mercredi 16 décembre 2009

Porte-parole du MELS Bergevin : prédominance ne veut pas dire majorité

Il devient insupportable d'entendre les partisans du cours ECR, plus particulièrement les pères du cours ECR, nous dire que grâce au programme actuel, leur merveilleux bébé, « l'accès à la connaissance historique du patrimoine religieux québécois est privilégié », laissant entendre aux Québécois peu au fait du programme d'éthique et culture religieuse que l'immense majorité du programme tourne autour du christianisme.

C'est FAUX, rien de tel n'est obligatoire (bien que ce ne soit pas impossible).

C'est faux dans le programme comme nous l'expliquait il y a un peu plus d'un an le porte-parole le plus silencieux de la fonction publique québécoise, Pierre Bergevin, le 2  septembre 2008 à Valcourt devant les caméras de Radio-Canada et le responsable du programme ECR auprès du ministère, M. Jacques Pettigrew. M. Bergevin déclarait que la prédominance donnée au christianisme ne signifiait pas qu’une majorité du cours sur les religions serait réservée au christianisme, ni qu’il pouvait citer un chiffre précis qui correspondrait au minimum de contenu chrétien. Il a bien fait car, au 3e cycle du primaire, les manuels apparouvés par le BAMD de Modulo ne consacrent que 27 % de leurs contenus au christianisme guère plus que les 20 % consacrés à la spiritualité autochtone au 1er cycle du primaire…

C'est faux dans les faits comme l'ont indiqué les évêques catholiques du Québec et la Table de concertation protestante sur l'éducation (TCPE), nullement des brandons de la discorde pédagogique et en rien de jeunes écervelés nationalistes.

Voici ce disaient les évêques catholiques dans leur lettre à la ministre Courchesne du 15 septembre 2009 :
« 
Nos experts ont constaté que la place qui y est faite au christianisme reste très comparable à celle des autres religions, bien éloignée de la prescription d'en traiter tout au long de chaque année d'un cycle. Ces manuels exposeront les élèves à la diversité religieuse bien plus qu'ils ne les introduiront de façon significative à la connaissance de la tradition chrétienne québécoise.

[...]

L'apport du christianisme à la vie sociale et culturelle du Québec, fréquemment réitéré au cours des démarches ayant conduit à l'approbation du programme, demeure très peu présent dans les manuels étudiés, et même absent dans plusieurs cas.
 »
Reproche similaire de la part de la TCPE, organisme très modéré dans sa critique du cours ECR, dans sa lettre envoyée à la ministre Courchesne le 9 décembre :
« 
  1. la présentation des religions (chris­tianisme, islam, hindouisme, judaïsme, sikhisme, bouddhisme et spiritualité autochtone) est plus ou moins égale. La prédominance de la tradition judéo-chrétienne n’est pas respectée.

  2. l’énumération de l’apport du protestantisme tant anglophone que francophone dans les sphères sociales, économiques est minime, malgré notre présence au Québec depuis plus de cinq siècles. Les personnages protestants sont rarissimes.

  3. majoritairement le contenu éthique est sur représenté par rapport au volet religieux.
 »






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PQ : La ministre Courchesne doit procéder à une évaluation rapide

Communiqué du Parti québécois :

QUÉBEC, le 16 déc. /CNW Telbec/ - À la suite d'études et articles qui
tendent à démontrer un certain éloignement des objectifs de base du cours
éthique et culture religieuse, la chef de l'opposition officielle et députée
de Charlevoix, Pauline Marois, et le député de Borduas et porte-parole en
matière d'éducation primaire et secondaire et en matière de langue, Pierre
Curzi, demandent à la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, de tenir
une commission parlementaire dès la rentrée. Cette commission permettrait de
faire une évaluation adéquate de la situation actuelle du cours et le cas
échéant, permettrait d'apporter les correctifs nécessaires pour la prochaine
rentrée scolaire.

« Je tiens à rappeler que nous sommes en accord avec le principe de ce
cours puisqu'il s'agit de la conclusion d'un long processus de
décon­fes­sion­na­li­sation des écoles entrepris par le Parti Québécois en 1998.

Cependant, nous avons des réserves à la suite de la publication d'analyses qui
semblent indiquer que le cours dévie de ses objectifs initiaux », a indiqué la
chef de l'opposition officielle.

« Il est impératif qu'une évaluation de ce cours soit faite, tel que nous
l'avions demandée lorsqu'il nous avait été présenté en 2008, afin de s'assurer
qu'il respecte certains principes de base, soit la transmission des
connaissances sur l'histoire des religions et qu'une place prépondérante soit
accordée à nos réalités historiques. À la suite de cette évaluation, la
ministre Courchesne devra apporter, le cas échéant, les correctifs
nécessaires », a déclaré Pierre Curzi.

Par ailleurs, la chef de l'opposition officielle tient à démentir la
nouvelle publiée dans l'édition du Devoir de ce matin à l'effet que Pierre
Curzi ne serait plus le porte-parole du dossier éthique et culture religieuse.
« Pierre Curzi partage la même vision et a les mêmes préoccupations que moi en
ce qui a trait à ce cours. Il a ma pleine confiance et demeure mon
porte-parole dans ce dossier », a conclu Mme Marois.




