mardi 24 novembre 2009

L’enjeu d'un prochain référendum sera l’éducation, prédit Jacques Parizeau

Si les questions économiques ont été au centre des référendums de 1980 et 1995, l’enjeu du prochain que Jacques Parizeau appelle, portera sans doute sur l’éducation et l’urgence d’établir des politiques cohérentes de formation professionnelle où présentement « tous les gouvernements mettent un doigt ». Plus fondamentalement, ajoute-t-il, la médiocrité « de notre système d’enseignement qui s’écrase » est telle que le risque est bien réel « que notre société se casse en deux sur la base de la scolarisation ».

Jacques Parizeau se fait plus précis sur le prochain « obstacle » qui attend les souverainistes en vue d’un prochain référendum. Nous sommes en face d’une génération dont « un bon groupe » réussit très bien professionnellement « mais à côté de cela, vous avez un système d’enseignement qui s’écrase, une foule de gens qui sont à la limite de l’illettrisme, à peine capables d’écrire, et qui commencent leur vie dans l’échec », déplore-t-il

« C’est ça l’obstacle. Je suis convaincu que ce sera le principal problème de ceux qui vont prendre la direction du mouvement (pour remettre la souveraineté à l’ordre du jour). Ils devront faire des propositions claires pour éviter que notre société se casse en deux sur la base de la scolarisation et de la connaissance professionnelle », s’indigne Jacques Parizeau qui dénonce que des victoires si fondamentales de la Révolution tranquille soient menacées.

Quant aux solution, M. Parizeau ne se penche pas sur la fin du Monopole et de solutions comme le chèque-éducation. Le journaliste ne lui pose pas de question sur ces solutions.


Source






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Rififi chez les réchauffistes (suite)

Traduction très utile d'un article du Wall Street Journal qui résume le scandale.

Lire aussi la réplique cinglante de Martin Masse à l'article circulez-y-a-rien-à-voir de La Presse : Climategate : La Presse nous prend pour des cons.

Mark Steyn, qui parle par ailleurs de Warmergate plutôt que de Climategate, résume les étonnements de ceux qui se penchent actuellement sur le code informatique du CRU, ce n'est pas joli, joli. Andrew Bolt se penche aussi sur les données australiennes, elles ne valent pas grand-chose de l'avis même d'un des programmeurs du CRU. Mark Steyn note également que le journaliste réchauffiste du Guardian, George Monbiot, semble avoir trouvé son bouc émissaire dans ce scandale : c'est Phil Jones, c'est la faute de ce directeur du CRU. Il doit démissionner. Par ailleurs, ces courriels divulgués forcent désormais des alarmistes à admettre en public (ils disaient leur perplexité en privé dans les courriels divulgués) que tout compte fait on comprend mal le système climatique et que les choses ne sont pas si claires que cela (très bien l'humilité). C'est ainsi que Tim Flannery, un de ces scientifiques si sûrs d'eux-mêmes naguère, a déclaré :
« Nous sommes confrontés à une compréhension incomplète du fonctionnement du système terrestre. Quand on se penche sur ces dernières années, on n'assiste pas à une continuation de cette tendance [au réchauffement], nous ne comprenons pas tous les facteurs qui créent le climat terrestre. Nous ne comprenons tout simplement pas comment le système au complet fonctionne... Ces personnes travaillent avec des modèles, des modèles informatiques. Alors quand le modèle informatique et les données du monde réel ne correspondent pas, vous êtes aux prises avec un problème intéressant... C'est vrai que pendant les dix dernières années nous sommes passés par une petite tendance au refroidissement. »
Il semble bien que M. Phil Jones se contredise ici (fichier 1228330629.txt) :


De: Phil Jones
Pour: santer1@xxxxxxxxx.xxx, Tom Wigley
Objet: Re: Suggestion de Schles
Date: mercredi 3 décembre 2008 13h57
Cc: mann , Gavin Schmidt , Karl Taylor , peter gleckler

[...]

Il y a environ 2 mois, j'ai supprimé des tonnes de courriels, je n'ai donc plus grand-chose -- s'il me reste même quelque chose.


et le même Phil Jones le 24 novembre 2009 au Guardian :
« Nous n'avons supprimé aucun courriel ni aucune donnée, ici au CRU. »
Entretemps, les demandes pour une enquête se multiplient à la suite de la divulgation des courriels et données du CRU :
  1. des législateurs républicains du Congrès américain ont commencé une enquête sur le conseiller scientifique auprès de la Maison Blanche John Holdren ; M. Holdren a défendu en 2003 Mike Mann au centre de la controverse de la Crosse de hockey.

  2. Une pétition a été lancée en Grande-Bretagne (elle n'est ouverte qu'aux sujets de Sa Majesté) qui demande d'exclure le CRU de la rédaction de tout rapport statistique sur le climat jusqu'à ce que ce centre ait subi une enquête en bonne et due forme.

  3. Lord Lawson, ancien chancelier, a demandé une enquête indépendante.

  4. Le sénateur américain James Inhofe promet une enquête sur le GIEC.


Ci-dessous des vidéos sur les mesures satellitaires du ERBE qui contredisent le « consensus » des modèles informatiques. Il s'agit d'une conférence qui fait suite à un article fondamental récent (2009) publié par Lindzen et Choi du MIT. De quoi s'agit-il ?

