jeudi 22 septembre 2011

À l'école, la lutte contre « l'homophobie » doit-elle se faire par la promotion de l'homosexualité ?

Un organisme en Colombie-Britannique, Culture Guard, s'est donné pour mission de dénoncer ce qu'il considère être « des mensonges et de la corruption morale » sous le couvert de la lutte contre l'homophobie.

« Je pense que les parents seront indignés et à juste titre en colère quand ils découvriront ce qu'on inculque à leurs enfants. J'espère que les parents poursuivront en justice leurs conseils scolaires locaux » de déclarer Kari Simpson, présidente de Culture Guard, une organisation qui vise à préserver les valeurs familiales traditionnelles et les droits parentaux.

Les mensonges

Mme Simpson a découvert ce qu'elle considère être la pointe de l'iceberg d'une stratégie conçue pour endoctriner les enfants dans ce qu'elle nomme le « militantisme culturel homosexiste » quand elle est tombée sur Out in Schools (OIS), nom que l'on pourrait traduire par « Sortie du placard à l'école ». Ce programme s'adresse aux élèves âgés de 13 à 18 ans et vise à présenter « des films homosexuels » dans les écoles de Colombie-Britannique afin de « faciliter la discussion avec les jeunes sur l'intimidation, l'homophobie et les stéréotypes » et de fournir un « espace sûr pour explorer ces questions. »

« Sortie du placard à l'école » (OIS) se vante de proposer une « initiative de sensibilisation » qui «  exploite les puissants médias que sont le film et la vidéo pour susciter l'intérêt des jeunes et des enseignants quant aux questions liées à l'homophobie et la violence. » Cette initiative prétend vouloir faire « la promotion de collectivités plus sûres et plus diverses dénuées de discrimination et d'intimidation. »

Mais derrière ces mots mielleux et consensuels, selon Kari Simpson, se cachent une réalité et un dessein bien plus sinistres peu perceptibles au premier abord. Mme Simpson en veut pour preuve les scènes d'hommes qui s'embrassent (voir vidéo ci-dessous) projetées lors des présentations d'OIS. Il ne s'agit pas pour la présidente de Culture Guard de rendre les écoles sûres, mais d'éliminer chez les enfants, dans un premier temps, une répugnance envers l'homosexualité, puis de leur rendre l'homosexualité « normale » et finalement de les inciter à pratiquer l'homosexualité (afin de ne pas juger sans connaître).

Évaluer sérieusement ce genre de programmes

Pour Kari Simpson, si ce programme visait réellement à diminuer l'intimidation, son succès se mesurerait par la diminution d'insultes et d'autres incidents violents à l'école (« Oh,  le gros lard », « le minus, le nabot  », « l'idiot à deux neurones », etc.) Or, il ne s'agit pas de cela, OIS ne mesure l'impact de son programme qu'en termes de visibilité homosexuelle.

Le responsable éducation chez OIS, Ross Johnstone, a déclaré à The Dependent que l'impact du programme se « mesure en fonction de la la visibilité des ressources homosexuelles et des questions homosexuelles abordées au sein de l'école. »

« Nous voulons que les enseignants incluent des évènements historiques LGBT importants dans leurs cours. Mettre à la disposition des enseignants et des étudiants des ressources "queer" utiles pour les aider à résoudre leurs problèmes. Placarder des affiches anti-intimidation sur les murs et créer des espaces respectueux et inclusif ».

Séduction et corruption

La préoccupation majeure de Simpson quant au programme OIS est qu'il détourne les jeunes élèves vers un « activisme sexuel » sous couvert de promotion de la santé et de la sécurité, notamment par le biais d'un concours de brefs messages d'intérêt public (MIP). Ces courts messages à la radio ou à la télévision ont pour but explicite de modifier les attitudes et les comportements des gens.

L'OIS explique clairement sur son site que le but du Courcours annuel des MIP de la jeunesse anti-homophobe est de changer les attitudes des gens envers l'homosexualité. « Les messages soumis à candidatures doivent avoir un contenu antihomophobe et promouvoir des écoles plus sûres, dénuées d'intimidation et d'homophobie. » Les jeunes réalisateurs du film primé verront leur message diffusé sur grand écran lors du Festival annuel du film queer (FFQ) de Vancouver. Pour Mme Simpson, il s'agit là d'une récompense qui pourrait séduire plus d'un jeune ado qui veut briller devant les feux de la rampe.

Plainte en justice

Mardi dernier, Mme Simpson a déposé une plainte auprès du service de police de Vancouver alléguant que le conseil scolaire de Vancouver, ainsi que l'OIS et QFF (Queer Film Festival), exposait des personnes, dont certaines âgées de moins de 18 ans, à du matériel pornographique obscène qui enfreint le Code criminel.

Dans sa plainte, Kari Simpson mentionne le cas du film « Vie et mort d'un gang porno » dont le site QFF fait la promotion. Ce film est accessible via un lien sur le site d'OIS. Les enfants qui suivent les liens à partir du programme scolaire approuvé mis en place par OIS se verront présenter une bande-annonce du film (voir ci-dessous) qui comprend des actes homosexuels et zoophiles explicites, de la violence extrême, des meurtres et de la nécrophilie.

Avertissement : Les vidéos ci-dessous sont explicites (bien qu'elles aient été en grande partie épurées), elles contiennent de brefs extraits de scènes de sexualité homosexuelle et de violence extrême.







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Éthique — « La famille, c'est sacré »


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Nous qui croyions que le sacré n'existait plus... Une pique contre les « cathos » ? Mais quelle « famille » : une famille bobo lesbienne qui « fait » un enfant mulâtre (garçon ou fille ?)  Brouiller l'identité sexuelle, l'identité ethnique, la filiation ?

Quel rapport avec les chaussures ?



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École privée catholique doit préciser aux parents que le cours d'ECR ne fait pas la promotion d'une religion

Le Séminaire Sainte-Trinité de Montarville, en banlieue de Montréal, a dû envoyer en 2010 la lettre suivante aux  parents dont les enfants y sont inscrits pour les informer qu'ils ne pourront plus bénéficier d'une déduction fiscale pour couvrir une partie des frais d'inscription de leurs enfants au Séminaire, la partie pendant laquelle l'enfant recevait une formation religieuse.

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Il est intéressant de remarquer qu'il ait fallu faire remarquer aux parents que le cours ECR n'est pas un cours de religion. Savent-ils précisément ce qu'on enseigne dans cette école ? Croyaient-ils que ce programme était juste comme l'ancien programme confessionnel ? Cette ignorance explique-t-il la léthargie de certains parents sur le sujet ?

Il semble, en outre, que le Séminaire ne donne plus aucun cours — même facultatif — qui fasse « la promotion des enseignements spirituels d'une association religieuse donnée et le respect des doctrines et des observances spirituelles sur lesquelles s'appuient ces renseignements » puisqu'« il  n'est plus possible de considérer une portion des frais de scolarité comme étant attribuable à de l'enseignement religieux. »

Une école catholique ?





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