Les Québécois sont plus que jamais les champions du Ritalin, un psychotrope dont le nom scientifique est le méthylphénidate. En 2010, les Québécois ont consommé près de 32 millions de pilules de cette famille de médicaments, ce qui constitue un nouveau record.
« C’est alarmant de savoir qu’autant d’enfants consomment ce médicament. On ne devrait pas être content, ni fier de ça », lance la psychologue Suzanne Vallières, qui est aussi chroniqueuse au Journal de Montréal. Le phénomène inquiète aussi le docteur en neurosciences Joël Monzée, qui a publié cette année un livre dans lequel il dénonce cette situation, qu’il assimile à du « dopage scolaire ». Ainsi, en France, la Ritaline, et en Belgique, la Rilatine, font-elles partie des substances réglementées assimilées aux stupéfiants.
Au cours de la période de 12 mois qui a pris fin le 30 novembre dernier, les Québécois ont consommé 31 864 061 comprimés de méthylphénidate, la famille de médicaments regroupant le Ritalin et ses génériques, selon des données obtenues auprès d’IMS-Brogan. Cela représente une hausse d’environ 10 % par rapport au record atteint en 2009.
Le nombre de prescriptions pour obtenir ces comprimés, qui sont remises surtout aux enfants agités à l’école chez qui on diagnostique un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), est aussi en hausse.
Comme c’est le cas depuis plusieurs années, la consommation de ces médicaments est beaucoup plus importante au Québec qu’ailleurs au Canada.
Alors qu’elle compte pour moins du quart de la population, la province accapare désormais 35,3 % de l’ensemble des pilules et 44 % des ordonnances distribuées au pays.
Selon Suzanne Vallières, des enseignants mettent de la pression sur les parents pour que leurs enfants prennent des médicaments lorsque ceux-ci commencent à présenter un « trouble de comportement ».
La consommation de ces médicaments à l’âge adulte, ainsi que par des étudiants désirant accroître leur concentration durant les périodes d’examen, expliquerait aussi la croissance observée cette année.
« C’est alarmant de savoir qu’autant d’enfants consomment ce médicament. On ne devrait pas être content, ni fier de ça », lance la psychologue Suzanne Vallières, qui est aussi chroniqueuse au Journal de Montréal. Le phénomène inquiète aussi le docteur en neurosciences Joël Monzée, qui a publié cette année un livre dans lequel il dénonce cette situation, qu’il assimile à du « dopage scolaire ». Ainsi, en France, la Ritaline, et en Belgique, la Rilatine, font-elles partie des substances réglementées assimilées aux stupéfiants.
Au cours de la période de 12 mois qui a pris fin le 30 novembre dernier, les Québécois ont consommé 31 864 061 comprimés de méthylphénidate, la famille de médicaments regroupant le Ritalin et ses génériques, selon des données obtenues auprès d’IMS-Brogan. Cela représente une hausse d’environ 10 % par rapport au record atteint en 2009.
Le nombre de prescriptions pour obtenir ces comprimés, qui sont remises surtout aux enfants agités à l’école chez qui on diagnostique un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), est aussi en hausse.
Comme c’est le cas depuis plusieurs années, la consommation de ces médicaments est beaucoup plus importante au Québec qu’ailleurs au Canada.
Alors qu’elle compte pour moins du quart de la population, la province accapare désormais 35,3 % de l’ensemble des pilules et 44 % des ordonnances distribuées au pays.
Selon Suzanne Vallières, des enseignants mettent de la pression sur les parents pour que leurs enfants prennent des médicaments lorsque ceux-ci commencent à présenter un « trouble de comportement ».
La consommation de ces médicaments à l’âge adulte, ainsi que par des étudiants désirant accroître leur concentration durant les périodes d’examen, expliquerait aussi la croissance observée cette année.
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