mercredi 8 novembre 2023

Police obligée de départager les étudiants juifs et arabes à Concordia (M. à j. coups de feu sur deux écoles juives)

À l'une des deux (2!) universités anglophones de Montréal, Concordia, le Canada multiethnique s'affronte :

Des étudiants juifs physiquement attaqués et traités de « kike » (termes injurieux en anglais pour les juifs).

En lien avec les affrontements entre des groupes pro-israéliens et pro-palestiniens à l’Université Concordia, le SPVM (la police de Montréal) a procédé à l’arrestation d’une seule personne, une étudiante de 22 ans, pour avoir commis des voies de fait à l’endroit d’un agent de sécurité. « Nous ne tolérons pas l'intimidation ou la violence sur notre campus et nous allons examiner de plus près l'incident d'aujourd'hui », a réagi l’Université Concordia.

Le tout en anglais, tout le temps.

Combien d'étudiants étrangers parmi ces gens ? Combien de ces gens sont des étudiants étrangers venus étudier en anglais seulement et faisant partie des 471000 immigrants dits « temporaires » , un chiffre en explosion dont le Québec a perdu la maîtrise ?

Affiche annonçant une manifestation pro-palestinienne qui aurait lieu demain, le 9 novembre, au centre-ville de Montréal. Un seul mot en français : « rue »...

Le Son de la liberté en VF et en salles de cinéma (ovation de la salle lors de l'avant-première en France)

 
 
Billet du 1er novembre

Le film Sound of Freedom a été doublé en français. Il a été réalisé par Alejandro Monteverde, avec Jim Caviezel. Au cinéma, en France, le 15 novembre 2023.

En voici la bande-annonce : 

Le film ne contient aucune image sexuelle…

La version française du film est terminée et elle est de très grande qualité (grâce aux comédiens qui doublent habituellement Brad Pitt, Laurence Fishburne et Nicole Kidman).

Dans 10 jours, le réalisateur du film, Alejandro Monteverde, sera à Paris pour défendre le film dans les médias. Il sera également à l’avant-première exceptionnelle organisée mardi 7 novembre prochain dès 20 h à l’UGC Normandie à Paris. Pour y assister et être les premiers à voir ce film en France, réservez vite vos places ici (c’est une grande salle de plus de 800 places, mais elles partent très vite). 

Sur la SAJE (distributeur)

Article du Parisien du 30 octobre 2023

Fondée en 2014, la société a enrichi son catalogue de 230 titres, la plupart sortis en VAD (vidéo à la demande), sur disque ou diffusés à la télévision. Mais « 40 d’entre eux ont fait l’objet d’une sortie en salles, souligne Hubert de Torcy, créateur et dirigeant de l’entreprise. Tous nos films parlent de la foi. Il y a beaucoup de manières de l’aborder : des biopics, des vies de saints, des documentaires, des dessins animés qui racontent la Bible… On trouve tous les genres. »

Parmi les exemples de films qu’un non-chrétien pourrait juger très « limites », l’un des premiers distribués par la société en 2014, « Et si le ciel existait ? », fiction américaine qui racontait comment un petit garçon découvrait « l’existence du paradis ».

À l’opposé, « Sacerdoce », du Français Damien Boyer, sorti en salles le 18 octobre, épatant documentaire très bien réalisé, suit le parcours de prêtres d’aujourd’hui qui décrivent, sans tabous, leur vocation et les difficultés qu’ils éprouvent face aux récentes révélations sur la pédophilie et les agressions sexuelles dans l’Église.

Ces 40 films sortis par Saje en neuf ans le sont via un circuit particulier. Si Hubert de Torcy, auparavant journaliste spécialisé dans les médias chrétiens et animateur sur la chaîne KTO, s’est lancé dans la distribution au milieu des années 2010, c’est, avoue-t-il, « par frustration ».

« Je voyais alors que plein de longs métrages sortaient aux États-Unis, c’était l’émergence de films » très rentables sur place, soutenus par les Églises évangélistes : « Et si le ciel existait » (distribué par Sony aux USA, et par Saje en France), engrange alors 108 millions de dollars de recettes pour un budget de 14 millions, tandis que « Dieu n’est pas mort », produit pour 2 millions de dollars, en récolte 64 millions.

