lundi 1 juin 2015

Priorité de Québec solidaire en éducation : des cours d'éducation sexuelle « féministe et égalitaire »


Les deux députés de Québec Solidaire
Manon Massé et Amir Khadir
Québec solidaire veut légiférer pour interdire les publicités sexistes et dégradantes envers les femmes (rien sur les hommes transformés en idiots dans les pubs, voir Protégez-vous[1]) et mettre sur pied des cours d’éducation sexuelle « guidés par une perspective féministe et égalitaire » dès l’école primaire. Rien de moins.

Il s’agit là de certaines des mesures adoptées par ce parti réuni en congrès à Montréal durant la fin de semaine.

« Combattre la culture du viol passe par la sensibilisation et l’éducation. C’est pour cela que Québec solidaire fait du retour des cours d’éducation sexuelle une priorité dès l’école primaire », a ajouté Françoise David. Ah, le prétexte de la lutte contre les maladies vénériennes ne fonctionne plus, on parle alors de lutter contre une « culture du viol » ? Rappelons que l’existence même de cette « culture du viol » est sérieusement remise en cause, notamment par manque de preuves statistiques et après les révélations d’histoires de viol universitaire inventées de toutes pièces. Voir aussi article du Time : It’s Time to End « Rape Culture » Hysteria et de US News : Statistics don't support the contention that 'rape culture' is pervasive.

La question de la prostitution a aussi été abordée dans ce congrès. Québec solidaire condamne la répression des prostituées et préconise des mesures socio-économiques, comme le revenu minimum garanti et le développement de services sociaux aux familles, pour contrer le marché du sexe. Un revenu minimum aussi élevé que ce que la prostitution peut rapporter ? Voir ce témoignage d’une escorte qui gagne 20.000 $ avec la prostitution en sus de ses revenus liés à une autre profession...

« Les conservateurs de Stephen Harper mettent les prostitués-es et travailleurs-es [typographie lourde typiquement progressiste] du sexe en danger. Les femmes ne devraient jamais être forcées à entrer dans le commerce sexuel, mais leur criminalisation n’est pas une solution. Il est temps pour les partis politiques présents à l’Assemblée nationale d’avoir une conversation franche sur cet enjeu pour faire pression sur Ottawa ! » a affirmé la députée de Gouin.



[1] « À force de représenter les hommes comme des idiots inaptes à s’occuper de leur famille, on transforme l’exception en norme », estime Dany Baillargeon.


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La pédagogie Montessori en vidéo


France 2 s’est intéressée à la pédagogie Montessori. Découvrez le reportage vidéo.






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Grand mathématicien français place sa confiance dans les écoles libres


Le mathématicien français Laurent Lafforgue (ci-contre) est récemment intervenu lors de la commission d’enquête sur le service public d’éducation, au Sénat le 2 avril 2015. Le lauréat de la prestigieuse médaille Fields y explique pourquoi il a perdu confiance en l’école gouvernementale, celle à laquelle pourtant ses grands-parents, parents et lui-même doivent tout et sont si attachés. Pour relever l’école publique de l’état de déréliction dans laquelle elle se trouve, cela prendra très longtemps, des décennies sans doute. D’ici là, on ne pourrait placer selon son espoir que dans quelques îlots dévolus à la transmission du savoir, au nombre desquels les écoles hors contrat ont un rôle important à jouer pour maintenir la vive flamme de l’espérance.

« Je ne fais plus confiance à l’école dite républicaine, à laquelle toute ma famille et moi-même avions tellement cru, pas plus qu’à l’école privée sous contrat, qui a malheureusement suivi le même chemin.

Ma seule espérance est désormais que subsistent, ici et là, au milieu du désastre général, de petits îlots d’instruction et de transmission des connaissances, grâce au travail d’instituteurs ou de professeurs isolés, dans des écoles publiques ou privées sous contrat, qui restent fidèles à la cause de l’instruction, de la transmission, et font tout ce qu’ils peuvent dans un environnement institutionnel hostile, ou bien dans des écoles hors contrat, qui sont aussi rares que leurs ressources et leurs moyens, mais qui maintiennent vivante la petite flamme de la transmission grâce au dévouement d’instituteurs et de professeurs qui consentent de lourds sacrifices pour exercer leur noble métier conformément à leur conscience. »

[Les écoles hors contrat françaises bénéficient d’une grande liberté de recrutement et de programme comparé au Québec, mais ne reçoivent pas de subventions de l’État. Le gouvernement socialiste a récemment déclaré vouloir renforcer la surveillance idéologique de ces écoles.]

[...]

« Moi qui ignorais jusqu’à l’existence des écoles hors contrat, j’en suis amené à concentrer mon énergie à les soutenir. La présentation, par le fondateur d’une école de ce type, de son programme, m’a frappé par son bon sens. Pourquoi faut-il des écoles spéciales pour entendre ces choses ? Je ne le comprends pas. J’ai des amis qui vivent dans le sud de la France, où ils élèvent cinq enfants. Malgré mes mises en garde, qu’ils ont reçues avec scepticisme, ils les ont mis à l’école, la meilleure du département. J’ai vu, année après année, monter leur inquiétude, et j’ai constaté moi-même, lors de mes visites, les dégâts des méthodes semi-globales, qui sont encore largement pratiquées : en CE2, l’aîné ne savait pas lire. Les parents ont fini par fonder une école, il y a dix-huit mois, en s’associant avec d’autres parents. Les résultats sont là : en un an, leur fils a appris à lire, et il lit désormais beaucoup. Cette école fonctionne pourtant avec des moyens dérisoires, avec deux classes mélangeant plusieurs niveaux et tenues par une institutrice et une mère de famille armée de son seul bon sens. J’ajoute que ces amis ne sont pas des intellectuels : ils tiennent un commerce de fruits et légumes ! »




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