samedi 7 octobre 2023

Sondage : 75 % des Québecois pour réduire l'immigration jusqu'à ce que la pénurie de logements se résorbe

À la question posée par l’institut de sondage IPSOS : « Le Canada devrait-il réduire ses objectifs en matière d’immigration jusqu’à ce que la pénurie de logements s’atténue ».

Au Canada : 73 % répondent oui.
  • Ontario : 76 %
  • Québec : 75 %
  • Canada atlantique : 72 %
  • Colombie-Britannique : 68 %
  • Alberta : 67 %
  • Saskatchewan/Manitoba : 60 %

Si les Canadiens sont tout à fait d’accord pour dire qu’il faut construire plus de logements, ils sont partagés sur la question de savoir si cela aura un impact substantiel sur les prix de l’immobilier, 56 % d’entre eux étant d’accord pour dire que cela ferait baisser le coût d’achat d’un nouveau logement et 57 % pour dire que cela ferait baisser le coût d’un loyer. Deux tiers (65 %) des propriétaires actuels ne sont pas d’accord avec le fait que la construction de nouveaux logements entraînerait une baisse de la valeur de leur maison.

Principales raisons données quant à l’augmentation du coût du logement au Canada

  1. Augmentation des taux d’intérêt et de l’inflation (68 %)
  2. L’offre de logements est insuffisante (63 %)
  3. Augmentation du nombre de personnes immigrant au Canada (57 %)

Au sujet du sondage

Telles sont quelques-unes des conclusions d’un sondage Ipsos réalisé entre le 20 et le 22 septembre 2023 pour le compte de Global News. Pour ce sondage, un échantillon de 1 500 Canadiens âgés de 18 ans et plus a été interrogé. Des quotas et des pondérations ont été utilisés pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population canadienne selon les paramètres du recensement. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée à l’aide d’un intervalle de confiance. Dans ce cas, le sondage est précis à ± 2,9 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les Canadiens âgés de 18 ans et plus avaient été interrogés.

Ministère du Patrimoine canadien : octobre, « mois canadien de l'histoire islamique » avec la controversée Elghawaby

La femme musulmane vue par le gouvernement fédéral (une seule « en cheveux », sans foulard, toutes les autres voilées et même une en niqab).


 
Billet du 2 octobre 
 
On parle bien du patrimoine canadien... Qui remonte à combien d'années ? Un mois au complet. dévolu au patrimoine islamique et présentée par la très controversée Elghawaby. Ne craignez rien : il n'y a pas de mois du patrimoine chrétien ou catholique.

Le 26 janvier 2023, le Premier ministre Justin Trudeau nommait la controversée Elghawaby première représentante spéciale du Canada dans la lutte contre l'islamophobie pour un mandat de quatre ans. Son bureau dispose d'un budget de 5,6 millions de dollars pour couvrir les cinq premières années d'activités. Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC) a qualifié sa nomination de « moment historique pour les musulmans du Canada ». 


Cette nomination provoque cependant une controverse en raison du passé journalistique de Mme Elghawaby qui avait publié en 2019, via le Ottawa Citizen, un article où elle déclarait « racistes » les Québécois en général ainsi que d’autres publications, particulièrement un gazouillis de mai 2021, lorsqu'elle avait écrit « Je vais vomir » sur Twitter en réaction à une lettre d’opinion du professeur de philosophie de l’université de Toronto Joseph Heath, qui faisait remarquer que les Canadiens français avaient été le plus grand groupe au pays à avoir subi le colonialisme britannique.

Plusieurs groupes réclament sa démission ou son renvoi, notamment le Mouvement laïque québécois, ainsi qu'un groupe de plus de 200 signataires, comprenant Nadia El-Mabrouk, présidente du Rassemblement pour la laïcité, et la militante Ensaf Haïdar, femme de Raïf Badawi qui déclarèrent « refuser d'être associées à une communauté musulmane représentée par des personnes qui adhèrent à une vision intégriste de l'Islam. » Le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, lui avait demandé de retirer ses propos, le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilièvre, avait pour sa part réclamé le retrait d’Amira Elghawaby, enfin le ministre responsable de la Laïcité, Jean-François Roberge, avait déclaré lundi que Mme Elghawaby « n’a fait que tenter de justifier ses propos odieux » au cours des derniers jours. Lire la réaction de Jean-François Lisée à l'époque.

Calendrier liturgique du Canada multiculturaliste

  1. Mois de l’histoire des Noirs (février).
  2. Mois de l’histoire irlandaise (mars). 
  3. Mois du patrimoine sikh au Canada (avril)
  4. Mois de l’histoire asiatique (mai). 
  5. Mois de l'histoire juive (mai) .
  6. Mois du patrimoine autochtone (juin).
  7. Mois de la fierté LGBTQ+ (juin).
  8. Mois du patrimoine italien (juin). 
  9. Mois du patrimoine portugais (juin).
  10. Mois du patrimoine philippin (juin).
  11. Mois du patrimoine ukrainien (septembre).
  12. Mois de l'Histoire des femmes (octobre) .
  13. Mois de l’histoire hispanique (octobre).
  14. Mois du patrimoine islamique (octobre). 
  15. Mois du patrimoine allemand (octobre).

