lundi 24 novembre 2014

Instruction en famille — Atelier internet sur le post-secondaire


Vous instruisez vos enfants à la maison et vous vous demandez ce qui se passe après l’école secondaire ? Êtes-vous confus sur les différentes options ? Êtes-vous incapable de participer aux ateliers ? Nous avons la solution !

L’Association d’enfants scolarisés à la maison (AESM) est fière de vous présenter un atelier en ligne sur les options postsecondaires donné par Sylvie Crasci.

Cet atelier internet sera offert en français et est payable via PayPal (des questions en anglais pourront être posées). Cliquez sur le lien pour effectuer le paiement sur le site sécurisé de PayPal. Un courriel de confirmation vous sera envoyé 24 heures après réception du paiement. Si vous n’avez pas reçu de confirmation après ce délai, veuillez faire parvenir un courriel au: inscription@ecolemaisonlanaudiere.org.

Quand ? mercredi, le 26 novembre 2014 de 19 h à 21 h

Où ? Internet (le lien vous sera envoyé avant la présentation).

Coût ? 5 $ par participant payable par PayPal


Si vous connaissez quelqu’un qui pourrait bénéficier de cet atelier, n’hésitez pas à transmettre cette invitation.

info@ecolemaisonlanaudiere.org




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Obligation d'instruction au Québec : rappel des textes de loi


LOI SUR L'INSTRUCTION PUBLIQUE

14. Tout enfant qui est résident du Québec doit fréquenter une école à compter du premier jour du calendrier scolaire de l'année scolaire suivant celle où il a atteint l'âge de 6 ans jusqu'au dernier jour du calendrier scolaire de l'année scolaire au cours de laquelle il atteint l'âge de 16 ans ou au terme de laquelle il obtient un diplôme décerné par le ministre, selon la première éventualité.
1988, c. 84, a. 14; 1990, c. 8, a. 2.

15. Est dispensé de l'obligation de fréquenter une école l'enfant qui:
1° en est exempté par la commission scolaire en raison de maladie ou pour recevoir des soins ou traitements médicaux requis par son état de santé;

2° en est exempté par la commission scolaire, à la demande de ses parents et après consultation du comité consultatif des services aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage établi en application de l'article 185, en raison d'un handicap physique ou mental qui l'empêche de fréquenter l'école;

3° est expulsé de l'école par la commission scolaire en application de l'article 242;

4° reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui, d'après une évaluation faite par la commission scolaire ou à sa demande, sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l'école.

Est dispensé de l'obligation de fréquenter l'école publique, l'enfant qui fréquente un établissement régi par la Loi sur l'enseignement privé (chapitre E-9.1) ou un établissement dont le régime d'enseignement est l'objet d'une entente internationale au sens de la Loi sur le ministère des Relations internationales (chapitre M-25.1.1) qui dispensent tout ou partie des services éducatifs visés par la présente loi.

Est également dispensé de l'obligation de fréquenter l'école publique l'enfant qui fréquente un centre de formation professionnelle ou reçoit un enseignement dans une entreprise qui satisfait aux conditions déterminées par le ministre en application du règlement pris en vertu du paragraphe 7° de l'article 111 de la Loi sur l'enseignement privé.

En outre, la commission scolaire peut dispenser un de ses élèves, à la demande des parents de ce dernier, de l'obligation de fréquenter une école pour une ou plusieurs périodes n'excédant pas en tout six semaines par année scolaire pour lui permettre d'effectuer des travaux urgents.

1988, c. 84, a. 15; 1990, c. 8, a. 3; 1992, c. 68, a. 143; 1994, c. 15, a. 33; 1996, c. 21, a. 70; 1997, c. 96, a. 9.




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Manque de choix dans le public : des parents en colère


Le phénomène des fausses adresses est bien connu dans certaines écoles de la Commission scolaire de Montréal. Un problème qui crée de la tension entre des parents parce que les écoles qui ont la faveur des parents manquent déjà de place.

Radio-Canada indique que la situation est relativement simple. Des parents de l’extérieur du territoire où se situe une école publique avec un projet éducatif qui leur plaît souhaitent que leur enfant la fréquente. Ces parents demandent donc à des résidents du quartier de l’école visée la permission d’utiliser leur adresse pour y avoir accès.

Une manœuvre qui va à l’encontre du règlement de la CSDM.

Pour la société d’État, le problème est important : des écoles sont surpeuplées et un enfant inscrit à l’aide d’une fausse adresse peut prendre la place d’un autre qui lui, habite réellement le quartier. Apparemment, il n’est pas envisagé d’agrandir les écoles au profil recherché ou d’offrir plus d’écoles avec ce genre de projet éducatif.

À la Commission scolaire de Montréal, on est bien au fait de la situation, surtout présente dans les écoles St-André-Apôtre (Ahuntsic), Saint-Marc (Rosemont) et Louis-Colin (Ahuntsic). « Ça peut toucher même du personnel de l’établissement qui font des fausses adresses, je peux comprendre que ça peut être une petite bombe », explique Manon Bergeron, directrice de l’organisation scolaire à la CSDM.

Des parents semblent prêts à aller très loin pour que leur enfant fréquente l’école qu’ils désirent. Dans le quartier Ahuntsic, des demandes écrites ont circulé dans les boîtes aux lettres. Un résident de la rue Tolhurst a été sollicité pour qu’il prête son adresse. « J’ai été surpris de lire cette lettre-là, en fait j’ai lu qu’il voulait utiliser mon adresse. Je n’ai pas trouvé ça correct et je n’ai pas fait suite à cette lettre », raconte-t-il.

Les directions d’école n’ont pas l’intention de mener une vaste enquête pour dénicher les tricheurs. Sur le formulaire d’inscription, la CSDM a ajouté récemment que toute demande incluant une fausse adresse serait rejetée. Pour l’instant, c’est essentiellement la délation qui permet d’identifier les fausses adresses. Par exemple, à l’école Saint-Marc, un parent en a dénoncé un autre. « Je vous dirais que c’est délicat, mais c’est important que les gens sachent ça. On fait pas d’enquête pour vérifier chaque adresse », explique France Vézina, directrice de l’école Saint-Marc.




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