vendredi 16 octobre 2020

« L’État devrait agir sur l’école publique perméable à l’islamisation. Tous les djihadistes français en proviennent. »

Le gouvernement français entend lutter contre « le séparatisme » (euphémisme macronien pour désigner l’islamisme) en contrôlant davantage les écoles non subventionnées et en interdisant l’école à la maison. Anne Coffinier, présidente de l’association Créer son école, défend la liberté scolaire et répondait à la revue France catholique (extraits) : 
 
Parmi les moyens de lutter contre le «  séparatisme  » mis en avant par le gouvernement, l’interdiction de l’enseignement à domicile (sauf exceptions). Qu’en pensez-vous ? 
 
Anne Coffinier : Le Président Macron a comparé la radicalité de ce choix avec les lois Jules Ferry de 1882 ! Tous les parents perdraient leurs droits à instruire eux-mêmes leurs enfants, sauf à ce que ces derniers soient handicapés. Si les parents sont par priorité les éducateurs de leurs enfants, cette mesure ne peut que choquer profondément. C’est un recul non seulement de la liberté d’enseignement ou de la liberté religieuse, mais aussi et surtout de la liberté personnelle. […]  
 
Où l’État devrait-il agir ? 
 
Sur l’école publique, dont la perméabilité à l’islamisation a été dénoncée clairement par les ouvrages des députés F. Pupponi, E. Diard, et de l’inspecteur général J. P. Obin. 97 % des musulmans y sont scolarisés, c’est donc là qu’il faut agir, d’autant que, comme l’indiquait Hugo Micheron, la quasi-totalité des djihadistes français en proviennent, hélas ! L’État doit aussi renforcer son contrôle des secteurs informels où se développent des écoles clandestines, comme les cours de langue ou les cours de soutien scolaire. Et pour finir, contrôler les écoles musulmanes sous contrat, qui relèvent de l’obédience de l’ex-UOIF donc des Frères musulmans. Plus largement, le colloque du 14 octobre que la Fondation Kairos pour l’innovation éducative organise à l’Institut de France, se donne justement pour but de répondre à cette question.

Le colloque en question :

Une école ambitieuse, meilleur antidote au séparatisme ?

La fondation Kairos, abritée à l'Institut de France, a été créée le 18 juin dernier. Présidée par le Ministre Xavier Darcos, elle a été fondée par Anne Coffinier, Cédric de Lestrange et Chantal Delsol. Elle soutient et promeut les écoles libres qui adhèrent à ses valeurs, et qui oeuvrent à la préservation de notre patrimoine culturel comme aux innovations les plus porteuses. Mercredi 14 octobre dernier, la Fondation Kairos organisait (déjà !) son premier colloque sur le thème du séparatisme et le rôle de l'école. Ce colloque a réuni des personnalités très différentes, aux parcours variés, tous habités par l'idée que l'école a un rôle essentiel à jouer pour sauvegarder l'excellence française, fer de lance de la lutte contre le séparatisme. Retrouvez ici les interventions de la première partie de cette journée par comme les autres.



Deuxième partie de cette journée pas comme les autres !

France — Un professeur décapité en pleine rue après un débat sur la laïcité et la liberté d'expression

Un professeur de lycée aurait été décapité à la suite d'un débat sur la laïcité à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, près de Paris.

Tout aurait commencé il y a une dizaine de jours par un débat sur la laïcité organisé par le professeur dans sa classe d’un établissement de Conflans.

Au cours de ce débat, le professeur a montré aux élèves des caricatures du prophète Mohamet - permettant aux élèves gênés de quitter la pièce - provoquant la colère des plusieurs familles musulmanes de l’établissement.

Après des jours de crispations entre l’établissement et la famille, une note précisait lundi que la tension semblait être retombée mais insistait sur le profil d’un homme - qui n’avait pas d’enfant scolarisé dans l’établissement - particulièrement énervé.

Ce vendredi, le professeur a été retrouvé décapité à Conflans-Sainte-Honorine. Le suspect qui a menacé la police avec un arme a finalement été neutralisé par les hommes de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Conflans. L'auteur présumé, âgé de 18 ans, a diffusé sur Twitter la photo de son forfait (tête floutée ci-dessous), avant que son compte ne soit rapidement suspendu.


Le Point nous apprend par ailleurs que la magistrature (appelée la « Justice ») avait forcé l'État français à accorder le statut de réfugié à la famille du jeune tchètchène, auteur avoué de ce crime.

