mercredi 20 octobre 2021

Sondage — 67 % des Français s’inquiètent du « grand remplacement » ethnique

Un sondage Harris Interactive pour l’hebdomadaire Challenges publié mercredi 20 octobre indique que deux tiers des Français sont préoccupés par la théorie du « grand remplacement ».

Selon cette enquête d’opinions, la population est notamment préoccupée par la théorie du grand remplacement, l’une des thématiques fortes d’Éric Zemmour. Ils sont 67 % à considérer cette possibilité comme source d’inquiétude et 61 % pensent que le grand remplacement va se réaliser. 

Dans le détail, cette projection est partagée par 92 % des électeurs du Rassemblement National (RN), 52 % chez LREM/Modem (coalition de centre-gauche qui soutient Macron) et 42 % chez LFI (extrême gauche de Mélenchon). Ce qui fait dire à Éric Zemmour sur Twitter : « les idées que je porte sont désormais centrales dans la société française ».

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Le Grand remplacement désigne le changement induit par une immigration « massive » à fécondité plus forte de populations d’origine extra-européennes qui seraient en passe de surpasser les populations « d’origine » (c’est-à-dire caucasiennes) en Occident (Europe de l’Ouest, Amérique du Nord, Australie) — et donc d’imposer leur culture, leurs us et coutumes et leurs religions.

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Par ailleurs, même si l’on ne dispose pas de données précises en la matière, la part des descendants directs d’immigrés augmente aussi forcément au sein de la part des non-immigrés qui participent à la croissance démographique française. En tenant compte de ces deux générations, la part de l’immigration est mécaniquement bien supérieure à 50 % de cette croissance. Contacté par Le Figaro, Dominique Reynié ne reprend pas l’expression de « grand remplacement », mais évoque, au vu de cette dynamique, une « recomposition ethnoculturelle » du pays, également bien documentée par Jérôme Fourquet dans son livre L’Archipel français (Seuil, 2019).

La France en 2020, 28,8 % des nouveau-nés avaient au moins un parent né dans un pays extra-européen (cela ne comprend pas les enfants nés d’immigrés). Chiffres de l’INSEE.

En outre, dans une étude de 2019, trois chercheurs de l’INED se sont également intéressés à l’indicateur conjoncturel de fécondité des femmes selon leur pays de naissance. Il montre que l’immigration dans son ensemble participe à la progression démographique puisque l’indicateur global pour les femmes immigrées (2,60) est largement à celui des femmes de l’ensemble de la population française (1,88) et à celui des femmes non immigrées (1,77) pour l’année 2017. Dans le détail, cet indicateur est très supérieur pour les femmes nées en Algérie (3,69), en Tunisie (3,50), au Maroc (3,47) ou dans le reste de l’Afrique (2,91) ou en Turquie (3,12) ».

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Tiré de Mieux nommer et mieux comprendre


France — l’extrême-gauche et les lobbies LGBT menacent de brûler une école catholique « usine à fachos »

Poitiers : l’extrême-gauche et les lobbies LGBT menacent de brûler une école catholique « usine à fachos » D’après France Bleu Poitou, des affiches menaçantes ont été placardées dans la nuit du 18 au 19 octobre à Poitiers. Ces inscriptions visaient nommément un établissement catholique pictavien, l’Union chrétienne, accusé d’« homophobie » et de « transphobie ». L’affaire est prise très au sérieux par la police.


Militant lors du défilé LGBTQ à Cologne

« Nous dénonçons cet enseignement qui entretient le sexisme, l’homophobie, et la transphobie, en diffusant par exemple des stéréotypes de genre binaires et traditionnels. » Voilà ce qu’on pouvait lire sur des affiches placardées dans Poitiers durant la nuit du 18 au 19 octobre, raconte France Bleu Poitou. Les propos incriminés sont reprochés à un établissement scolaire catholique de la ville, l’Union chrétienne, qui enseigne à 700 élèves de la maternelle au lycée.

« Brûler l’usine à fachos »

Mais le placard, en partie rédigé en écriture inclusive, ne se contente pas de dénoncer le « sexisme », « l’homophobie », la « transphobie », ou « l’embrigadement de jeune pictavien-ne-s (sic) dans des groupuscules fascistes ». Mais il appelle même à « brûler l’usine à fachos ». L’école donc. L’établissement scolaire a déposé plainte, et du côté des forces de l’ordre, on prend ces menaces extrêmement au sérieux. Les enquêteurs ont de fortes suspicions quant aux différents groupuscules d’extrême-gauche ou LGBT de la ville, fortement hostiles à cet établissement, relaie la radio. Le groupe scolaire catholique avait déjà été recouvert de tags agressifs il y a quelque temps. La direction de l’école s’est défendue, rejetant toutes les accusations « infondées » dont ces affiches se font l’écho, arguant que sur ses 700 élèves, peu parlent de religion en classe.