Écoles de Pennsylvanie interdisent aux garçons l’accès aux toilettes des filles après une grève de protestation des élèves

Un conseil scolaire de Pennsylvanie a accepté de limiter les toilettes des écoles aux seuls véritables membres du sexe désigné, quelques semaines après que des étudiants aient organisé une grève pour protester contre le fait de forcer les filles à partager des installations intimes avec des hommes.

Plus de 300 élèves du district scolaire de Perkiomen Valley ont manifesté le 15 septembre pour protester contre la décision du conseil scolaire de Perkiomen Valley de ne pas adopter la Politique 720, qui aurait empêché les garçons qui se disent filles d’utiliser les toilettes des filles en obligeant les élèves à utiliser les toilettes correspondant à leur véritable sexe.

Tim Jagger, un père de famille de la région, a déclaré que sa fille était « trop bouleversée et trop perturbée émotionnellement pour entrer dans les toilettes » dans le cadre du statu quo. « Des changements s’imposent. Il est tout simplement désagréable de voir des hommes de 18 ans ou de 19 ans dans les toilettes », a ajouté Victoria Rudolph, une étudiante.

Cette réaction a conduit le conseil d’administration de l’école à réexaminer le sujet le 2 octobre, et à adopter cette fois la Politique 720 par 5 voix contre 4, rapporte la chaîne locale ABC WPVI. Don Fountain, membre du conseil d’administration, qui s’opposait auparavant à la politique, a changé d’avis pour voter en faveur de la politique.

Le Pottstown Mercury ajoute que M. Fountain avait précédemment proposé un compromis visant à créer de nouvelles toilettes « non binaires » spécifiquement pour les personnes souffrant de dysphorie de genre, mais un accord a finalement été trouvé en ajoutant un aménagement plus simple, en vertu duquel tous les élèves et le personnel pourront désormais utiliser les toilettes à occupation unique qui étaient auparavant réservées aux enseignants. Le nombre et l’emplacement de ces installations varient selon les bâtiments scolaires.

Les critiques font valoir que le fait d’obliger les filles à partager des installations intimes telles que les salles de bains, les douches ou les vestiaires avec des membres du sexe opposé viole leur droit à la vie privée, les soumet à un stress émotionnel inutile et donne aux prédateurs masculins un prétexte trop facile pour pénétrer dans les salles de bains ou les casiers des femmes en prétendant simplement être transgenres.

En Virginie, l’ancien directeur des écoles publiques du comté de Loudoun, Scott Ziegler, est actuellement accusé d’avoir dissimulé le viol d’une élève par un camarade de classe « transgenre » dans les toilettes des filles en raison des répercussions néfastes pour le mouvement LGBT. La semaine dernière, il a été reconnu coupable d’avoir « utilisé sa position officielle pour exercer des représailles contre quelqu’un qui avait exercé ses droits » en licenciant un enseignant qui avait témoigné de la situation devant un grand jury.

Source

Entrevue avec le Dr Didier Raoult de passage à Montréal

Amusant de voir Richard Martineau, lui qui aimait prendre de haut les « covidiots », dans ses petits souliers face au professeur Didier Raoult.

QUB Radio a supprimé la version originale de cette vidéo où l’on entendait l'équipe de régie (en voix hors champ) qui soufflait à Martineau son point de vue sur les propos du Dr. Raoult.

Quelques passages soufflés : 

Présentation par l'éditeur de l'ouvrage qui sert de prétexte à cet entretien:

 

« Je n'ai pas toujours été le Didier Raoult que l'on décrit aujourd'hui. Parce que cet homme que je suis fait peur malgré lui et l'a compris un peu tard. Je sais que cela est dû à mon apparence et à une certaine dureté dont je n'ai pas conscience, mais j'aime me bercer de l'illusion que je fus un temps un être doux »


Que sait-on vraiment de Didier Raoult ? S'il a défendu avec verve ses convictions durant la crise du COVID, le célèbre professeur est toujours resté secret sur son passé et sa vie privée. Pourtant, ceux-ci sont dignes d'un roman d'aventures : son enfance au Sénégal, son illustre histoire familiale (que ce soient ses ancêtres résistants ou bien sa mère, fiancée un temps à Henry de Montherlant), sa personnalité fière et indépendante qui l'a toujours poussé à défier l'autorité, ses rêves déçus de devenir marin au long cours avant de se rabattre sur une brillante carrière de chercheur... Résolument engagé dans la lutte contre les pathologies ces maladies de pauvres, infectieuses et tropicales, celui qui ne déteste rien tant que les fils à la patte a toujours refusé d'avoir le moindre lien avec l'industrie pharmaceutique. Dans ces mémoires d'un homme aux racines multiculturelles, Didier Raoult nous livre pour la première fois le récit de sa vie, celle d'un homme qui aura marqué à jamais le monde de la recherche scientifique.

Didier Raoult : autobiographie
par Didier Raoult,
chez Michel Lafon,
à Paris,
329 pages,
ISBN : 9782749952369 (27499523611)
29,95 $ (prix indicatif)