vendredi 11 janvier 2019

Table ronde 16 janvier « L’éducation sexuelle au Québec, de la controverse à la solution »


Entraide Bois-de-Boulogne vous invite cordialement à assister à une table ronde sur :


« L’éducation sexuelle au Québec, de la controverse à la solution »


qui sera donnée par :


Raouf Ayas
Médecin

et

M. l’abbé Robert J. Gendreau
Directeur au Service de pastorale liturgique, Archevêché de Montréal



Le Gouvernement du Québec impose un programme d’Éducation sexuelle de la maternelle à la 5e année du secondaire. Plusieurs croient qu’un besoin existe. Pourtant, des milliers de parents ont signé une pétition pour s’y opposer. Les écoles n’arrivent pas à donner leurs cours face au refus des professeurs.

Pourquoi tant de résistance ?

Venez à cette table ronde pour comprendre la problématique et trouver des solutions.

Nous allons proposer une stratégie et un outil pour les parents qui se sentent interpellés.



Mercredi 16 janvier 2019

Au Centre des Loisirs de Saint-Laurent
1375, rue Grenet, salle 225AB, Saint-Laurent


19 h 30 : rafraîchissement
20 h : panel
20 h 45 : période de questions



Y a-t-il une meilleure façon de parler de l'éducation sexuelle ? Un parent montréalais le pense


On trouvera ci-dessous la traduction d’un article de CTV sur l’opuscule écrit par le Dr Ayas et l’abbé Gendreau. 

On remarquera la différence de ton et d’angle avec la presse francophone québécoise : CTV interroge le père de trois enfants (ci-contre) et le laisse parler... ! On n'insiste pas ici sur le fait qu'un curé a osé être le coauteur de l'opuscule en convoquant immédiatement des bataillons lubriques de curés pédophiles comme ceux qui hantent la « réflexion » hallucinée de Sophie Durocher. CTV ne produit pas un article partial et partisan comme Radio-Canada ou l’article indigent de la Presse.

Un parent montréalais a réécrit le programme d’éducation sexuelle du Québec pour refléter ses propres valeurs — et la version remaniée est classée en première place dans sa catégorie sur Amazon.ca.

Raymond Ayas, père de trois jeunes enfants, s’est dit préoccupé par le fait que de nombreux sujets liés à l’éducation sexuelle sont présentés à des enfants trop jeunes.

« En tant que parent religieux, je crains que la manière dont certains documents ou contenus de cours seraient dispensés puisse être contraire à ma foi ou à ma vision du monde », a-t-il déclaré à Global News.

Ces sujets sont importants et doivent être abordés, mais la façon dont le gouvernement veut le faire ne convient pas nécessairement à mes enfants. »

Il a recréé le document avec l’aide de son père, le docteur Raouf Ayas, et du père Robert J. Gendreau.

Le livre intitulé Réflexions pour susciter le dialogue parents/enfants sur le programme Éducation à la sexualité du ministère de l’Éducation du Québec : de la maternelle à la 3e année du primaire - n’est disponible qu’en français à l’heure actuelle, mais c’est déjà un succès de librairie sur Amazon.ca

Lors d’une conférence de presse à Montréal, le Premier ministre du Québec, François Legault, s’est dit en désaccord avec le guide alternatif. [Note de carnet : on ne peut que se demander s’il l’a lu...]

« Je suis très heureux de voir que nous aurons des cours d’éducation sexuelle dans toutes nos écoles et je pense que tous les enfants doivent suivre et suivre ces cours », a-t-il déclaré.

Ayas dit que le plan est également de publier des volumes pour la 4e à la 6e année, ainsi que pour le secondaire, dans les deux langues officielles.

« Une fois que nous avons étudié le programme, nous avons réalisé qu’il y avait des problèmes », a-t-il déclaré.

« Par exemple, essayez de trouver le mot “amour”. Il n’apparaît nulle part. Pour une personne croyante, je vois la relation [conjugale] comme étant fondée sur l’amour. Où est l’amour dans tout cela ? Où est la relation ? »

Ayas soutient que les parents doivent être davantage impliqués dans le dialogue sur le sexe avec leurs enfants.

« En tant que chrétien, l’amour est à la base de notre foi. Comment pouvez-vous retirer ceci de la partie la plus intime de la vie ? Nous avons dû le remettre [dans notre version du programme] », a-t-il expliqué.

« D’où vient un enfant ? Il est le fruit de l’amour. Ils viennent parce qu’ils étaient désirés. C’est l’élément qui manquait. »

Il insiste également sur le fait qu’il ne souhaite en rien interdire l’éducation sexuelle.

« Je pense que le gouvernement veut ce programme. Il y a un besoin d’éducation sexuelle, et nous le reconnaissons et voulons l’accepter », a-t-il déclaré à Global News.

« Nous n’incitons pas les gens à adopter cette attitude cavalière et à tout rejeter. Nous espérons que les parents parleront avec les enseignants et, surtout, avec leurs enfants. »