dimanche 9 juillet 2023

Groupes antifas de Montréal et Québec se mobilisent contre une manifestation d'extrême droite imaginaire

On appréciera l’ironie de ce manifestant d’extrême gauche masqué qui se félicite de démasquer l’« extrême droite », de les traquer, de diffuser le nom de leur employeur, l’adresse de leur domicile. Bonjour l’intimidation hypocrite !

Le Soleil, journal subventionné, s’est félicité de cette « victoire » en prétendant que « Un rassemblement anti-LGBTQ+ [avait été] écrasé par sa contre-manifestation » pro-trans sans pouvoir trouver d’horribles manifestants de ladite extrême droite.

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Un homme qui se dit femme élu Miss Pays-Bas 2023

Rikkie Kollé, un jeune homme de 22 ans résidant à Amsterdam, a été élu Miss Pays-Bas 2023, devenant ainsi le premier transgenre à décrocher ce titre, rapporte la radio-publique néerlandaise NOS.


Le lauréat est loin d’être un inconnu aux Pays-Bas. En 2018, il avait pris part aux émissions de télévision « Holland Next Top Model » (le titre est bien en anglais...) où Rikkie était allé jusqu’en finale. Il était alors le deuxième transgenre à participer à ce programme télé populaire. Rikkie Kollé se définit comme d'ascendance moluquoise (indonésienne) et néerlandaise.

Très sérieux, le jury de Miss Pays-Bas justifie sa décision en affirme que Kollé « a rayonné pendant tout le spectacle et a fait le plus de progrès parmi toutes les candidates ». Les candidates à Miss Pays-Bas ont suivi un programme de formation au préalable au cours duquel elles se sont notamment rendues à Curaçao dans les Antilles néerlandaises.

« Elle [Il, Rikkie] a un récit fort avec une mission claire », a déclaré le jury lors de la finale. « Le jury est convaincu que l’organisation [de Miss Pays-Bas] aura plaisir à travailler avec cette jeune femme [homme]. »

Dans le règlement Miss France, il est écrit noir sur blanc que les candidates ne doivent pas « avoir eu recours à la chirurgie plastique (exception faite d’une chirurgie uniquement réparatrice) ». En revanche, celle-ci est totalement autorisée lors des concours Miss Monde et Miss Univers. Rikkie Kollé a bénéficié de nombreuses chirurgies. Il représentera les Pays-Bas au prochain concours de Miss Univers.

Cette élection n’est-elle que le fruit de l’excentricité batave ou s’inscrit-elle dans une stratégie plus large étant donné que les concours de Miss Univers, de Miss USA et de Miss Teen USA sont désormais détenus par un richissime Thaïlandais transsexuel ? 
 
Dégoûtant

Sur les réseaux sociaux, les critiques pleuvent. « Un homme est devenu Miss Pays-Bas 2023. C’est dégoûtant. Le message est que les hommes sont meilleurs pour être des femmes que les femmes elles-mêmes, que les hommes sont plus beaux que les femmes. Sous couvert de progressisme, les femmes sont effacées. Mais nous ne nous laisserons pas faire », déclare Raisa Blommestijn, philosophe du droit.

La commentatrice Eva Vlaardingerbroek (ci-contre) ne s’attendait pas à autre chose. « C’est tellement prévisible et peu original maintenant », dit-elle.
 
Eva Vlaardingerbroek
« S’agit-il de la plus belle femme des Pays-Bas en 2023 ? Ou cette personne a-t-elle été choisie en raison de son ADN masculin ? C’est une insulte à toutes les femmes », estime le médecin généraliste Frank Peeters.
Où est la limite ?


« Les hommes biologiques remportent des compétitions sportives dans la catégorie des femmes. Effacement du mot “femme”. Permettre aux hommes qui se sentent femmes d’entrer dans les vestiaires des femmes. Où est la limite ? » s’interroge l’avocate Kim Boon.

« En ce qui me concerne, d’ailleurs, nous avons atteint cette limite depuis longtemps, ce qui entraîne une concurrence déloyale, de l’insécurité et de la précarité pour les femmes », ajoute-t-elle.

Aveuglement idéologique

Le scientifique Ferdinand Meeuws n’en revient pas : « Que les transgenres gagnent toutes les compétitions sportives féminines, je peux le comprendre. Mais maintenant, qu’il remporte aussi une Miss Pays-Bas, cela dépasse mon entendement ».

« Quiconque ne voit pas que l’idéologie “woke” efface les femmes est idéologiquement aveugle », note le député Harm Beertema (PVV).

Émeutes : la mise en place d’un contre-récit diversitaire (ce n'est pas l'immigration !)

Drapeau algérien lors du sac
d’un centre des finances publiques
à Paris (extrait d’une vidéo)

Un texte de Mathieu Bock-Coté paru dans le Figaro de ce samedi 8 juillet.

Il est d’abord apparu évident aux yeux de tous que les émeutes de la semaine dernière étaient indissociables de l’immigration massive, qui a transformé en profondeur la population française depuis cinquante ans. Plusieurs voulurent croire qu’elles s’accompagneraient d’une prise de conscience, entraînant plus tôt que tard un véritable changement de cap politique. Il fallait être bien naïf pour s’imaginer cela.