Tous les modèles utilisés par le GIEC font l'hypothèse que l'augmentation de la température de la planète s'accompagne d'une diminution du flux radié par la planète vers l'espace, ce qui empêche la terre de se refroidir et tend donc à augmenter encore plus la température. C'est ce qu'on appelle une rétroaction positive. Cette rétroaction positive est la pierre maîtresse de l'édifice théorique des prédictions catastrophiques du GIEC. Sans rétroaction positive, même un doublement de la concentration de CO2 serait sans effet catastrophique. Or, les mesures faites par le projet ERBE, qui sont décrites dans l'article de Lindzen, montrent, non seulement qu'il n'y a pas de rétroaction positive, mais qu'on observe une rétroaction négative. Une de ces forces de rappel — si communes dans la nature — qui tend à ramener vers l'équilibre lorsqu'on s'en écarte. (Plus d'infos en français, ici et ici). La communication de Lindzen et Choi en anglais.


Vidéo en anglais de Dr. Richard Lindzen (5 sur 6), 1/6, 2/6, 3/6, 4/6, 6/6



Discussion sur le service anglais de la télévision russe sur les retombées de l'affaire des courriels, du code et des données divulgués du CRU :




Débat sur Fox News (en anglais) avec un sceptique (visé dans un des courriels du CRU), puis un alarmiste bien excité


Sur un ton plus léger, le résumé satirique des Minnesotains pour le réchauffement climatique :





Mise à jour, 27 novembre 2009

L'ex ministre Jacques Brassard fait le lien entre ces divulgations et la grand messe de Copenhague.

L'affaire Wang et Jones (les mesures prises dans les stations autrefois rurales et désormais urbaines n'auraient pas été indument influencées par le réchauffement urbain). Même histoire avec Vincent Gray, relecteur du GIEC.

Science biaisée sur les différences entre les mesures précises de Courtillot et coll. par rapport aux appromixation de Phil Jones et coll.



1/ Parlons Net avec Vincent Courtillot Copenhague et le Climategate



2/ Parlons Net avec Vincent Courtillot : le Climategate (il ne s'avance guère, admet ne pas avoir lu tous les courriels, mais parle du conformisme)

Pour ce qui est de Vincent Courtillot dans les courriels divulgués du Climategate (personne ne sait en fait s'il s'agit d'un pirate, d'un dénonciateur ou même de documents visibles par le public sur un serveur de relève, trois hypothèses qui flottent), voici quelques courriels : ref: 1200426564.txt, 1200493432.txt qui ont été échangés entre Mike Mann, Phil Jones et des protagonistes français (appelant à l'aide) lors de « l'affaire Courtillot » évoquée ici. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils se sont concertés pour refuser ses communications lors du fameux processus de relecture, puis qu'ils ont mobilisé les grands moyens pour discréditer Vincent Courtillot avec l'aide du Monde, de Libé et du Figaro.

Jeune climatologue réchauffiste, troublé par le Climategate, en appelle à plus d'ouverture.

Pour suivre le dossier en anglais :
  1. Climate Audit (site sceptique)

  2. Real Climate (site réchauffiste, on a appris dans les courriels du Climategate qu'il contrôle de près les critiques permises dans les commentaires).

  3. Andrew Bolt, du Herald Sun d'Australie (sceptique)

  4. La Presse de Montréal (réchauffiste et médiocre)

  5. Watts up with That ? (sceptique)

  6. Bishop Hill (sceptique)

  7. James Delingpole, Daily Telegraph de Londres (sceptique)



Article complet de l'affaire des documents divulgués du CRU

« On a fait trop de réformes »

Entretien dans Le Journal de Montréal avec le Paul-Gérin Lajoie, 89 ans, le premier à diriger le Monopole de l’Éducation juge sévèrement le travail de ceux qui lui ont succédé. « On fait trop de réformes successives », tranche Paul Gérin-Lajoie. Cela nuirait aux élèves en plus de « mêler » leurs parents, estime-t-il.

À chaque ministre, sa réforme

Figure de proue de la Révolution tranquille, M. Gérin-Lajoie se demande s’il ­n’aurait pas mieux valu de s’en tenir aux « méthodes antérieures, qui n’étaient pas si mauvaises ». « Il ne faut pas que chaque ministre arrive en disant : “je veux ­faire ma réforme, c’est à mon tour » ironise-t-il. M. Gérin-Lajoie n'aborde pas le problème du monopole du MELS : avec une véritable concurrence des programmes et pédagogies, les parents n'auraient pas été captifs de ces réformes décidés par quelques bureaucrates et experts toujours cooptés.

Mais, « malheureusement », c’est à cela que les Québécois assistent depuis quelques ­années, concède-t-il. « C’est un des éléments qui font qu’on se trouve dans la situation actuelle » opine Paul Gérin-Lajoie, en parlant du taux de décrochage scolaire alarmant que connaît Québec et de la piètre maîtrise du français chez les jeunes.







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Guy Durand à Radio-Ville Marie

Guy Durand sera interviewé environ 20 minutes à Radio Ville-Marie entre 12 h et 13 h aujourd'hui mardi au sujet de son livre récent sur le programme ECR « Au-délà des apparences ».







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