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Joëlle Quérin sur VTélé et sur LCN au sujet du cours ECR

D'après nos informations et si rien ne change, Joëlle Quérin devrait être chez Dumont 360° et chez Bombardier (en remplacement de Denis Lévesque sur LCN) ce soir.



Joëlle Quérin s'entretient avec Mario Dumont au sujet du cours controversé d'ECR






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François Bonnardel : « La ministre de l’Éducation doit suspendre l’enseignement de ce cours au primaire »

Communiqué de François Bonnardel, Député ADQ de Shefford,
(Granby, 16 décembre 2009) Devant les questionnements des différents parlementaires face au controversé cours d’Éthique et de culture religieuse (ECR), le député de Shefford, M. François Bonnardel, réitère la demande de l’Action démocratique du Québec de décréter un moratoire sur l’enseignement de ce cours au primaire. « La ministre Michelle Courchesne doit suspendre l’enseignement du cours ECR aux enfants du primaire. Le moratoire que l’ADQ demande depuis un an et demi sur ce cours doit être accordé. Un temps d’arrêt s’impose afin de vérifier ce qu’on enseigne réellement à nos jeunes », déclare M. Bonnardel.

« Plutôt que de s’entêter à donner le cours ECR au primaire, la ministre Courchesne devrait retirer celui-ci des écoles et accorder davantage de temps à d’autres matières comme le français ou l'éducation physique. C’est le message que l’ADQ n’a pas cessé de lui envoyer depuis presque deux ans », ajoute le député adéquiste.

François Bonnardel précise également que beaucoup de parents et d’enseignants sont très mal à l’aise avec l’enseignement de ce cours. « Des parents sont inquiets de l’impact qu’aura le cours ECR sur leurs enfants et un certain nombre de professeurs ne savent pas trop quel positionnement il leur faut adopter lorsque vient le temps d’enseigner cette matière. Beaucoup d’éléments concernant les objectifs et les contenus pédagogiques de l'ECR doivent être revus en profondeur », conclut le député de Shefford.


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Source : Bureau de circonscription de Shefford
Renseignements : Catherine Demers, attachée politique
Téléphone : 450 776-0786








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Quebec's new state religion: cultural relativism

Article from Barbara Kay in the National Post from today:
In September 2008, after years of pre-planning by elites without public consultation, Quebec's Ministry of Education established a province-wide, compulsory pedagogical program called Ethique et Culture Religieuse (ECR).

All Quebec students -- public, private, even the homeschooled -- must take ECR (with the exception of one secondary school year) from age six through high school.

On its sunny face, the ECR program introduces students to the rich variety of religious beliefs and rituals in today's "intercultural" Quebec, where all citizens "live together in the bosom of a Quebec [that is] democratic and open to the world."

But a newly landed bombshell amongst Quebec's chattering classes, a study produced by Ethnic Studies PhD candidate Joelle Querin for the Institut de Recherche sur le Quebec, persuasively argues that the ideology behind the course is anything but benign, reinforcing concerns about this troubling program I expressed in these pages last December.

Following a close analysis of the course's stated objectives, content, teachers' roles and suggested activities, Querin pulls no punches in her conclusion: "I wanted to verify if the course gives knowledge to children or if it indoctrinates them. I observed that it was the second alternative that prevailed."

Two values dominate the program's objectives: learning to " vivre ensemble" (live together) and arriving at the " bien commun" (the common good). How does ECR produce social harmony? By constant "dialogue" and "recognition" of other cultures, which can only be accomplished, in the words of ECR mandarin Georges Leroux, by inculcating in children "absolute respect for every religious position."

But according to ECR, "every religious position" includes pagan animism, witchcraft (Wiccans "are women like any other in daily life"), and the nutbar Raelian Movement ( "technologically, [the Raelians] are 25,000 years in advance of us"). To bundle superstitions and cults together with authentic religions, then demand deference to all, is to discourage actual respect for any but the state religion of "normative pluralism," the real aim of the program.

In its indifference to objective knowledge, in its crusade to hallow cultural relativism and a strictly Charter-of-rights based identity, ECR stimulates heritage students' detachment from their own cultural touchstones, and chills critical thinking in all students.

Guerin cites, for example, one instance where students were invited to redesign the Quebec flag, replacing the cross with a more "inclusive" symbol, and another, an activity called "Youpi! Ma religion a moi!" (my own religion!) in which religions actually invented by students are accorded the same esteem as real ones. Such subversive pedagogical impulses dismissively mock Quebec's unique culture, based, like all others, in a shared language, religion and collective values formed over time.

In the ECR scheme, teachers do not actually convey knowledge, but rather "plan, organize activities, advise, accompany, encourage, support ...make suggestions, but never impose."