Sollicité pour certains films de Scorsese ou Malick

« On a donc sorti en 2014 sur 90 copies aux forceps, personne ne nous connaissait et n’y croyait chez les exploitants malgré les acteurs — Oscar Isaac, Andy Garcia, Eva Longoria —, se souvient le dirigeant. Je me suis servi de mon expérience pour la communication, via les médias chrétiens et le réseau des curés de paroisses. On a fait 100 000 entrées avec une excellente moyenne par copie. Les exploitants nous ont dit qu’ils avaient vu arriver des gens qu’ils ne voyaient jamais au cinéma, qu’il y avait un vrai marché, et nous ont encouragés à continuer… »

Saje Distribution est même régulièrement sollicitée par les plus gros distributeurs et studios français lorsqu’ils acquièrent un film à message chrétien, comme Metropolitan Film Export pour « Silence » de Martin Scorsese ou UGC pour « Une vie cachée » de Terrence Malick : « On intervient comme une agence dans ces cas-là, on s’occupe des achats d’espace, de la communication vers les réseaux chrétiens… »

C’est ce type de relations avec Studiocanal qui a amené Hubert de Torcy à co-distribuer « Vaincre ou mourir » en janvier : « Nous avions une bonne maîtrise des niches de publics concernés. Les polémiques, on ne les a franchement pas vu venir, on est tombés de notre chaise. Mais à l’arrivée, ça a aidé le long métrage, je remercie tous ceux qui en ont parlé ! Notre point mort était à 115 000 entrées, on en a fait 315 000. »

« Rien d’orienté » dans Son de la liberté

Reste le cas « Sound of Freedom », qui devrait à nouveau faire jaser mi-novembre. Quel rapport avec la chrétienté alors qu’il s’agit d’un thriller d’action assez efficace ? Dans ce film que l’on doit à un cinéaste catholique qui n’a réalisé auparavant que des films « faith-based », il est fait référence aux « enfants de Dieu qui ne sont pas à vendre ».

Notamment à travers une chanson, et via un étonnant « message » lu face à la caméra par le comédien Jim Caviezel après le générique. « La référence aux enfants de Dieu, c’est un problème pour les athées, tranche Hubert de Torcy. Il renvoie à un message de l’Évangile sur la défense des plus pauvres. Il y a aussi une citation biblique dans le film. Un chrétien y sera sensible… »

Hubert de Torcy dans son bureau, entre la Vierge et une affiche le représentant sous les traits du « Parrain »… du cinéma chrétien

Et quid de la polémique sur les enlèvements d’enfants, thèse chère aux complotistes de QAnon qui recommandent de voir le film, alors que ce mouvement est persuadé qu’il existe un vaste réseau international de pédophilie dans lequel on retrouverait des célébrités ?

Pour le créateur de Saje, ce sont les médias qui ont créé ces querelles, car « dans le film, il n’y a rien d’orienté ou de complotiste sur le sujet. On l’a montré aux exploitants, ils ont compris qu’il n’avait rien à voir avec tout ça ».

On lui demande d’où sortent ces chiffres sur les enlèvements d’enfants visibles avant le générique de fin : « Ce sont les chiffres officiels issus d’organismes tels que l’ONU, ils sont sourcés dans le dossier de presse ». On lui fait remarquer que le spectateur n’aura pas accès au dossier de presse. Et que « Sound of Freedom » est produit par Mel Gibson, connu pour ses prises de position catholiques, et interprété par Jim Caviezel, adepte du mouvement complotiste QAnon.

« Le film ne fait que dénoncer la pédocriminalité, et essaye d’ouvrir les yeux sur ce sujet », insiste Hubert de Torcy. Ce sera, au final, aux spectateurs d’en juger le 15 novembre…

Article d’Ouest France de décembre 2017

Cette jeune société française de distribution est spécialisée dans les films d’inspiration chrétienne.

L’Étoile de Noël (image), dessin animé sorti mi-novembre, est le récit biblique de la Nativité, avec de l’humour et des graphismes à la Shrek… Pour la société de distribution Saje, ce film d’animation est plus qu’un cadeau de Noël. « C’est un film Sony Pictures sur lequel nous avons été mandatés pour la communication. Nous avions aussi travaillé sur la sortie de La Confession », indique Hubert de Torcy, dirigeant-fondateur de Saje.

Saje est une jeune société encore en phase d’investissement dont l’objectif est de créer et structurer un marché pour les films d’inspiration chrétienne. « Ce qui nous a poussés à nous lancer dans cette aventure, c’est de voir tous ces films basés sur la foi sortir aux États-Unis, sans que jamais un distributeur en France ne se risque à les distribuer. Outre-Atlantique, les églises se sont organisées pour aller voir ces films en groupe et en faire des succès populaires. »

En France, c’est souvent un chemin de croix. « En général, nous ne bénéficions pas des subventions du Centre national du cinéma et nous parvenons difficilement à vendre nos films aux chaînes de télé. Notre force, c’est le réseau des paroisses, églises et écoles qui organisent des séances à la demande. »

Une stratégie de niche qui commence à donner des résultats. « Notre dernier film, Dieu n’est pas mort, a fait 30 000 spectateurs, uniquement en cinéma à la demande. » Saje compte beaucoup sur la VAD. « Nous avons un projet de développement d’une boutique VAD à destination de la famille, où chacun pourra choisir des films en toute confiance. »

Le dernier film distribué par Sage est sorti le 29 novembre. Tout mais pas ça est une comédie italienne, « l’histoire d’un chirurgien athée qui apprend que son fils rentre au séminaire et qui va tout faire pour l’en dissuader… »