Lidia et Audrey Bernier étaient en classe, hier... alors que tous leurs copains étaient en congé. La direction de l'école secondaire L'Envolée leur a imposé cette sanction en raison de leurs absences au cours gouvernemental de formation morale et religieuse, appelé d'éthique et culture religieuse (ÉCR).
Depuis le début de l'année scolaire, Lidia, 13 ans et Audrey, 12 ans, ont manqué tous leurs cours d'éthique et culture religieuse. « Je refuse qu'elles suivent ce cours », a lancé leur père, Benoit Bernier, au cours d'une entrevue téléphonique, hier après-midi à la journaliste de la Voix de l'Est.
M. Bernier dit avoir reçu le vendredi 2 janvier la lettre de L'Envolée lui signifiant que ces filles seraient en retenue le 5 janvier (hier), une journée de congé pour les élèves. Seul le personnel était au boulot. « La direction aurait pu les mettre en retenue une journée de classe normale », déplore Benoit Bernier.
Audrey et Lidia ont dû tuer le temps de 9h à 12h et de 13h à 15h, hier. « Elles font ce qu'elles veulent», a fait savoir M. Bernier. Les jeunes filles devront répéter l'expérience le 20 février, une autre journée pédagogique prévue au calendrier scolaire.
« Le temps de présence en classe de 180 jours par an doit être respecté, note Sandra Thibodeau, coordonnatrice des communications à la commission scolaire du Valdes-Cerfs. La direction a décidé de les laisser accumuler les absences avant qu'il y ait une première reprise de temps. » Mme Thibodeau soutient «qu'il n'est pas rare» qu'un élève ayant manqué plusieurs cours doive rattraper le temps perdu lors d'une journée pédagogique.
Apprécions la réponse bureaucratique : « Il faut amener l'élève à comprendre qu'il doit fréquenter l'école », explique la coordonnatrice aux communications alors que les élèves sont en réalité assidues sauf au cours obligatoire de morale et de culture religieuse d'État.
Cette sanction imposée à ses filles ne dissuade pas Benoit Bernier. Lidia et Audrey continueront de déserter le cours d'ÉCR. « Les valeurs que j'inculque à mes enfants, ça me regarde, dit-il. Je ne veux pas qu'elles soient perdues et mêlées dans leurs croyances », ajoute-t-il en faisant référence aux six religions qui sont abordées dans le cours d'ÉCR.
M. Bernier n'est pas inquiet pour la suite des choses. « L'école ne peut pas expulser mes filles parce qu'elles manquent un cours, considère-t-il. Le code de vie de l'école prévoit l'expulsion dans le cas où une faute grave est commise. »
Que peut-il arriver aux jeunes filles si elles poursuivent leur boycott ? « La situation va devoir être évaluée, se limite à dire Sandra Thibodeau. Les parents doivent jaser avec la direction pour le savoir. » La coordonnatrice relève que la direction de l'école a communiqué avec M. Bernier en décembre pour discuter de la situation.
L'Envolée est la seconde école secondaire à serrer la vis aux élèves qui s'absentent du cours d'ÉCR. À la mi-décembre, l'école J.-H.-Leclerc avait suspendu six jeunes pour une journée. Pour retourner à l'école, les élèves devaient signer un contrat de réintégration ce qu'ils n'ont pas fait.
Depuis le début de l'année scolaire, Lidia, 13 ans et Audrey, 12 ans, ont manqué tous leurs cours d'éthique et culture religieuse. « Je refuse qu'elles suivent ce cours », a lancé leur père, Benoit Bernier, au cours d'une entrevue téléphonique, hier après-midi à la journaliste de la Voix de l'Est.
M. Bernier dit avoir reçu le vendredi 2 janvier la lettre de L'Envolée lui signifiant que ces filles seraient en retenue le 5 janvier (hier), une journée de congé pour les élèves. Seul le personnel était au boulot. « La direction aurait pu les mettre en retenue une journée de classe normale », déplore Benoit Bernier.
Audrey et Lidia ont dû tuer le temps de 9h à 12h et de 13h à 15h, hier. « Elles font ce qu'elles veulent», a fait savoir M. Bernier. Les jeunes filles devront répéter l'expérience le 20 février, une autre journée pédagogique prévue au calendrier scolaire.
« Le temps de présence en classe de 180 jours par an doit être respecté, note Sandra Thibodeau, coordonnatrice des communications à la commission scolaire du Valdes-Cerfs. La direction a décidé de les laisser accumuler les absences avant qu'il y ait une première reprise de temps. » Mme Thibodeau soutient «qu'il n'est pas rare» qu'un élève ayant manqué plusieurs cours doive rattraper le temps perdu lors d'une journée pédagogique.
Apprécions la réponse bureaucratique : « Il faut amener l'élève à comprendre qu'il doit fréquenter l'école », explique la coordonnatrice aux communications alors que les élèves sont en réalité assidues sauf au cours obligatoire de morale et de culture religieuse d'État.
Cette sanction imposée à ses filles ne dissuade pas Benoit Bernier. Lidia et Audrey continueront de déserter le cours d'ÉCR. « Les valeurs que j'inculque à mes enfants, ça me regarde, dit-il. Je ne veux pas qu'elles soient perdues et mêlées dans leurs croyances », ajoute-t-il en faisant référence aux six religions qui sont abordées dans le cours d'ÉCR.
M. Bernier n'est pas inquiet pour la suite des choses. « L'école ne peut pas expulser mes filles parce qu'elles manquent un cours, considère-t-il. Le code de vie de l'école prévoit l'expulsion dans le cas où une faute grave est commise. »
Que peut-il arriver aux jeunes filles si elles poursuivent leur boycott ? « La situation va devoir être évaluée, se limite à dire Sandra Thibodeau. Les parents doivent jaser avec la direction pour le savoir. » La coordonnatrice relève que la direction de l'école a communiqué avec M. Bernier en décembre pour discuter de la situation.
L'Envolée est la seconde école secondaire à serrer la vis aux élèves qui s'absentent du cours d'ÉCR. À la mi-décembre, l'école J.-H.-Leclerc avait suspendu six jeunes pour une journée. Pour retourner à l'école, les élèves devaient signer un contrat de réintégration ce qu'ils n'ont pas fait.