mardi 31 août 2021

Les nouveaux visages de la liberté scolaire en France : conférence de rentrée 2021

La rentrée 2021 en France est marquée par l'ouverture de 104 nouvelles libres (sans subventions) mais de plus en plus contrôlées par l'État centralisateur. Lire le dossier de presse.


 

Au programme de la vidéo ci-dessous

00:00 conférence de presse de rentrée 30 août 2021
00:10 Introduction et présentation par Anne Coffinier
5:05 Statistiques et grandes tendances de l'année 2021
8:50 les écoles ouvertes en 2021
20:50 émergence des écoles "nature"
27:15 séance de questions
34:25 Point sur la loi Gatel visant à "simplifier et mieux encadrer le régime d'ouverture et de contrôle des établissements privés hors contrat"
Perspectives pour 2022...


Brèves en éducation de l'Empire

Le nouvel « aumônier » de Harvard est athée.

Les écoles privées les plus élitistes de Washington DC ont décidé que « les cours de physique comprendront des discussions sur la justice sociale comme s'agenouiller pendant l'hymne national »

En Californie, des élèves mettent désormais leurs mains sur leur cœur devant le drapeau LGBTQ2SAI+ et l'enseignante (photo ci-contre) Kristin Pitzen déclare: « Je prête allégeance aux homosexuels. »

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Le wokisme : des protestants puritains athées

Être athée rend-il apathique, est-ce le fruit de la raison plate ? 

C'est officiel : l'écologisme est une religion


Dr Martin Blacher : Ce passe sanitaire est une hérésie car ce sont les vaccinés qui contaminent les non-vaccinés

Du Dr Martin Blacher, médecin français spécialiste en santé publique :

Comparez à l'enseignant d'art dramatique Trudeau :

Trudeau : les non vaccinés assis à côté de vaccinés mettent ces derniers en danger

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Une étude révèle que l'immunité naturelle serait supérieure à la vaccination


lundi 30 août 2021

Brève — La morphologie du cerveau prédit l'ascendance génétique

La morphologie du cerveau est prédictive de l’ascendance génétique des individus en Afrique de l’Ouest, en Europe, en Asie de l’Est et en Amérique.

Savoir comment le cerveau humain est façonné est une étape critique dans l’étude de la diversité humaine ainsi que dans la prévention du biais de structure cachée de la population dans la recherche sur le cerveau.

Pourtant, les différences neuroanatomiques engendrées par l’histoire des populations humaines (le terme politiquement correct qui recouvre ce que l’on nommait les races) sont encore mal comprises. La majeure partie de l’inférence repose sur des mesures craniométriques. Bien que des études aient montré que les variations de forme des os crâniens correspondent à « l’histoire des populations », on ne sait pas à quel point la surface corticale humaine conserve des informations sur l’ascendance génétique des sujets.

 
L’étude en question démontre que la géométrie tridimensionnelle de la surface corticale est hautement prédictive de l’ascendance génétique des individus en Afrique de l’Ouest, en Europe, en Asie de l’Est et en Amérique, même si leur patrimoine génétique a été façonné par de multiples vagues migratoires et de mélanges. La géométrie de la surface corticale contient des informations plus riches sur l’ascendance que la variabilité spatiale de la surface corticale, indépendamment des volumes cérébraux totaux. Outre que la géométrie 3D de la surface corticale explique mieux la variance d’ascendance que d’autres mesures d’imagerie cérébrale, elle caractérise aussi des modèles régionaux (raciaux) distincts dans le plissement et la gyrification  du cerveau humain associé à chaque lignée ancestrale.
 
Source : Cell


dimanche 29 août 2021

Une étude révèle que l'immunité naturelle serait supérieure à la vaccination

Si les résultats sont confirmés, les implications sur les politiques enourant la Covid seront profondes.

Une étude majeure menée par des chercheurs israéliens sur l’immunité naturelle a révélé que l’immunité acquise via une infection à Covid-19 est supérieure à l’immunité du vaccin Pfizer.

Des chercheurs de Maccabi Healthcare et de l’Université de Tel-Aviv ont comparé les résultats de plus de 76 000 Israéliens dans trois groupes : les double vaccinés (avec le vaccin Pfizer), les précédemment infectés, mais non vaccinés et les précédemment infectés avec une seule dose de vaccin.

Ils ont découvert que les personnes entièrement vaccinées, mais non infectées étaient nettement plus susceptibles d’être réinfectées par la Covid que les personnes qui avaient déjà été infectées (« naturellement » sans vaccin) et s’étaient rétablies de la maladie.

« Cette étude a démontré que l’immunité naturelle confère une protection plus durable et plus forte contre les infections, les maladies symptomatiques et les hospitalisations causées par la variante Delta », concluent les auteurs.

Supériorité de l’immunité naturelle sur l’immunité vaccinale

Sans contraintes de temps
Probabilité d’infection chez les personnes doublement vaccinées (Pfizer) par rapport aux personnes précédemment infectées     5,96 fois plus
Probabilité d’une infection symptomatique chez les personnes doublement vaccinées (Pfizer) par rapport aux personnes précédemment infectées     7,13 fois plus

Après plus de 3 mois

Probabilité d’infection chez les personnes doublement vaccinées (Pfizer) par rapport aux personnes précédemment infectées     13,06 fois plus
Probabilité d’une infection symptomatique chez les personnes doublement vaccinées (Pfizer) par rapport aux personnes précédemment infectées     27,02 fois plus

L’étude n’est publiée qu’en version préliminaire à ce stade et n’a pas été évaluée par des pairs. Des critiques, dont l’immunologiste britannique Andrew Croxford, ont souligné les limites potentielles, mais il a été décrit par l’expert en maladies infectieuses, le professeur François Balloux, comme une « bombe ».

Si les résultats sont confirmés, les implications pour la politique mondiale de Covid seront profondes.

Cela ne remettrait pas en cause l’importance de la vaccination pour les groupes les plus vulnérables de la société. Cependant, cela affaiblirait les arguments en faveur de la vaccination des enfants, car ceux-ci (et les personnes qui les entourent) bénéficieraient d’une protection future supérieure contre la maladie. Et cela remettrait fondamentalement en doute l’importance singulière mise sur les passeports vaccinaux pour les voyages et les grands événements, si les personnes non vaccinées qui ont déjà eu Covid présentent en réalité moins de risque et que les personnes vaccinées sont susceptibles d’être réinfectées et d’infecter d’autres.

Voir aussi

Stéphan Bureau blâmé par l’ombudsman de la radio gouvernementale pour son entrevue avec Didier Raoult (l’agronome à l’origine de la plainte s’offusquait que Didier Raoult prétende que l’imminuté naturelle était supérieure à la vaccination).

Le variant delta pourrait échapper aux vaccins si elle devient Delta 4+, prévient un nouveau document. Une nouvelle étude suggère que 4 modifications du variant delta pourraient rendre les vaccins actuels inefficaces. (Deseret News

Les vaccins anti-Covid fonctionnent-ils ? Si oui, jusqu’à quel point ?  

D’autres vaccins, comme le Novavax, pourraient mieux résister aux variants. Lire Le battage médiatique persistant autour de la technologie des vaccins à ARNm nous détourne désormais des autres moyens de mettre fin à la pandémie. Pour ne pas parler des traitements bon marché (Ivermectine par exemple) dont on ne parle pas (vidéo).

Les confinements ont nettement réduit les capacités physiques et intellectuelles des enfants

Covid — Les enfants ne devraient pas être obligés de porter des masques, selon des chercheurs.

