Au retour de la semaine de relâche, les élèves de l’école primaire devront porter en tout temps le masque de procédure, y compris en classe, dans les établissements situés en zone rouge. Au moins un syndicat (l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal) a fait pression sur le Ministère de l'Éducation pour prendre cette mesure décriée par de nombreux parents et des pédiatres.
Le Dr Jean-François Chicoine, pédiatre au CHU Sainte-Justine, se prononce sur cette nouvelle mesure imposée par le Gouvernement du Québec.
«Le masque est très désagréable, pour les adultes et les enfants. Évidemment, certains parents transposent leur anxiété à leurs enfants. Au-delà de 10 ans, les enfants fonctionnent à peu près comme les adultes. Une question légitime : que se passe-t-il avec un enfant de six ans qui porte un masque toute la journée? À cet âge, l’enfant n’est pas complètement régulé à propos de ses comportements et de ses émotions. La pensée logique commence seulement vers 7 ans. Je trouve que le port du masque obligatoire a été annoncé de façon débonnaire.»
Une pétition a été lancée contre cette imposition qui ne semble pas fondée sur des preuves (voir les juridictions qui n'imposent pas cette mesure et n'ont pas vu plus d'éclosions qu'ailleurs dans les écoles). Elle a rassemblé plus de 26.000 signataires.
Voir aussi
Lettre ouverte à monsieur Francois Legault et monsieur Jean-François Roberge - Collectif-Parents Québec
En Italie, des parents ont réussi à faire annuler cette obligation. Extraits d'un article du Corriere del Veneto:
Le décret ministériel ne doit plus imposer l'obligation de porter un masque à l'école pour les enfants et pré-adolescents de moins de 12 ans. C'est le Conseil d'État qui s'est exprimé sur l'appel présenté par deux parents de Bolzano [Nord-Est de l'Italie près de l'Autriche] contre la présidence du Conseil des ministres, le ministère de la Santé, le Intérieur et éducation, la province autonome de Bolzano et le directeur de l'école fréquentée par sa fille. Une fillette de 9 ans en parfaite santé qui, ces derniers mois, avait commencé à manifester inconfort et difficultés respiratoires liés à l'utilisation prolongée du masque porté en classe pendant de longues heures, comme l'exige l'arrêté du Président du Conseil des ministres du 3 novembre dernier. Les parents inquiets avaient emmené l'enfant chez un cardiologue et un pneumologue : à la suite d' examens spécifiques, tous deux avaient détecté des valeurs anormales et inquiétantes d'oxygénation, de tension artérielle et de fréquence cardiaque . Les valeurs qui avant de porter le dispositif de protection étaient tout à fait normales mais se sont fissurées de manière alarmante pendant la période d'utilisation du masque, pour revenir se stabiliser après l'avoir retiré.
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« Il
y a une augmentation de l’anxiété [chez les jeunes] dans nos cabinets,
on voit que le recours à la médication augmente. La toxicomanie bat des
records et on ne parle pas de l’usage pathologique de l’Internet », a
fait savoir lundi le Dr Jean-François Chicoine, pédiatre au CHU
Sainte-Justine et porte-parole de l’Association
des pédiatres du Québec. Or, selon celle-ci dernier, les jeunes sont
devenus des cibles faciles pour rassurer la population, inquiétée par le
discours gouvernemental sur la résurgence des infections.
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