l'État.

Afin de lutter contre ces prétendues inégalités, un enseignement idéologique supplémentaire, cette fois à l'égalité entre les filles et les garçons va être mis en place « dès la dernière section de maternelle jusqu'à la fin de la primaire ». Cela doit être mis en œuvre dans cinq académies [grandes commissions scolaires] différentes à titre expérimental dans les mois à venir, « puis généralisé l'année suivante ».

« On est en 2012, on regarde les chiffres, tout est inscrit dans la loi et pourtant les inégalités sont bel et bien là. On est très loin du compte. L'égalité réelle, c'est une génération dans laquelle on va regarder pourquoi les lois ne s'appliquent pas, on rentre dans le dur des choses. On comprend très vite que les lois ne s'appliquent pas parce que on a eu beau adopter des textes on n'a pas suffisamment travaillé sur les mentalités. Ce qui est a la racine des inégalités, c'est un certain nombre de stéréotypes, de constructions qui enferment chaque sexe dans un rôle préétabli ».

L'indifférenciation donc comme dernier Grand Soir...

Rappelons cette autre idée de cette ministre de la gauche sociale pour banaliser l'homosexualité à l'école. Pour cette ministre des Droits des femmes (des femmes!) il faut mentionner systématiquement l'orientation sexuelle des personnages historiques dans les manuels, enfin uniquement le mentionner quand ils sont des homosexuels :
« Aujourd'hui, ces manuels s'obstinent à passer sous silence l'orientation LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur œuvre comme Rimbaud. »
Pour Le Nouvel Observateur, de gauche, cette petite phrase n’aurait pas tant fait réagir, si la porte-parole du gouvernement avait fait l’économie d’un mot. Un seul. L’adverbe "même". Parce que, s’il paraît normal d’évoquer l’homosexualité d’un auteur ou d’un personnage historique dès lors que son orientation sexuelle éclaire son œuvre ou la trajectoire d’un personnage, pourquoi s’y intéresser dans le cas où cela n’aurait eu aucune incidence connue ? Car, en plaçant l’adverbe "même", Najat Vallaud-Belkacem entend bien systématiser cette mention, même si cela ne venait pas à éclairer le passage enseigné.




« Ils ne savent pas quoi faire pour rétablir la compétitivité industrielle de la France, mais ils veulent changer les programmes. C'est toujours la même chose. Je rassure la ministre : les livres sont déjà de la propagande. Ça continue. Ils veulent faire la promotion de l'homosexualité. »


Voir aussi

Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du genre





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