 

samedi 28 août 2021

L'inégalité comme condition d'existence (Nicolas Berdiaev)

Dans cette vidéo, nous nous pencherons sur les réflexions du philosophe russe, Nicolas Berdiaev, sur la notion d’inégalité. Contrairement à l’avis commun, l’inégalité, loin d’être un mal, est, selon lui, la condition nécessaire à l’épanouissement de la vie et de tout génie créateur. L’égalitarisme, lui, loin d’être mû par l’amour, souhaite au contraire tout égaliser dans le néant.


mercredi 25 août 2021

Les talibans s'engagent à lutter contre le changement climatique

Le porte-parole des talibans, Abdoul Qahar Balkhi (ci-contre), a déclaré que son organisation voulait jouer un rôle sur la scène internationale.

Le groupe islamiste veut aider à lutter contre le changement climatique, affirme-t-il.

Les talibans se sont engagés à lutter contre le changement climatique et pour la sécurité mondiale dans le cadre de la tentative du groupe islamiste de se donner une image plus douce et plus moderne malgré des informations faisant état d’exécutions de civils et de l’érosion des droits des femmes sous le nouveau régime afghan.

Abdoul Qahar Balkhi, membre de la Commission culturelle des talibans, affirme que les islamistes veulent jouer un rôle sur la scène mondiale.

Il a déclaré à Newsweek : « Nous espérons non seulement être reconnus par les pays de la région, mais aussi par le monde entier en tant que gouvernement représentatif légitime du peuple afghan qui a obtenu son droit à l’autodétermination libre de toute occupation étrangère avec le soutien et le soutien de la nation entière après une lutte prolongée et d’immenses sacrifices malgré tous les obstacles opposés à notre peuple. »

« Nous pensons que le monde a une occasion unique de se rapprocher et de se rassembler pour relever les défis non seulement auxquels nous sommes confrontés, mais aussi à l’humanité tout entière. »

« Ces défis allant de la sécurité mondiale au changement climatique nécessitent les efforts collectifs de tous et ne peuvent être atteints si nous excluons ou ignorons un peuple entier qui a été dévasté par des guerres imposées au cours des quatre dernières décennies. »

Les commentaires interviennent au milieu des efforts des talibans pour projeter une image plus modérée, deux décennies après leur éviction du pouvoir en Afghanistan.

Malgré leurs soucis déclarés objectifs en matière de changement climatique, les talibans ont précédemment procédé à une déforestation massive à partir d’un trafic de bois.

Des millions d’hectares de forêts avaient été défrichés dans tout le pays pour fournir du bois aux marchés pakistanais sans aucun effort de reboisement.

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Dinguekerque américain en Afghanistan : l’effondrement d’une superpuissance  

Maryam Monsef, ministre de Trudeau, « les taliban, nos frères » 

Porte-parole taliban sur la censure : demandez à Facebook de répondre

Le Canada est le seul pays du G7 à avoir augmenté ses émissions de gaz à effets de serre depuis l’accord de Paris (2015). Le gouvernement Trudeau est au pouvoir depuis 2015 et il a déclaré avec éclat à Paris : « Le Canada est de retour dans la lutte climatique ».


 

 

 

 

Sondages et prévisions électorales fédérales, 25 août 2021

Cette semaine plusieurs sondages : les verts et les libéraux piquent légèrement alors que les conservateurs, le Bloc et le NPD montent légèrement au Québec. Le Bloc est toujours en baisse par rapport à 2019 et les libéraux feraient encore quelques gains par rapport à 2019. Cependant, il y a un bon nombre de courses que les libéraux ne remportent dans les sondages actuellement qu’avec une marge de moins de 5 % (8 sièges pour être exact). Toute baisse des libéraux au Québec ou toute augmentation du Bloc ferait basculer ces sièges. Et si cela se produisait, Trudeau n’aurait presque aucun moyen d’obtenir une majorité sur la base des chiffres des sondages actuels. Veuillez noter que cela ne signifie, bien sûr, pas que Trudeau ne puisse pas remonter la pente au cours des quatre prochaines semaines. Les libéraux semblent être en panne d’idées dynamiques : Trudeau parle beaucoup de pandémie, d’« investissements » (de dépenses et de dettes), de centralisation et d’empiètements sur les compétences des provinces.

Au niveau du Canada :

On voit que l’avance du Parti libéral s’effrite. Si la tendance se maintient, il possible que le PLC n’obtienne pas une majorité et qu’une alliance formelle ou informelle des Conservateurs et un autre parti (le plus naturel est le Bloc pour nous) puisse permettre aux Conservateurs de former le prochain gouvernement. Le Parti conservateur du Canada s’est lancé la semaine passée dans une campagne de séduction du vote bleu québécois (c’est habile) avec ces promesses :

Ces promesses n’ont été faites qu’en français, le reste du PCC acceptera-t-il de les réaliser si le parti était porté au pouvoir ? Peut-être le plus sûr moyen qu’elles le soient est que le Bloc québécois apporte un appui décisif à un PCC minoritaire pour lui permettre de remplacer Trudeau ?


Billet originel du 12 août

Les sondages indiquent que Libéraux (PLC) de Justin Trudeau sont en terrain majoritaire. Rappelons qu’il faut plus de 169 sièges aux Communes pour former un gouvernement majoritaire. Les libéraux ont bien fait les sondages au cours de la dernière année, profitant pleinement de la pandémie comme de nombreux autres partis au pouvoir dans le monde. Cependant, l’avance actuelle est nettement inférieure à ce qu’elle était au printemps 2020. C’est encore suffisant pour être actuellement projeté avec une majorité, mais le nombre de sièges (181) pourrait donner une fausse idée de la sécurité de cette majorité.  


La probabilité que le PLC remporte au moins 170 sièges est de 70 %. Cela peut paraître une avance importante. Mais cette avance peut se réduire de deux façons : en perdant son avance sur le Bloc québécois (BQ) au Québec (environ 10 points actuellement) ou celle qu’il a sur le Parti conservateur du Canada (PCC) en Ontario (là encore environ 10 points). Si le PCC devait grimper en Ontario ou le BQ au Québec, atteindre le chiffre décisif de 170 deviendrait bien moins assuré.

L’élément le plus important est peut-être que les conservateurs n’ont pas vraiment la chance de former le prochain gouvernement, du moins pas en ce moment. Le site Too close to call établit chances à 2 % de gagner une pluralité (ce qui pourrait ne pas être suffisant pour qu’Erin O’Toole devienne le Premier ministre) et leurs chances d’une majorité à un solide 0 %. Cela n’a rien d’étonnant : le PCC a décidé d’adopter une ligne centriste en expulsant les éléments conservateurs sociaux (Sondage toujours en baisse pour Erin O’Toole après son recentrage et l’élimination de Derek Sloan) et il n’ose pas aborder franchement les questions identitaires. La stratégie du PCC manque singulièrement d’ambition : l’annonce d’un centre agronomique sur l’autosuffisance alimentaire à Saint-Hyacinthe s’il est porté au pouvoir, de vagues promesses faites uniquement en français sur davantage de pouvoirs concédés au Québec. Tant qu’elles ne sont pas répétées avec autant de force en anglais pourquoi y croire ? Bref, Erin O’Toole : sourd à sa droite conservatrice, son parti cède encore du terrain à l’issue de son congrès (sondage).

Prévision dans la région de Montréal (plus la couleur est foncée plus le parti est en avance, donc turquoise foncé = BQ a une bonne avance alors que turquoise clair = BQ avec une moindre avance).

