Après le questionnaire sexuel concocté par une enseignante de la Rive-Sud, voilà qu'un document expliquant comment effectuer une fellation ou un cunnilingus a été distribué en classe à des élèves de 13 ans, une initiative qui indigne certains parents et observateurs.
Il y a quelques jours, un père de famille a contacté le Journal pour se plaindre de cette situation. L'homme et sa conjointe ont été bouleversés lorsqu'ils ont lu ce dépliant qui se trouvait dans l'agenda de leur fille de 13 ans.
Une trentaine d'ados de secondaire II auraient reçu ce document portant sur la pratique « sécuritaire » du sexe oral, dans le cadre d'un cours de sciences donné à l'école Mgr-A.-M.-Parent de Saint-Hubert.
Les parents, qui ont demandé à ce que leur anonymat soit conservé pour éviter à leur fille d'être ostracisée, ont été particulièrement outrés par certaines explications « détaillées » figurant dans ce dépliant. On y précise notamment qu'il faut « faire attention aux dents », lorsqu'on pratique une fellation, car « peu de gars aiment sentir les dents sur leur pénis ». Le document énumère aussi certaines expressions vulgaires pour qualifier le sexe oral, en soulignant, par exemple, qu'on peut dire « brouter la touffe », pour parler du cunnilingus.
La Commission scolaire Marie-Victorin défend l'initiative de ce professeur.
L'organisme fait valoir que le document « a été présenté aux élèves dans le cadre d'un cours de sciences pour la prévention du VIH et de l'hépatite ». La porte-parole de la Commission scolaire, Catherine Giroux, ajoute que le dépliant, qui comporte une section traitant des risques associés au sexe oral et des moyens de s'en protéger, provient de CATIE, le Centre canadien de prévention du VIH et de l'hépatite.
Mais l'organisme CATIE ne partage pas du tout le point de vue de la Commission scolaire. « Ce document n'aurait pas dû être distribué à des jeunes de 13 ans dans une classe », tranche Véronique Destrubé, du siège social de CATIE à Toronto, qui se dit « désolée » par cette situation.
« Je suis étonnée qu'il ait été distribué dans une classe, confie-t-elle. Ce n'est pas quelque chose qu'on aurait fait. »
Mme Destrubé ajoute que le dépliant est destiné « plutôt à des jeunes adultes de 18 ou 20 ans ».
La sexologue Julie Pelletier juge également le dépliant inapproprié pour des adolescents de 13 ans.
« J'ai tendance à être d'accord avec les parents, dit-elle. Le matériel est très explicite pour des jeunes de cet âge-là. Je n'aurais pas distribué ça à tout le monde. »
Il y a quelques jours, un père de famille a contacté le Journal pour se plaindre de cette situation. L'homme et sa conjointe ont été bouleversés lorsqu'ils ont lu ce dépliant qui se trouvait dans l'agenda de leur fille de 13 ans.
Une trentaine d'ados de secondaire II auraient reçu ce document portant sur la pratique « sécuritaire » du sexe oral, dans le cadre d'un cours de sciences donné à l'école Mgr-A.-M.-Parent de Saint-Hubert.
Les parents, qui ont demandé à ce que leur anonymat soit conservé pour éviter à leur fille d'être ostracisée, ont été particulièrement outrés par certaines explications « détaillées » figurant dans ce dépliant. On y précise notamment qu'il faut « faire attention aux dents », lorsqu'on pratique une fellation, car « peu de gars aiment sentir les dents sur leur pénis ». Le document énumère aussi certaines expressions vulgaires pour qualifier le sexe oral, en soulignant, par exemple, qu'on peut dire « brouter la touffe », pour parler du cunnilingus.
La Commission scolaire Marie-Victorin défend l'initiative de ce professeur.
L'organisme fait valoir que le document « a été présenté aux élèves dans le cadre d'un cours de sciences pour la prévention du VIH et de l'hépatite ». La porte-parole de la Commission scolaire, Catherine Giroux, ajoute que le dépliant, qui comporte une section traitant des risques associés au sexe oral et des moyens de s'en protéger, provient de CATIE, le Centre canadien de prévention du VIH et de l'hépatite.
Mais l'organisme CATIE ne partage pas du tout le point de vue de la Commission scolaire. « Ce document n'aurait pas dû être distribué à des jeunes de 13 ans dans une classe », tranche Véronique Destrubé, du siège social de CATIE à Toronto, qui se dit « désolée » par cette situation.
« Je suis étonnée qu'il ait été distribué dans une classe, confie-t-elle. Ce n'est pas quelque chose qu'on aurait fait. »
Mme Destrubé ajoute que le dépliant est destiné « plutôt à des jeunes adultes de 18 ou 20 ans ».
La sexologue Julie Pelletier juge également le dépliant inapproprié pour des adolescents de 13 ans.
« J'ai tendance à être d'accord avec les parents, dit-elle. Le matériel est très explicite pour des jeunes de cet âge-là. Je n'aurais pas distribué ça à tout le monde. »
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