But they must and do "impose" sometimes. The program harps relentlessly on "dialogue" as the principal vehicle for learning to "vivre ensemble." But if, according to an editing team spokesman, the dialogue does not follow a politically correct script -- that is, if students of independent mind or critical point of view diverge in behaviour or words from the prescribed "recognition" mantra: all cultural traditions are equal; all beliefs are good -- "The teacher must intervene immediately to stop it on the spot. Any attack in class on the dignity of the person or the common good must be immediately denounced, because it is not tolerated in our society. In that [respect], the program of Ethical and Religious Culture is not neutral."

Thus Guerin darkly warns: "After having followed the ECR course for 10 years, the students won't have a great knowledge of religions, but one thing is sure: no [cultural] accommodation will seem unreasonable to them."

A May 2009 Leger marketing poll on ECR found that 76% of Quebecois prefer a choice in religious education; they think their elites have shown contempt for the population. Many parents are demanding ECR exemptions, if not outright abolition of the program. Grassroots resistance movements -- strange bedfellows of anti-clericalists, practicing Catholics and nationalists, each with their own support network -- are pushing back through political activism, the media and the courts .

As well they should. ECR is a creepy state foray into social engineering. Disguised as multicultural feel-goodism, the program is in reality the utopian Quebec Left's strategic plan for societal transformation. Their tactics: the appropriation of parents' natural and rightful authority over their children's religious upbringing; the willful erosion of children's pride in their Quebec patrimony; and the slow suffocation of students' inherent curiosity and intellectual autonomy.

If Quebec does not wish to end up in the sick ward of Western cultures, ECR must be excised in the operating theatre of popular resistance.






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La connaissance ne suffit pas à engrendrer la tolérance...il faut (ré)éduquer le futur citoyen

« Selon Micheline Milot [professeur de sociologie à l'UQAM], c'est dans la durée que les sciences humaines et sociales font sentir leur impact. Réputée pour être l'une des premières théoriciennes de la laïcité au Québec, la sociologue a siégé à la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables et a participé au long processus de réflexion ayant conduit à la création du programme d'éthique et de culture religieuse, maintenant enseigné dans les écoles du Québec. « J'ai commencé à parler de la nécessité d'un enseignement culturel des religions en 1982, quand j'étais étudiante à la maîtrise », se rappelle-t-elle.

Depuis, Micheline Milot a complété des études de terrain auprès de milliers de parents, d'enfants et d'enseignants sur des questions religieuses. Elle est aussi une fine observatrice des nouvelles dynamiques sociales dues à l'immigration. Or, malgré l'importance qu'elle accorde à l'enseignement des cultures religieuses, ses années de recherche lui ont fait comprendre que la connaissance de la religion de l'autre ne suffit pas toujours pour engendrer la tolérance. « Il importe de situer le programme d'éthique et de culture religieuse dans le cadre d'une éducation à la citoyenneté pour que les jeunes ayant des convictions religieuses différentes apprennent à vivre ensemble. » C'est cette approche qui a été adoptée par le ministère québécois de l'Éducation.
 »

Source : UQAM — À la défense des sciences humaines







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Pauline Marois à Pierre Curzi : « Toé, tais-toé. »

C'est désormais Pauline Marois qui s'exprimera au nom du PQ au sujet du très controversé cours Éthique et culture religieuse. Le porte-parole en matière d'éducation, Pierre Curzi, l'a confirmé hier au Devoir. « C'est madame Marois qui a repris le ballon », a-t-il rapporté. Le député se dit d'accord avec la position de sa chef, formulée la semaine dernière, selon laquelle une commission parlementaire devrait se pencher sur ce cours introduit en septembre 2008, et ainsi en faire le bilan.

Rappelons que Madame Marois est à l'origine de l'imposition de la réforme pédagogique et du cours d'éthique et de culture religieuse.






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Islamiste controversée comme personne-ressource pour évaluer le programme éthique et culture religieuse ?

Point de bascule se penche sur le cours d'éthique et de culture religieuse :

« Les tenants du cours ECR au gouvernement du Québec et au ministère de l'Éducation ont déroulé le tapis rouge à au moins une militante islamiste, et ce, pour qu'elle conseille le ministère à propos du contenu du cours. Déjà bien connue, aucun doute ne pouvait planer sur les orientations radicales de cette islamiste du nom de Najat Boughaba.

Lors de l'enquête réalisée par Point de bascule sur Najat Boughaba durant les dernières élections municipales de Montréal, un échange téléphonique avec un représentant du gouvernement du Québec m'avait confirmé que Madame Boughaba avait effectivement participé aux tables rondes traitant, entre autres, des questions religieuses. Le représentant en question, un des promoteurs du cours ECR, m'a aussi confirmé qu'ils n'avaient pas scruter les antécédents des personnes sélectionnées avant de les inviter à cette table de concertation organisée par le gouvernement du Québec. »


Plus de détails sur Najat Boughaba

Voir aussi

Québec — Radicalisation d'enfants d'immigrés éduqués à l'école du « dialogue » et du « vivre ensemble »

Radio-Canada aurait embauché une militante musulmane favorable au cours ECR

L'école (controversée) Dar el Iman enseigne le cours d'éthique et de culture religieuse

Lutte contre les stéréotypes, vraiment ? (Rencontre avec le bureau d'approbation du matériel didactique).