Le Bloc québécois est en baisse dans les sondages par rapport à son résultat en 2019. De peu (environ 4 à 5 points), mais, couplé à la progression des Libéraux (en hausse justement de 4-5 points), cela crée des gains importants pour le PLC dans des circonscriptions comme Abitibi--Baie-James, Rivière-des-Mille-Îles, Thérèse-de-Blainville ou encore Montarville. Le PLC se retrouve à 44 sièges (progression de 9) et le Bloc à 22 (perte de 10). Les modèles partent du principe que Ruth Ellen Brosseau se représentera dans Berthier-Maskinongé pour le NPD. Mais c’est peu probable, ce siège devrait alors revenir au Bloc.


Les sondages ne semblent pas s’entendre sur la popularité du Bloc. Alors que Nanos prédit toujours ce parti très bas (25 % et moins), d’autres l’ont bien au-dessus des 30 %. Le Bloc et son chef Blanchet peuvent rivaliser avec la couverture médiatique que se crée Trudeau hors campagne électorale (merci Covid et le pouvoir de dépenser du gouvernement). Toutefois, ceci devrait changer une fois la campagne électorale déclarée. Il est probable que les intentions de vote pour le BQ se retrouvent proches des résultats de 2019.

De manière plus générale, le Bloc est un peu un parti de gauche (son programme, ses députés), mais avec un électorat de droite (plus masculin, plus âgé et avec moins de diplômés universitaires). Sur bien des enjeux, on voit que les électorats Bloc et PCC se rejoignent (ne pas aimer Trudeau par exemple ou si l’on regarde les 2e choix). Son électorat est le plus à droite (et davantage susceptible de voter PCC) que les électorats du PLC ou NPD.  

Notons que la plupart des maisons de sondage ne semblent pas s’intéresser poser les bonnes questions aux sondés, ni Innovative ni AngusReid ne semblent poser régulièrement des questions sur l’immigration, l’identité du pays, la politique familiale, la liberté de choix en éducation : les questions posées sont souvent celles qui distinguent la gauche canadienne : l’« urgence climatique », la réconciliation avec les autochtones, l’inégalité de revenus, etc. Voici, par exemple, les questions posées récemment par Angus Reid :

Pourtant quand on pose la question aux Canadiens, seuls 17 % d’entre eux sont d’accord avec l’importation de 1,2 million d’immigrants en 3 ans (la cible du gouvernement fédéral canadien…) Peut-être faut-il rappeler que les sondages ne servent pas uniquement à prendre le pouls d’une population, mais que la publication de sondages sélectifs sert à former l’opinion de la population.

Liste des prévisions par comté (10 août 2021)


Maryam Monsef, ministre de Trudeau, « les talibans, nos frères »

Maryam Monsef, née Monsefzadeh, est la Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural. Le site officiel du gouvernement dit d’elle :

 « Elle est la première femme à être élue dans la circonscription fédérale de Peterborough—Kawartha, la première députée afghano-canadienne de l’histoire du Canada et la première musulmane à occuper un poste de ministre du Cabinet fédéral.

Dans sa collectivité natale de Peterborough, en Ontario, elle a cofondé la Red Pashmina Campaign, une initiative qui a permis de recueillir des fonds pour appuyer l’éducation des femmes et des filles en Afghanistan. Elle est une ancienne de l’Université Trent et parle l’anglais, le farsi [parlé en Iran] et le dari [une variante du farsi]. »

Évidemment, le français, pfff !

Maryam Monsef avait donné comme lieu de naissance Harat en Afghanistan quand elle a fait une demande de passeport canadien.

En réalité, Maryam Monsef est née en Iran. Elle est arrivée au Canada en provenance d’Iran, à l’âge de 9/10 ans, en 1996, en tant que réfugiée avec sa mère veuve et ses deux sœurs cadettes:

Monsef dit qu'elle sait maintenant qu'elle est née dans un hôpital de Machhad, en Iran [à 200 km de la frontière afghane], dans une région à forte population afghane. Elle dit que sa mère ne lui a jamais dit qu'elle était née en Iran parce qu'elle ne pensait pas que c'était important. "Pour elle, ce n'était pas grave", a déclaré Monsef à Your Morning sur CTV jeudi, lors de sa première interview diffusée après la révélation. Elle a ajouté que sa mère s'était excusée à plusieurs reprises la semaine dernière. Elle a également déclaré que dans cette partie du monde, la citoyenneté est culturelle et patrilinéaire, il n'y avait donc aucun doute à sa naissance qu'elle serait considérée comme une citoyenne afghane et non iranienne. 
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Dinguekerque américain en Afghanistan : l’effondrement d’une superpuissance

La campagne centralisatrice de Justin Trudeau

Un texte de Mathieu Bock-Côté :

Justin Trudeau, apparemment, manque d’idées pour mener sa campagne.

On lui demandera légitimement pourquoi il s’y est lancé.

Mais l’essentiel est ailleurs : c’est que Justin Trudeau, ou du moins, ceux qui pensent pour lui, a décidé de mener une campagne dans les champs de compétences provinciales, comme on le voit avec son obsession de mettre partout ses pattes dans le domaine de la santé, des garderies et des CHSLD.

Ses idées sont celles d’un Premier ministre provincial. En gros, il a décidé de ne pas se mêler de ses oignons.

Soumission

Il se justifie en expliquant que c’est ce que les Canadiens demandent. C’est aussi ce que répètent ses perroquets du commentariat fédéraliste le plus servile, qui devraient avoir honte de manquer à ce point de loyauté envers le Québec.

Ne nous trompons pas : la faute n’en incombe pas exclusivement à Justin Trudeau. C’est dans la nature même du Canada de dévorer ses provinces, de les infantiliser.

Dans les faits, Justin Trudeau ne fait que donner une nouvelle poussée à une tendance lourde inscrite dans l’histoire de la fédération canadienne, surtout depuis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale.

Maurice Lamontagne, dans son ouvrage classique sur le fédéralisme canadien, appelait cela « l’intégration lucide ».

Pour lui, le Canada, s’il voulait se comporter comme un véritable État moderne, devait s’investir pleinement dans son gouvernement central. La construction de l’État-providence devait se faire à partir d’Ottawa pour être efficace et rationnelle.

Les provinces, pour lui, étaient des entités archaïques, plus vraiment pertinentes à l’échelle de notre époque. Lamontagne avait tendance à les voir comme de grosses municipalités. Cette vision s’est radicalisée au fil des décennies.

Ainsi, on s’en souvient, depuis Paul Martin, Ottawa a tout fait pour entretenir des relations directes avec les grandes villes du Canada, comme si elles étaient désormais ses partenaires privilégiées dans la construction du pays, les provinces étant encore une fois considérées comme quantité négligeable.

Pour s’imposer comme seul gouvernement vraiment important, Ottawa utilise tous les moyens nécessaires pour cela. Il fixe des normes pancanadiennes. Il conditionne ses investissements et transferts à des conditions lui permettant d’uniformiser les systèmes sociaux dans la fédération.

Provinces

Mais cela s’inscrit aussi dans la logique centralisatrice inscrite dans les origines du pays. Les Québécois, on le sait, s’identifient d’abord et avant tout au Québec, qu’ils considèrent avec raison comme leur État national.

Il n’en est pas ainsi dans le reste du Canada, où les provinces sont d’abord vues comme des entités administratives alors que le vrai gouvernement national est situé, dans leur esprit, à Ottawa. Il y aurait certes des nuances à faire dans l’Ouest, mais fondamentalement, la tendance lourde ne change pas.

