dimanche 10 juillet 2011

« À un très bon chercheur français, je lui dis : allez aux USA ou au Canada ! »

Le professeur et docteur Philippe Even, président de l'Institut Necker, auteur de la La Recherche biomédicale en danger dénonce les difficultés de la recherche médicale en France.


Extraits :

« Comment attirer des jeunes à la recherche quand ils ont des conditions de vie aussi difficiles ? »

« On ne fait plus de recherche dans les laboratoires privés, on rachète les recherches faites dans les laboratoires publics, recherches faites pour pas très cher. »

« Pour le même poste au Canada, le salaire est 4 fois supérieur. Les meilleurs sont donc partis là-bas, en majorité. »

« On n’a pas découvert l’Amérique avec les fonctionnaires, la recherche est quelque chose qui ne se programme pas. »

« Aux USA, les grands labos de recherche ont à leur tête des scientifiques de très haut niveau. Chez nous, le gouvernement met des hommes à sa botte, de 2nd ou de 3e rang. »

« Pour la recherche, il faut être rebelle, il faut être libre, il faut prendre des risques. »

« Nous sommes dans pays gérontocratique, et le jeune chercheur commence à balayer par terre. Tous les prix Nobel ont commencé à 32 ans, voire certains à 18 ans. C’est l’âge de la créativité, à condition de ne pas avoir été stérilisé par Polytechnique. »

« Les Polytechniciens sont exceptionnels pour répondre aux questions, mais qui posent les questions ? Pas eux. »

« À un très bon chercheur français, je lui dis : Allez aux USA ou au Canada !  »




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La Coalition a atteint son objectif de financement et annonce qu'elle continuera ses activités

La Coalition pour la liberté en éducation qui a financé la représentation des parents opposés au cours ECR en Cour suprême du Canada a indiqué sur son site qu'elle avait atteint son objectif de financement pour 2010-2011. Voir ci-dessous.

10 juillet 2011 — Financement, objectif légèrement dépassé !


Comme le thermomètre de financement ci-contre en témoigne, nous avons atteint notre objectif pour l'année 2010-2011 de 100.000 $.

Un grand merci aux centaines de donateurs qui ont permis de faire de cette campagne de financement 2010-2011 un franc succès. Nous avons, en effet, atteint et même légèrement dépassé l’objectif fixé de 100.000 $. Ce montant permet de financer notre fonds juridique et de soutenir en Cour Suprême du Canada dans la cause de la famille de Drummondville qui demande le droit à l’exemption du cours d’éthique et culture religieuse.

Nous tenons également à remercier les avocats qui nous ont aidés à préparer ce dossier et à défendre le droit des parents : ils ont fait un travail gigantesque et de grande qualité.

Tout comme vous, nous attendons impatiemment la décision de la Cour Suprême qui, nous l'espérons, sera positive pour les parents. Dans le cas contraire, il s'agirait là d'un nouveau recul de droits des parents face à l'État en matière d'éducation. Nous croyons que cette décision aura un impact très important sur l’avenir de nos enfants et des droits parentaux.

D'ici peu, nous lancerons une nouvelle campagne de financement de la CLÉ pour l'année scolaire 2011-2012 avec un nouveau baromètre pour combler nos besoins juridiques et de fonctionnement. Plus de détails à venir.

Encore une fois, merci à vous tous.

L’équipe de la CLÉ

Cette somme s'ajoute au plus de 100.000 $ dépensés pour les frais juridiques payés pour les représentations en premières instances à la Cour supérieure du Québec et en Cour d'Appel du Québec.

Sûre de l'appui de ses militants et des parents qui désirent protéger leurs droits comme premiers éducateurs de leurs enfants,  la CLÉ annonce une nouvelle campagne de financement pour l'année scolaire 2011-2012.


Il semble bien que la CLÉ soit là pour durer quelle que soit la décision de la Cour suprême dans le dossier des parents drummondvillois. Une épine dans le pied pour le Monopole de l'Éducation qui respecte peu le rôle des parents dans l'instruction de leurs enfants ?






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