Source

Pendant le Grand Réveil woke, l'écart des résultats en maths et en lecture entre les élèves noirs et blancs a crû de 20 %

Pendant ces dix dernières années, les Américains blancs progressistes, les wokes, se sont tellement déplacés vers la gauche sur les questions de race et de racisme qu’ils sont désormais souvent à gauche de l’électeur noir typique sur ces sujets. 
 
Ce changement est un « Grand Réveil » comparable à certains égards à l’énorme ferveur religieuse dans le Nord des États-Unis peu avant la guerre de Sécession. Pour certains observateurs, ce Grand réveil woke a commencé à l’époque des manifestations de 2014 à Ferguson, dans le Missouri. Le , un policier blanc, Darren Wilson, avait tiré plusieurs fois sur un homme noir de 18 ans, Michael Brown. Une série de manifestations parfois violentes s’ensuivit dans plusieurs villes des États-Unis.  Les militants radicaux profitèrent de la facilité de filmer des événements et de les diffuser sur les médias sociaux pour donner une énorme visibilité à ce qui n’aurait été qu’un banal fait divers local auparavant.

Depuis lors, comment les élèves noirs font-ils aux États-Unis alors que l’idéologie woke, et plus particulièrement la théorie critique de la race, s’est répandue dans les écoles ?

Les données de l’Évaluation nationale des progrès éducatifs (NAEP)  indiquent une baisse globale des résultats scolaires pour les élèves de 13 ans depuis 2012. Ces baisses se concentrent parmi les élèves les moins performants. Des baisses similaires ont également été enregistrées sur une évaluation distincte et similaire conçue pour mesurer les tendances à court terme, les résultats de cette autre étude montrent également une baisse pour les élèves en bas de l’échelle et en hausse pour les meilleurs élèves.

Le nouveau rapport révèle que les résultats ont chuté pour les étudiants noirs et hispaniques depuis 2012 et restent stables pour les enfants blancs, creusant ainsi l’écart. Cette année a également révélé un écart entre les sexes, car les résultats en mathématiques des garçons de neuf ans sont restés stables tandis que ceux des filles ont chuté par rapport à 2012.

Se pourrait-il qu’à force de dire aux jeunes Noirs à quel point ils sont opprimés, que les mathématiques sont racistes (voir liens ci-dessous), certains élèves noirs ne se soient pas appliqués dans leurs études puisqu’on leur serine que les dés sont de toute façon pipés ?  Et si le wokisme nuisait non seulement aux pays qui cèdent à son chant des sirènes, mais également à ses minorités ?


« Nous sommes déçus de voir que les scores ont stagné ou baissé depuis 2012, et nous sommes particulièrement inquiets de voir que les résultats des élèves les moins performants ont baissé », a déclaré Carissa Moffat Miller, P.D.G. du Council of Chief State School Officers.

Les tests ont été administrés au cours de l’année scolaire 2019-2020, avant que la gestion de la pandémie n’impose la fermeture des écoles. De nombreux experts s’attendent à de nouvelles baisses causées par l’imposition d’une éducation en ligne de qualité inférieure par les autorités scolaires. 

Des tests nationaux seront administrés cette année scolaire aux enfants de 9 ans, en avance sur le calendrier normal, pour voir si ces craintes se sont concrétisées. Des tests étaient prévus pour les jeunes de 17 ans au printemps 2020, mais ils ont été annulés en raison de la fermeture des écoles. Les tests avaient déjà été administrés aux enfants de 9 et 13 ans, offrant la possibilité de comparer les performances immédiatement avant et après la fermeture des écoles. 

Par rapport aux résultats de 2012, les performances ont chuté pour les élèves de 13 ans à la fois en lecture et en mathématiques. Sur une échelle de 500 points, les élèves de 13 ans ont obtenu en moyenne 280 en mathématiques en 2020, contre 285 en 2012. Pour la partie lecture, les scores sont passés de 263 à 260. Les deux changements étaient statistiquement significatifs.

 
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