Autrement dit, derrière ce dérèglement administratif et constitutionnel, on trouve, encore une fois, la question nationale, supposément dépassée.

Cette tendance est dévastatrice. Elle nous habitue à intérioriser toujours plus l’idée qu’Ottawa gouverne, et que Québec fait ce qu’il peut avec les moyens qu’on lui laisse.

Rien ne laisse croire, pourtant, qu’elle va changer.

 

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Brève — La France n’a pas dit son dernier mot : Éric Zemmour publie un nouveau livre en septembre

Le nouveau livre La France n’a pas dit son dernier mot d’Éric Zemmour est désormais dans les catalogues de libraire :

Descriptif 

Dans la tête d’Éric Zemmour. Journal d’une autobiographie politique.

J’avais mis au jour dans le Suicide français la mécanique de l’idéologie progressiste qui a conduit notre pays à l’abîme. Mises en danger, ses élites ont compris que la survie de leur projet passerait par la radicalisation du processus de destruction.

Rarement nous n’avons été aussi affaiblis, désunis, subvertis, envahis qu’aujourd’hui.

Pas un jour sans sa provocation, sans sa déconstruction, sans sa dérision, sans son humiliation.

J’ai décidé de poursuivre le récit des choses vues, des choses tues, trop longtemps tues. Pour que la France ne se contente pas d’avoir un futur, mais trace aussi les voies d’un avenir. Pour continuer l’histoire de France.

L’histoire n’est pas finie.

La France n’a pas dit son dernier mot


Éditeur ‏ : ‎ Rubempré
Date de publication : 16 septembre 2021
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 352 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2 957 930 501
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2957930500
21,90 €


 

Selon les informations de Libération, l’écrivain a décidé d’auto-éditer son livre qui devrait s’intituler La France n’a pas dit son dernier mot.

 
L’ouvrage devrait paraître le 15 septembre et reprendrait la suite du « Suicide français » paru en 2014. Dans ce nouveau livre, Éric Zemmour devrait aborder divers sujets politiques et sociétaux ciblés, en revenant par exemple sur l’islam ou le Grand Remplacement. 
 
Pour parvenir à ses fins et auto-éditer son œuvre, Libération raconte aussi que l’écrivain aurait dû modifier sa société « Rubempré » qu’il gère avec sa femme. Depuis le 15 juillet, elle serait devenue une SARL pour permettre à son nouveau projet d’aboutir. 
 
À moins d’un an de l’élection présidentielle, les rumeurs sur la candidature d’Éric Zemmour vont bon train et la sortie de l’ouvrage ne devrait pas le plonger dans les oubliettes, mais plutôt le mettre en peu plus en lumière. Un ex-compagnon de route aurait confié sa rancœur envers le chroniqueur de CNews quant à cette hypothétique candidature : « Il y croit, il ne se sent plus, il s’entoure de gens qui lui disent qu’il va sauver la France, il ne se rend pas compte de leur niveau […] Mais tout cela pourrait se dégonfler si Zemmour retrouvait sa lucidité, ce qui ne va pas arriver tout de suite », a-t-il proclamé.
 

 

Extraits de la prose de Libération, journal d'extrême gauche, qui n'aime pas Éric Zemmour:

Selon nos informations, la société civile d'Eric Zemmour, Rubempré, gérée par lui et sa femme Mylène Chichportich - à raison de 225 parts pour lui contre 25 pour elle - s'est muée le 15 juillet en SARL et étendu son objet à l'édition d'ouvrages. D'après la Gazette du palais, Rubempré, créée en 2008, servait déjà depuis 2012 à la «perception de droits d'auteur» et à la «production de manuscrits». Le prochain ouvrage de Zemmour, intitulé pour l'instant la France n'a pas dit son dernier mot, doit sortir le 15 septembre, avec une couverture inspirée des bouquins de Donald Trump, style Great again, drapeau tricolore et bobine du polémiste en énorme dessus. Selon une source proche, il s'agirait d'une suite du Suicide français, en mode «choses vues et entendues» dans lequel la star de l'extrême droite disserte sur une série de rencontres et de faits divers arrivés depuis la sortie de son livre phare et qui, toutes, donneraient (évidemment) raison à ses théories anxiogènes : le Grand remplacement, les Arabes (sa lubie), l'islam qui serait incompatible avec la France, la «guerre civile»... En revanche, il ne s'agirait pas d'un livre programmatique, comme certains pouvaient l'espérer. Ce n'était pas le cas de la version travaillée au départ pour Albin Michel.

D'anciens cadres du Rassemblement national (RN) rejetés par le parti ou quelques très radicaux de LR poussent en effet Zemmour à se présenter à l'élection présidentielle. Ce qui ne peut se faire que s'il arrive à obtenir les 500 signatures de maires nécessaires. «Il y croit, il ne se sent plus, il s'entoure de gens qui lui disent qu'il va sauver la France, il ne se rend pas compte de leur niveau, dit un ex-compagnon de route. Mais tout cela pourrait se dégonfler si Zemmour retrouvait sa lucidité, ce qui ne va pas arriver tout de suite.» L'autoédition n'a pas qu'un avantage financier pour le chroniqueur fétiche des nationalistes?: elle va lui permettre de cultiver son statut de «victime» du système que l'on chercherait à bâillonner alors qu'il est libre d'antenne quotidienne sur CNews. En attendant, le polémiste est en vacances, comme tous les étés, au château de Valmer, un hôtel de luxe cinq étoiles, à Saint-Tropez.


lundi 23 août 2021

Dinguekerque américain en Afghanistan : l'effondrement d'une superpuissance

Un texte de Mark Steyn (un Américano-belgo-canadien). Notre traduction.

Une semaine après la chute de Kaboul, l’hégémon agité continue de s’enfoncer.

La date butoir officielle pour un retrait total des forces américaines en Afghanistan est le 31 août, la moitié du temps imparti est donc écoulée. Au cours de cette première de deux semaines, selon le ministère de la Défense, il n’a évacué que 2 500 Américains — soit environ 350 par jour. Cela semble être une sous-performance — ou, comme le New York Post titra, « DUMKIRK » (DINGUEKERQUE ou Débilekerque).

[Depuis lors les évacuations se sont fortement accélérées, avec environ 16 000 personnes évacuées d’Afghanistan via l’aéroport de Kaboul pendant les dernières 24 heures, a annoncé le Pentagone ce lundi 23 août. Les deux tiers sur des vols américains, les autres sur des avions de « la coalition ». Samedi, le Pentagone avait bien déclaré que 2500 Américains (souvent des binationaux) avaient été évacués depuis la chute de Kaboul.]

La soi-disant « superpuisance » ressemble maintenant à l’un de ces reportages que vous voyez de temps en temps à la télé : un gars alité de 300 kilos incapable de se lever, même pour aller à l’hôpital, et qui doit être extrait par des pompiers à l’aide d’un treuil après qu’ils aient abattu une partie du mur. L’incapacité de Lloyd Austin, de Tout à fait Moderne Milley [allusion au modèle même d’un Major-Général moderne de Gilbert et Sullivan, Milley s’est dit fier de lire Ibram X. Kendi], de Taylor « La Vrille » [le porte-parole du Pentagone, Hank Taylor] et d’autres bouffons enrubannés du Potemtagone à s’adapter rapidement et efficacement aux conditions du terrain qui changent d’heure en heure est des plus révélatrices.