Quand sa famille, de nationalité russe, originaire d’un village au sud de Grozny, en Tchétchénie, est arrivée en France en 2008, l’homme qui a décapité le professeur d’histoire-géo du collège de Conflans avait 6 ans. Après une longue instruction en vue d’une demande d’asile pour obtenir le statut de réfugié politique, l’administration avait refusé que la famille se maintienne en France. Mais la Cour nationale du droit d’asile a cassé la décision en 2011 et entraîné l’obtention du statut de réfugié en France. Si, dans ce cas, la justice avait suivi l’administration, cette famille Anzorov aurait fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire. « La justice a obligé l’État à donner le statut de réfugié à cette famille », explique un haut fonctionnaire. C’est grâce à cela que l’assaillant s’est vu délivrer sa carte de séjour au mois de mars 2020, faisant de lui un adulte en situation régulière. « Comme il a obtenu la protection de l’État en 2011, le permis de séjour lui a été accordé automatiquement à sa majorité », continue la même source. Son père, qui travaille, dans la sécurité avait pu obtenir une place dans le même secteur d’activité pour son fils. Il lui avait même acheté un véhicule pour remplir ses missions à venir. Il n’aurait pas vu la radicalisation de son fils.


Joe Biden — pour que les enfants de 8 ans puissent décider d'être transgenres

L’ancien vice-président Joe Biden, en plein scandale de corruption, de népotisme et de censure par Facebook et Twitter, a déclaré lors d’une réunion publique complaisante organisée par ABC News jeudi soir que les enfants de huit ans devraient être autorisés à décider qu’ils sont transgenres.


Mieke Hacke, une électrice de Pennsylvanie, a posé à Biden la « question » suivante :

Haeck — Je suis la fière maman de deux filles de huit et dix ans. Ma plus jeune fille est transgenre. L’administration Trump a attaqué les droits des personnes transgenres, leur interdisant le service militaire, affaiblissant les protections contre la discrimination et même supprimant le mot « transgenre » de certains sites Web gouvernementaux. En tant que président, comment allez-vous inverser ce programme dangereux et discriminatoire et vous assurer que la vie et les droits des personnes LGBTQ sont protégés par la loi américaine ?

Biden — Je vais carrément changer la loi. Éliminez ces décrets, d’emblée. Vous vous souvenez peut-être, je suis le gars qui a dit — j’ai été élevé par un homme qui, je me souviens, il me déposait, mon père avait un diplôme d’études secondaires, un homme instruit qui était un gars vraiment décent, et comme il me déposait pour que je postule au centre-ville de Wilmington dans le Delaware, la capitale mondiale de l’entreprise à l’époque, et ces deux hommes sortent pour postuler au poste de sauveteur dans la communauté afro-américaine, car il y avait un grand complexe de piscines. [Biden parle vraiment comme cela…] Et ces deux hommes, bien habillés, se penchaient, se serraient dans leurs bras et s’embrassaient. Je sors de la voiture au feu, je me suis tourné vers mon père, et mon père m’a regardé, il a dit : « Joey, c’est simple. Ils s’aiment. » L’idée qu’un enfant de 8 ans, un enfant de 10 ans, décide, vous savez, « je veux être transgenre, c’est ce que je pense que j’aimerais être, ça rendrait ma vie beaucoup plus facile » — il ne devrait y avoir aucune discrimination. Et ce qui se passe, c’est que trop de femmes transgenres de couleur sont assassinées. Elles sont assassinées. Je veux dire, je pense qu’on en est maintenant à 17, enfin je ne suis pas sûr du chiffre. Mais... [Haeck fait un signe vers le haut] c’est plus haut maintenant ?

Haeck — Oui.

Biden — Et ce n’est que cette année. Et donc, je vous le promets, il n’y a aucune raison de suggérer qu’il devrait y avoir un droit refusé à votre ou vos filles, selon le cas, une ou deux…

Haeck — Une.

Biden: — Une. Votre fille, que votre autre fille a le droit d’être et de faire. Aucun. Zéro. Et au fait, mon fils Beau, décédé, était procureur général de l’État du Delaware. c’est lui qui a fait adopter la première loi sur les transgenres dans l’État du Delaware et à cause d’un jeune homme qui est devenu une femme, qui a travaillé pour lui dans le bureau du procureur général. Et j’en suis fier.

Beau Biden, qui était le procureur général du Delaware, a soutenu la loi de non-discrimination de l’État, bien qu’il ne l’ait pas techniquement adoptée lui-même n’étant pas un parlementaire. 

La chaîne n'a pas prévenu ses téléspectateurs que Haeck est aussi l'épouse d'Ezra Nanes, un démocrate de haut rang en Pennsylvanie qui, en 2018, avait dirigé une campagne contre le sénateur républicain de l'État, Jake Corman, chef de la majorité au sénat de Pennsylvanie.

 Voir aussi

Joe Biden en colère quand on l’interroge sur ses conflits d’intérêts (la campagne Trump souligne ce visage moins avenant du vieux briscard qu’est Biden).