C’est François Hollande qui a amorcé la contre-offensive en affirmant que ces émeutes n’avaient rien à voir avec l’immigration. Il était permis de parler de la crise de l’autorité, de l’effondrement de la famille, des dysfonctionnements de la République, du manque de respect pour la police… de tout, sauf de l’immigration. [Macron a aussi parlé de la violence des jeux vidéos -- pourtant présents dans nombre de pays pacifiques ! -- et de la crise de l’école où il veut investir encore plus d’argent, voir France — Le sort de Pap Ndiaye comme ministre de l’Éducation est-il scellé ?, Coûts de l’immigration : collèges seront ouverts de 8 h à 18 h dans les banlieues immigrées et Les banlieues sont gorgées d’allocations sociales et de privilèges]

Les commentateurs furent trop heureux de se rallier à cette interprétation lorsqu’ils apprirent que 90 % des émeutiers interpellés étaient administrativement de nationalité française. Ils n’y virent pas le signe d’une dissociation de plus en plus marquée entre la nationalité juridique et la nationalité existentielle, mais la preuve que la question de l’immigration ne se posait plus. [Voir Driss Ghali : « Ils se sentent des Français de contrefaçon. […] Ils disent : “À bas la France !” »]

Il y avait comme un soupir de soulagement dans l’air. D’émeutes communautaristes, il n’y avait pas eu. Gérald Darmanin a même voulu refaire le coup du Stade de France. On s’en souvient, il avait alors affirmé que les exactions commises lors de ces razzias étaient le fait de supporteurs britanniques. Une fois établi que ce n’était pas le cas, et que les pillards provenaient des banlieues, le ministre de l’Intérieur déclara que s’interroger sur l’origine des émeutiers était nauséabond, sans qu’il ne lui vienne à l’esprit que « britannique » était bien une nationalité. Cette fois, Gérald Darmanin a voulu dissocier les émeutiers de l’immigration en expliquant qu’on y trouvait aussi des Kevin et des Mattéo. Faut-il en comprendre que les prénoms ont une signification sociopolitique ? [Alors que Zemmour avait été éreinté par la bien-pensance quand il rappelait leur importance dans ce domaine]

En moins d’une semaine, le constat initial a donc été intégralement retourné. Le régime diversitaire a engendré un contre-récit, vite devenu la norme. Il ne serait donc plus permis d’analyser l’acculturation ratée des populations issues de l’immigration, naturalisées sans être assimilées. Il ne serait plus permis de chercher à comprendre pourquoi la jeunesse des quartiers préfère un drapeau étranger au drapeau français lors des compétitions sportives, pourquoi elle rejette souvent l’identité française pour se replier vers un islam qui se présente comme une identité alternative et revendicative, pourquoi elle voit dans le refus d’obtempérer face aux policiers un rituel initiatique dans les banlieues. Le réel n’a pas eu lieu. L’institutionnalisation du mensonge se confirme.

Le régime diversitaire venait donc de reprendre le contrôle du récit politico-médiatique. Il se radicalise au rythme où il se sent fragilisé, en cherchant à contrôler plus que jamais la mise en récit de la décomposition du « vivre-ensemble », par exemple en voulant censurer ou encadrer les réseaux sociaux et les images qui y circulent. Officiellement, il s’agit de limiter leur utilisation par les émeutiers, qui en avaient fait un outil. Dans les faits, il s’agit d’empêcher que puissent s’y raconter un autre récit et une autre description de l’émeute que celle validée par le régime diversitaire et relayée par le système médiatique.

Mais, surtout, le régime diversitaire entend sanctionner ceux qui ne se soumettent pas à l’analyse officielle des événements. Ils doivent servir d’exemple aux autres, qui devront savoir à l’avance le prix à payer pour contester le régime. Bruno Retailleau en a fait les frais. Retailleau s’est pourtant contenté de rappeler que les jeunes des banlieues se détournent souvent de la référence française pour embrasser plutôt leur identité d’origine, ou celle de leurs parents, ou même de leurs grands-parents — une identité qu’ils se réapproprient de manière victimaire, en l’investissant d’un grand ressentiment, pour ensuite marquer leur rejet de la France. Ce phénomène, Bruno Retailleau l’a assimilé à une forme de régression ethnique, aux explications nombreuses.


Twitter s’est emballé en laissant croire qu’il avait soutenu que les comportements des émeutiers s’expliquaient par leurs origines ethniques, et voudrait trier les Français selon leur couleur de peau. On se demande comment ses contempteurs ont pu en venir à cette conclusion. S’agit-il de carence en lecture ? 

D’une diversion malhonnête pour faire oublier les émeutes ? Chose certaine, le message était clair : le régime apposera la marque indélébile du racisme à ceux qui s’entêteront à poser la question de l’immigration et de l’existence au cœur de la société de communautés inassimilées se voulant étrangères et même quelquefois hostiles à la France. Le réel ne passera pas. « No pasaran ». Et quant à ceux qui s’obstinent, on les fascisera.

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