Ce n’est pas seulement que le général Milley et l’état-major interarmées ne savent pas planifier ; ils sont également incapables d’exécuter. Comparez les 2 500 Américains évacués de Kaboul la semaine dernière aux 7 000 Américains et alliés évacués de Saïgon [en 1975] en seulement dix-neuf heures. Milley peut-il faire autre chose en dix-neuf heures que d’appeler son tailleur et de commander sa prochaine rangée de décorations ?

Le personnel du Washington Post secouru par les troupes britanniques après que Biden a interdit aux forces américaines de s’aventurer hors de l’aéroport de Kaboul (détails)

Les talibans savent reconnaître une humiliation américaine quand ils en voient une. Pour le moment, ils se contentent de laisser Austin, Milley et le reste de l’élite minable de Washington s’enfoncer. En dehors de cela, les mollahs sont assez facétieux pour taquiner les médias occidentaux avec des allusions à un « gouvernement inclusif », bien que nous sachions tous qu’en fin de compte, le gouvernement à large assise [broad-based] ne sera pas basé sur des nanas [jeu de mots broads = gonzesses]. Pour l’instant, la clique de la charia limite ses engagements directs contre le grand Satan perdant à le chatouiller sur les réseaux sociaux, comme la reconstitution (à l’aide d’uniformes américains abandonnés à Bagram ou ailleurs) de la célèbre photo d’Iwo Jima avec le drapeau taliban (en haut).

Plus drôle que [les « humoristes »] Colbert et Fallon et les autres eunuques de la cour, mais qui ne l’est pas ? Et encore une fois, vous avez l’impression que ces gars-là nous connaissent mieux que tous les imbuvables universitaires américains de « l’élite » la plus ridicule au monde. À ce sujet, regardez la vidéo tweetée du frère de l’[ex-] président afghan (le gars qui se serait enfui avec 169 millions de dollars de taxes américaines) rejoignant les talibans.

Profitez en tant que cela dure : les grosses barbes ne vont pas indéfiniment auditionner pour Comedy Central Après avoir remporté une victoire spectaculaire, les bénéficiaires de deux décennies d’« édification de nation » à l’américaine voudront à un moment donné récupérer leur aéroport international.

C’est une tragédie humaine pour ceux qui cherchent désespérément à fuir l’Afghanistan. Mais, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, pour le reste du monde, il s’agit d’abord de l’Amérique. Nous aimons ici prendre de la hauteur, regarder les événements avec un grand angle. Quel est-il dans ce cas ? Eh bien, après la dissolution de l’Union soviétique, les États-Unis ont laissé passer leur chance d’être la seule puissance mondiale. Ils ont choisi de céder le monde, après un demi-millénaire, à une domination post-occidentale. Peu importe si l’accusation de Biden, selon laquelle l’armée nationale afghane au budget énorme, est passée à l’ennemi, est vraie ; il ne fait aucun doute que des éléments clés de la puissance nationale américaine sont passés du côté de la Chine : la Chambre de commerce, Hollywood, la NBA, sans parler des protecteurs de l’Institut de virologie de Wuhan aux CDC et au NIH ; oh, et l’alliance du renseignement Five Eyes, dont au moins deux pays (dont la Nouvelle-Zélande) désormais refusent de confronter la Chine… [Voir New Zealand Criticized for “Five Eyes” Alliance Stance on China.]

Pékin a gagné sans coup férir, ce qui est la façon de faire. Ils n’ont aucune envie d’occuper l’Afghanistan ou de célébrer (comme l’a fait Washington, confondant le Grand Jeu avec les Jeux Gays) le Mois de la Fierté à Kandahar. Votre chevrier moyen remarquera à peine la présence des communistes chinois, sauf dans la mesure où les meilleures tables du seul restaurant Michelin de Spin Boldak semblent aller aux Chinois de passage. Mais, à une heure au sud de Kaboul, le développement chinois de la deuxième plus grande mine de cuivre au monde se poursuivra à un rythme soutenu. Nous étions là-bas pendant deux décennies, mais tout le lithium ira au président Xi, juste au cas où vous penseriez que les Chinois ne maîtrisaient déjà pas assez la production mondiale des batteries, sans lesquelles tous vos joujoux informatiques ne sont que presse-papiers et butées de porte.

L’ambassade américaine à Kaboul faisait la promotion du mois LGBTI peu avant la chute de Kaboul

 

Après l’abandon de la base aérienne de Bagram par les États-Unis, les Allemands ont commencé à déplacer leur monde le mois dernier, tranquillement et sans fanfare. Toujours en juillet, le mollah Baradar, le grand patron des talibans revenu depuis à Kaboul s’est rendu en Chine pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères de Xi. Et le gouvernement de la Grèce (qu’aucun Allemand ou Scandinave ne considérerait comme une administration fonctionnelle) a réussi d’une façon ou d’une autre à anticiper une marée imminente de migrants afghans et à compléter un mur frontalier avec la Turquie, afin d’empêcher un afflux de « réfugiés » comme le pays en connut en 2016.

Tout le monde — les Grecs, les Allemands, les Chinois — savait ce qui se tramait et allait se passer (très rapidement)…

Vendredi, on a demandé à l’idiot qui sert de secrétaire américain à la Défense pourquoi les troupes américaines à l’aéroport de Kaboul ne pouvaient pas (comme le font les Français, les Britanniques et d’autres) se déployer dans Kaboul et dans les provinces environnantes pour en extraire leurs ressortissants. M. Austin a répondu que les forces américaines n’en avaient pas « la capacité » — et en sa qualité de médiocre lobbyiste ex-membre du conseil d’administration de Raytheon, il s’y connait.

Mais au fait qu’est-ce que l’Amérique a « la capacité » de faire ? Le « visa d’immigrant spécial » pour les Afghans fidèles qui ont commis l’erreur de faire confiance à l’infidèle prend deux ans à traiter. En quoi est-il si « spécial » ? Eh bien, les visas réguliers prennent de cinq à dix ans. Aussi impressionnante que soit l’urgence relative, pour le gouvernement, de ces visas spéciaux, si vous êtes à Jalalabad [en Afghanistan près de la frontière pakistanaise] et que votre demande n’est pas déjà postée, il est sans doute plus rapide d’enfourcher un vélo pour passer le col de Khyber, de prendre un vieux vapeur rouillé de Karachi au Mexique et de vous présenter à l’accueil express sur le Rio Grande. [Note du carnet : nous pensons qu’il n’est pas impossible que l’Administration Biden accorde au plus vite tous ces visas sans être trop regardante, ce qui n’empêchera pas d’autres braves Afghans de se présenter sur la frontière ouverte au Sud des États-Unis et de tous prétendre être des réfugiés qui fuient les talibans.]

C’est ce qui va se passer. L’implosion en Afghanistan et la dissolution de la frontière sud de l’Amérique convergeront et des milliers de jeunes mahométans excités se retrouveront dans les 48 États contigus — pendant que les rares membres du personnel de soutien afghan fidèles seront bloqués à Kaboul et leur décapitation sera filmée par les djihadistes. 

Pourquoi le grand Léviathan flasque ne peut-il pas se réveiller ? Pourquoi les paras français ont-ils la « capacité » et non leurs homologues américains nettement mieux dotés et financés ? Pourquoi les Grecs peuvent-ils construire un mur frontalier en un mois alors qu’en Amérique, un candidat à la présidence ne peut que faire campagne sur le sujet pendant un an et demi pour ensuite, une fois élu, se faire berner par les chefs corrompus de son propre parti redevables à leurs donateurs ?

