jeudi 22 avril 2010

L'Ontario reporte sine die son nouveau programme d'éducation sexuelle

Cédant sous les pressions de parents et éducateurs outrés, le gouvernement de l'Ontario fait marche arrière jeudi après-midi à propos de sa réforme de l'éducation sexuelle des jeunes de l'élémentaire.

De nombreux parents, notamment du système catholique, s'opposaient aux changements

Le nouveau programme avait été discrètement affiché sur le site du ministère de l'Éducation de l'Ontario en janvier 2010 sans résumé des changements par rapport à la version précédente du même programme qui datait de 1998. Le nouveau programme devait entrer en vigueur en septembre.

L'éducation sexuelle devait commencer en première année (à 6 ans) en nommant les génitaux et les autres parties du corps. En 3e année (8 ans) les écoliers devaient aborder l'« orientation sexuelle » et l'« identité sexuelle » ; arrivés en 7e année (12 ans) les élèves discuteraient de sexualité anale et orale et de l'utilisation des préservatifs.

Levée de boucliers

De nombreux parents, notamment du système catholique, s'opposaient aux changements.

Les évêques catholiques de l'Ontario et au moins un conseil scolaire catholique avaient vivement réagi à cette annonce. L'archevêque d'Ottawa, Terrence Prendergast, avait souhaité une « levée de boucliers » de la part des parents catholiques et l'Assemblée des évêques catholiques de l'Ontario avait déclaré que les écoles catholiques n'enseigneraient pas les éléments du programme qui violent l'enseignement catholique. En outre, Jan Bentham du conseil scolaire catholique anglophone d'Ottawa avait déclaré que le Premier ministre ontarien « semblait être mal informé » et que son conseil scolaire ne mettrait pas en œuvre le programme.

Des protestants influents en Ontario comme l'évangéliste Charles McVety dénoncent aussi ce programme.

Des membres de la communauté musulmane avaient également exprimé leur inconfort envers le nouveau programme. Ils soutenaient que l'enseignement de la sexualité doit se faire à la maison, selon les valeurs familiales.

Le premier ministre McGuinty indique maintenant que les changements seront reportés à une date indéterminée, afin de donner le temps au gouvernement de mieux consulter les parents.

Volte-face express

Cette volte-face survient moins de 24 heures après que le premier ministre eut déclaré publiquement que les écoles catholiques, qui sont subventionnées par la province, ne seraient pas exemptées.

À l'œuvre au secondaire, insister sur le plaisir dans l'éducation sexuelle

Comme le révélait le magazine Maclean's en septembre dernier (You’re teaching our kids WHAT?), on assiste déjà à une nouvelle tendance dans les cours d'éducation sexuelle : l'insistance sur le plaisir sexuel plutôt que l'enseignement de la physiologie et des maladies sexuellement transmissibles. Les propriétaires de sex shops ontariens voient une nouvelle clientèle : les professeurs d'éducation sexuelle qui demandent à ces commerçants de venir parler de sexe dans leur classe. Carlyle Jansen, une de ces propriétaires de boutique érotique a déjà présenté plus d'une douzaine d'ateliers dans les écoles ontariennes. Lors de ceux-ci, Mme Jansen encourage les jeunes adolescents à poser toutes les questions qu'ils veulent, qu'il s'agisse de masturbation, de la sexualité orale, de l'identité sexuelle, des sentiments homosexuels et des jouets sexuels qu'elle emporte avec elle afin d'illustrer ses propos. Comme le signale le magasine les parents qui apprennent ce qui se passe en classe ne sont pas tous contents de cette présentation des choses.



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Changement démographique en Belgique — Bruxelles musulmane dès 2030 ?

Selon le Baromètre du religieux 2008, les musulmans représentent un tiers de la population à Bruxelles. Au premier janvier 2008, la Capitale de L'Europe a passé le cap du million d'habitants après un creux d'une dizaine d'années.

Selon le dernier numéro de l'hebdomadaire Le Vif/L’Express, premier hebdomadaire d’information en Belgique francophone (près de 500 000 lecteurs), Bruxelles comptera en 2030 plus de 1 350 000 habitants et les musulmans y seront probablement majoritaires. Une véritable secousse pour l'une des villes les plus « métissées » — pour utiliser la novlangue — d'Europe. Et qui verra le visage de sa population profondément modifié. Comme Rotterdam, Marseille ou Malmö.

Les immigrés et leurs enfants remplacent les Belges de souche vieillissants et à faible natalité dont de nombreux quittent la capitale pour s'installer dans la campagne brabançonne voisine. « Un processus de substitution démographique » bien connu des spécialistes.

Sources : La Belgique terre religieuse.

Le Vif/L'Express







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