La semaine dernière, j’ai été réprimandé par quelques commentateurs pour ne pas avoir proposé de « solutions ». Les solutions sont adoptées par tout le monde, face à l’effondrement d’une superpuissance qui fait dans sa culotte :

~ Les prétendues Euro-mauviettes sortent de l’aéroport toutes les heures pour aller chercher leurs gens, les ramènent à « Hamid Karzai International » et les rapatrient chez eux — et par « chez eux », je ne veux pas dire le « centre de traitement » débordé au Qatar : chaque jour, la BBC montre des vols en provenance d’Afghanistan atterrissant à la base de Brize Norton dans l’Oxfordshire.

~ La Grèce, la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie [et même la Turquie] construisent des barrières frontalières ; Le parti « conservateur » américain pense que le chaos frontalier en cas de pandémie est une occasion de collecte de fonds et, après avoir ramassé le blé, les « conservateurs » ne feront rien.

Pour ce qui se passe en ce moment, c’est assez de « solution » : être la France, être la Grèce, être la Pologne — et oui, de telles comparaisons sont totalement embarrassantes pour l’Amérique, mais pas plus embarrassantes qu’Austin, Blinken et Milley qui nous expliquent pourquoi ils ne peuvent rien faire.

Ouais, ouais, je sais… Quelque part de l’autre côté de la plaine fertile [allusion à America the beautiful, un chant patriotique], un transgenre hispanique brise un plafond de verre… Les rares jours où les « éducateurs » syndiqués sont prêts à tolérer la présence physique d’écoliers masqués ou non, ils leur enseignent le meilleur de la théorie critique raciale… Au cœur des villes les plus célèbres d’Amérique, des citoyens sont attaqués au hasard en toute impunité par des aficionados #BLM brandissant des marteaux, mais détendez-vous, ces pauvres gars ont été vexés par une statue de Teddy Roosevelt ou de Kate Smith… Le Los Angeles Times dénonce Larry Elder, un homme noir, comme un suprémaciste blanc [Larry Elder, conservateur, pourrait bientôt remplacer le gouverneur démocrate de la Californie Newsom]. Parce que bientôt tous les suprémacistes noirs vont se mettre des cornes de Viking et prendre d’assaut le French Laundry [le très huppé restaurant gastronomique où le gouverneur Newsom dînait avec ses amis sans masque, contrevenant l’obligation de port de masque qu’il avait alors imposée…] Oh, et le nouvel animateur de Jeopardy vient de démissionner en pleine disgrâce parce qu’il avait dit, il y a près de 10 ans, quelque chose à propos de « nichons » et a suggéré que les femmes en maillot de bain une pièce avaient l’air « mal fagoté » — alors que les vrais nigauds [jeu de mots booby = piège, nichon ou nigaud] du Pentagone n’auront jamais à démissionner en pleine disgrâce, et ils n’ont jamais l’air maladroits parce que chaque bourde est accompagnée d’une autre rangée arc-en-ciel de décorations diversitaires.

Nos « experts » sont des experts en rien de ce qui compte : la politique diversitaire, les micro-agressions, le renversement de statue, les sports transgenres… Une grande partie du « conservatisme » américain rencontre les vandales civilisationnels à mi-chemin — non, aux deux tiers — de sorte qu’on n’aborde jamais les sujets de manière adéquate [les « conservateurs » concédant d’emblée trop à leurs adversaires] : personne ne peut objectivement regarder une chaîne de télévision américaine ou lire un journal américain et penser qu’il s’agit du discours public d’une puissance sérieuse.

Et pourtant, apparemment, plus de la moitié des Américains le pense.

Tant que cela ne changera pas, ce monde appartient à la Chine.

 

Les médias d’État chinois trollent avec délectation les États-Unis « l’Amérique est de retour » (à la maison) :
Quand votre vie semble tourner en rond, songez simplement qu’avec
4 présidents américains,
20 ans,
2 000 milliards de dollars,
2 300 vies de soldats…
le régime de l’Afghanistan est passé des talibans aux… talibans.

 

Voir aussi

À une question sur la liberté d’expression, le porte-parole des talibans a déclaré que la question devrait être posée aux entreprises américaines comme Facebook qui prétendent la promouvoir tout en continuant à censurer l’opinion des gens.

dimanche 22 août 2021

L'utilisation de la langue galloise qualifiée de « raciste », elle « exclut les minorités », selon un rapport

Le Conseil des arts du Pays de Galles est « systématiquement raciste », selon un rapport qu’il a lui-même commandé, car la connaissance de la langue galloise exclurait les minorités.

L’organisme financé par l’État a commandé 51 000 £ (90 000 $ canadiens) de recherches qui ont qualifié les politiques de l’organisation de « racistes », ainsi que celles des musées nationaux du Pays de Galles, une conclusion que les deux organismes ont acceptée.

Le rapport a été réalisé par l’Union antiraciste des arts gallois.

Le rapport ajoute en outre que le Conseil et les musées nationaux du Pays de Galles défendent « l’idéologie de la suprématie blanche » en limitant les offres d’emploi pour les minorités.

Les deux organisations ont maintenant accepté les conclusions du rapport.

Les résultats interviennent après que des groupes artistiques et des professionnels gallois ont demandé un rapport sur l’inclusion raciale dans ces organisations, car ils craignaient que « le gallois signifiait blanc » et que « le gallois puisse exclure les Noirs et les non-Noirs de couleur ».

À l’heure actuelle, la législation suivie par les deux organisations souligne la nécessité de traiter le gallois sur un pied d’égalité avec l’anglais et avec la même importance.

La politique du Conseil des arts du Pays de Galles stipule que « les compétences en gallois de tout le personnel sont évaluées chaque année par le biais d’une auto-évaluation », tandis que les musées nationaux du Pays de Galles évaluent si les compétences en gallois sont « essentielles » pour certains postes.

Le rapport de l’Union antiraciste des arts gallois a déclaré qu’un sentiment d’exclusion « est lié au concept de “Gallois” et qu’il déconsidère souvent les Noirs et les non-noirs de couleur comme “l’autre” — il existe cette idée selon laquelle si vous n’êtes pas blanc, vous ne pouvez pas être gallois ».

Certains participants interrogés ont exprimé des inquiétudes dans le rapport selon lesquelles « les politiques sur la langue galloise dans leurs applications actuelles peuvent exclure les Noirs et les non -Noirs de couleur ».

Le rapport affirme également que les politiques de promotion de la langue galloise pourraient conduire à l’exclusion des personnes non blanches.

Source


Trudeau : les non-vaccinés assis à côté de vaccinés mettent ces derniers en danger

À quoi servent les vaccins, s'ils ne protègent pas les vaccinés « du risque» , du danger (les formes graves de la maladie) ?

Jeudi 19 août à Calgary
 

« Vous méritez mieux.
Vous méritez un gouvernement qui continuera de dire « faites-vous vacciner ! »
Et vous savez quoi ?
Si vous ne voulez pas être vacciné, c'est votre choix.
Mais ne croyez pas avoir le droit de monter à bord d'un avion, d'un train à côté de gens vaccinés et les mettre ainsi en danger.»

 


Justin Trudeau a fait une apparition jeudi soir à un rassemblement à l'association communautaire Whitehorn soutenir George Chahal, candidat libéral de la circonscription de Skyview, au nord-est de Calgary.

La circonscription a été capturée par le libéral Darshan Kang en 2015, mais il a démissionné du parti deux ans plus tard au milieu d'un scandale de harcèlement sexuel et l'avocat Jag Sahota a récupéré la circonscription pour les conservateurs en 2019.

« Quel plaisir d'être ici à côté de votre prochain député extraordinaire, George Chahal », a déclaré Trudeau en soutenant Chahal, qui a passé les quatre dernières années en tant que conseiller municipal de Calgary représentant les quartiers 5 et 10. Avant cela, il a travaillé dans le secteur financier, ainsi que dans la construction et le développement.

La vaccination obligatoire comme plateforme électorale ?

Jean-François Lisée ironise sur l'obsession de Trudeau fils, en panne d'idées, pour la vaccination obligatoire:

Malgré des semaines de remue-méninges, personne n’a encore trouvé l’argument clé, la proposition phare, la question qui tue. Mais dans un coin, un des conseillers, ou peut-être était-ce le concierge – je n’y étais pas, je l’imagine – est plongé dans le Globe and Mail. Eureka ! s’écrie-t-il ! Il vient de lire le texte d’un ancien stratège-clé du ratoureux Jean Chrétien, Peter Donolo. Il en a, lui, une idée: Trudeau devrait faire de l’obligation vaccinale de thème central de son élection. Fichtre, non seulement les Libéraux s’appuieraient sur une super-majorité de gens déjà vaccinés, 80%, mais ils mettraient sur la défensive son adversaire conservateur qui doit composer avec un parti où, résume Donolo, « une minorité très vocale croit que l’obligation vaccinale est la première étape vers le totalitarisme ».

Trudeau avait toujours indiqué que ces questions relevaient des provinces. Pire, en mai, il avait déclaré en entrevue que « nous ne sommes pas un pays qui rend la vaccination obligatoire » car, « que faire des gens qui s’y opposent pour des raisons religieuses ou par conviction » ? Mais pour gagner une élection, il n’est pas à un retournement près. Il se jette sur cette idée, appui sur l’accélérateur et fait pondre une directive sur la vaccination obligatoire des employés fédéraux, des voyageurs de train et d’avion. Il avait mis des semaines à fermer la frontière. Deux jours suffisent pour exiger qu’on pique tous les bras fédéraux.

Sur le parvis de Rideau Hall, Justin prononce un discours complètement vide. Mais l’auditeur averti sort de son assoupissement lorsqu’il entend un argument, un seul, qui aie de la poigne. La vaccination obligatoire annoncée l’avant-veille. « C’est pas tous les partis politiques qui sont d’accord, dit Trudeau, légèrement narquois. Alors, les Canadiens devraient pouvoir exprimer leur point de vue. »

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Israël, naguère le modèle pour vaincre le/la Covid, fait face à une nouvelle vague d'infections

La BBC ose se demander s'il vaut mieux se faire vacciner (à répétition) à ce stade ou laisser les infections naturelles suivre leur cours.

samedi 21 août 2021

Israël, naguère le modèle pour vaincre le/la Covid, fait face à une nouvelle vague d'infections

Article intéressant du New York Times paru le 18 août 2021 qui fait suite à nos billets : Les vaccins anti-Covid fonctionnent-ils ? Si oui, jusqu’à quel point ? et Stéphan Bureau blâmé par l’ombudsman de la radio gouvernementale pour son entrevue avec Didier Raoult.

L’une des sociétés les plus vaccinées, Israël a désormais l’un des taux d’infection les plus élevés au monde, ce qui soulève des questions sur l’efficacité du vaccin.

Au printemps dernier, la campagne de vaccination remarquablement rapide d’Israël a été considérée comme un modèle mondial. Les infections à coronavirus ont chuté, un laissez-passer électronique permettait aux vaccinés d’assister à des concerts en salle et à des événements sportifs, et les règles de distanciation et les mandats de masque ont finalement été supprimés.

Israël a offert au monde un aperçu plein d’espoir de la sortie de la pandémie.

Plus maintenant.

En attente d’une troisième dose de vaccin. Plus d’un million d’Israéliens ont déjà reçu une piqûre de rappel.
 
Une quatrième vague d’infections se rapproche rapidement des niveaux des pires jours de la pandémie d’Israël l’hiver dernier. Le taux quotidien de nouveaux cas confirmés de virus a plus que doublé au cours des deux dernières semaines. Aussi Israël est-il de plus en plus un point chaud dans les palmarès internationaux.

Les restrictions sur les rassemblements et les lieux commerciaux et de divertissement ont été rétablies cette semaine, et le gouvernement envisage un nouveau confinement.

 

Il est mort en moyenne 21 personnes de la Covid-19 par jour pendant la dernière semaine

 

« Je crois que nous sommes en guerre », a déclaré mercredi le commissaire israélien au coronavirus, le professeur Salman Zarka, à une commission parlementaire.

Les scientifiques ne savent toujours pas comment la gestion d’Israël face à la pandémie est passée d’un brillant exemple à un récit édifiant. Ce revirement étonnant est devenu un défi crucial pour le nouveau Premier ministre israélien, Naftali Bennett dont la légitimité est en partie fondée sur la force de son manifeste, « Comment pour vaincre une pandémie ».

Mais certains experts craignent que le taux élevé d’infections en Israël parmi les premiers vaccinés n’indique un déclin de l’efficacité du vaccin au fil du temps. Découverte qui a contribué à une décision américaine mercredi de commencer à proposer des injections de rappel aux Américains à partir du mois prochain.

Le vaccin pourrait être moins efficace face à la variante Delta hautement contagieuse, désormais le variant le plus commun du virus en Israël.

En juin, les Israéliens, convaincus que le pire était passé, avaient abandonné la distanciation sociale et d’autres précautions.

« Tout le monde s’est efforcé d’essayer d’oublier l’année et demie très difficile », a déclaré le professeur Ran Balicer, président d’un groupe d’experts qui conseille le gouvernement israélien sur la réponse de Covid.

« À ce moment-là », a-t-il déclaré, « beaucoup pensaient qu’Israël étant le pays le plus vacciné au monde, les personnes vaccinées étaient rarement infectées et qu’elles tombaient encore plus rarement gravement malades et que fondamentalement, avec le peu de précautions en place, la population était très proche de l’immunité collective, tout bien considéré. Ce n’était pas une erreur. »

Le problème, d’ajouter Ran Balicer, était que ce qui était vrai pour le virus d’origine « ne l’était pas nécessairement pour les futurs variants couplés à une immunité décroissante ».

La grande majorité de la population âgée d’Israël avait reçu deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech fin février, et à ce jour, environ 78 % de la population de 12 ans et plus est complètement vaccinée.

On pense toujours que le vaccin aide à prévenir les maladies graves chez ceux qui sont infectés, bien que certaines données israéliennes suggèrent la possibilité d’un risque accru de maladie grave chez ceux qui ont reçu des vaccinations au début de l’année. Le nombre de décès en Israël a augmenté au cours du mois dernier à mesure que le taux d’infection augmentait.

Voyant les niveaux d’infection chuter au printemps et déterminé à redémarrer l’économie, Israël a retiré son système de laissez-passer électroniques, assoupli les interdictions de voyager et levé toutes les autres restrictions. La dernière à disparaître était l’obligation du port du masque à l’intérieur le 15 juin.

Quelques jours plus tôt, cependant, une famille était revenue de vacances grecques dans la ville centrale de Modiin, une plaque tournante de la classe moyenne entre Tel-Aviv et Jérusalem. Plus de 90 % de ses habitants de 12 ans et plus sont vaccinés, selon son maire, Haim Bibas, ce qui en fait l’une des villes les plus vaccinées d’Israël.

Mais la famille comprenait un enfant trop jeune pour être vacciné, et qui aurait dû passer au moins 10 jours en quarantaine à domicile en attendant un test PCR négatif, selon la réglementation de l’époque.

Au lieu de cela, les parents ont envoyé l’enfant à l’école. En fin de compte, environ 80 étudiants ont été infectés par la variante Delta.

« Il ne fallait pas accuser l’enfant », a déclaré M. Bibas, pointant indirectement du doigt les parents.

Une deuxième éclosion s’est produite presque simultanément dans des circonstances similaires dans une école du nord.

Le variant Delta a depuis pris le relais en Israël et vient désormais principalement de l’intérieur du pays.

Le professeur Balicer avait averti en mai que malgré les premiers succès, la pandémie d’Israël n’était pas terminée. Il y avait un risque continu de variants qui pourraient davantage déjouer le vaccin. Sur une population de neuf millions d’habitants, environ un million d’Israéliens éligibles ont jusqu’à présent choisi de ne pas se faire vacciner du tout. Et parmi les personnes complètement vaccinées, les scientifiques israéliens ont trouvé de plus en plus de preuves d’un déclin de l’immunité, en particulier parmi la population plus âgée qui a été vaccinée en premier.

Les données publiées par le ministère israélien de la Santé fin juillet suggèrent que le vaccin de Pfizer n’était efficace que de 39 % contre la prévention de l’infection dans le pays fin juin et début juillet, contre 95 % de janvier à début avril. Pendant ces deux périodes, cependant, le vaccin était efficace à plus de 90 pour cent dans la prévention de la maladie grave.

Les experts avertissent que ces premières évaluations n’ont pas été prouvées scientifiquement : le petit nombre de cas impliqués, les politiques de test d’Israël et une foule d’autres biais pourraient avoir faussé les résultats. [Il faudra aussi voir si ces résultats tiendront, car les vaccins pourraient perdre encore de l’efficacité et sur une population plus grande, aussi les décès accusent un retard sur les cas de plusieurs semaines.]

Pourtant, à l’approche de l’été, les infections ont commencé à monter en flèche. L’école était finie, les familles se pressaient dans les hôtels locaux et jusqu’à 40 000 personnes par jour s’envolaient pour l’étranger, alors même que le variant Delta se répandait à travers le monde. Après plusieurs jours de zéro décès de Covid en juin, au moins 230 Israéliens sont morts jusqu’à présent ce mois-ci.

Contrairement aux précédents foyers d’infection qui se situaient dans les communautés ultra-orthodoxes surpeuplées et moins vaccinées d’Israël, cette nouvelle vague frappe principalement les banlieues bien vaccinées de la classe moyenne.

Certains experts ont accusé le nouveau gouvernement d’avoir été lent à réagir.

La résurgence de la contagion a coïncidé avec la prestation de serment du gouvernement de M. Bennett à la mi-juin. Après trois confinements israéliens, M. Bennett est arrivé avec une nouvelle approche : il fallait que le pays vive avec le virus et maintienne son activité à plein régime. Il a qualifié la politique de « suppression douce ».

L’obligation de port de masque à l’intérieur a été rétablie le 25 juin, mais le respect était laxiste. Des experts médicaux alarmés ont commencé à demander des mesures plus strictes, notamment des restrictions sur tous les rassemblements. Le comité consultatif du gouvernement a appelé à deux reprises — en juillet et à nouveau le 1er août — au rétablissement immédiat du système électronique laissez-passer vaccinal.

« Ce n’est qu’au cours des deux dernières semaines qu’un sentiment d’urgence est réapparu », de déclarer le professeur Nadav Davidovitch, expert en santé publique et membre du groupe consultatif. « Ce que nous faisons maintenant, nous aurions dû le faire en juillet. »

Mais après l’euphorie prématurée du printemps, la fatigue virale a rendu difficile le retour à des protocoles antivirus draconiens.

« C’est une question de discipline », a déclaré le professeur Galia Rahav, chef de l’unité des maladies infectieuses et des laboratoires du centre médical Cheba près de Tel-Aviv. « Les gens en ont assez des masques. Ils veulent vivre. »

Les responsables craignent que de nombreux Israéliens ne soient toujours pas conscients du danger croissant [relatif, la Covid tue, rappelons-le, peu].

« Le public israélien n’a pas encore compris que nous sommes dans une quatrième vague importante », a déclaré Tomer Lotan, directeur général du ministère de la Sécurité publique, qui est responsable de l’application des lois. « Nous sommes toujours en mode routine, avec le sentiment que nous sommes vaccinés. Il est difficile de faire le changement dans le discours public et de dire : “Écoutez, nous vivons une catastrophe.” »

Israël place désormais ses espoirs dans les injections de rappel. En commençant par les 60 ans et plus, et en élargissant rapidement le lecteur aux 50 ans et plus, plus d’un million de citoyens ont déjà reçu une troisième dose ce mois-ci. [Les 40 ans sont désormais aussi rappelés : Israël abaisse à 40 ans l’âge pour recevoir une 3e dose de vaccin] Des chercheurs israéliens disent qu’il y a des signes préliminaires que les nouvelles infections parmi les personnes vaccinées plus âgées pourraient avoir commencé à baisser.

Une étude préliminaire publiée mercredi par Maccabi, un fournisseur de soins de santé israélien, a révélé qu’un rappel du vaccin Pfizer offrait une efficacité de 86 % contre l’infection chez les personnes âgées de plus de 60 ans, une semaine ou plus après avoir reçu la troisième dose. [Pendant combien de temps ? Y a-t-il des risques à ces injections répétées ?]

Un débat mondial fait rage sur les piqûres de rappel. L’administration Biden a annoncé mercredi que les Américains ayant reçu les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna pourraient obtenir une troisième dose huit mois après avoir reçu leur deuxième dose.

Mais l’Organisation mondiale de la santé soutient que les vaccins disponibles seraient mieux utilisés pour inoculer les personnes à haut risque dans les pays pauvres où peu ont été vaccinés et où de nouvelles variantes pourraient émerger.

La plupart des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza ne sont toujours pas vaccinés après que les autorités palestiniennes ont rejeté un accord d’échange de vaccins avec Israël en juin. [Malgré cela, la 4e vague en Palestine fait très peu de décès, voir graphique ci-dessous. Se pourrait-il que le variant delta soit en fait moins virulent ou que la population palestinienne soit mieux protégée soit par son très jeu âge moyen ou une plus grande immunité collective acquise par des infections lors de ces 18 derniers mois ?]


Le professeur Davidovitch, l’expert israélien en santé publique, a reçu une troisième injection. Mais il est désormais convaincu de la nécessité d’une stratégie à plusieurs niveaux, notamment le port du masque, la limitation de l’accès aux lieux publics aux vaccinés ou à ceux qui se sont remis du virus, et des mesures pour renforcer le système de santé. [Et aucun médicament prophylactique ou des traitements médicamenteux ?]

« Les vaccinations étaient censées tout résoudre », a-t-il déclaré. « Nous comprenons maintenant que les vaccins ne suffisent pas. »

Voir aussi

La BBC ose se demander s'il vaut mieux se faire vacciner (à répétition) à ce stade ou laisser les infections naturelles suivre leur cours.


Vidéo avec le Pr Didier Raoult sur les variants et les vaccins