mercredi 11 septembre 2013

Le gouvernement Marois veut « protéger » les enfants de l'influence de la religion

Le gouvernement Marois veut préserver les enfants de l’influence religieuse et ne permettra pas aux écoles et aux garderies subventionnées par l’État de se soustraire à l’interdiction des signes religieux apparents.

Les cégeps, les universités, les hôpitaux et municipalités pourront être exemptés. Elles bénéficieront d’un «droit de retrait» d’une durée de cinq ans, qui sera renouvelable, mais qui «ne doit pas être un moyen de s’exempter systématiquement».

Pas question cependant d’accorder ce droit de retrait aux écoles, aux CPE et aux garderies subventionnées par l’État. « On a décidé de protéger les enfants, qui sont une clientèle plus influençable et plus vulnérable. (…) On ne souhaite pas que les enfants soient exposés à quelque influence religieuse que ce soit », a tranché le ministre Drainville. Même lorsque les parents choisissent cette garderie pare qu'elle est de tradition catholique ou juive ?

Remarquons qu'en cela il ne se distingue :
  1. ni du ministre socialiste français très militant Vincent Peillon (« arracher l’enfant à ses préjugés ») ;
  2. ni du philosophe chaud partisan du cours ECR Georges Leroux (L’État doit viser à déstabiliser les systèmes absolutistes de croyance des parents) ;
  3. ni du gouvernement Charest qui voulait chasser les signes religieux des garderies subventionnées, y compris celles tenues par des sœurs catholiques.

Gageons que les enfants seront pourtant soumis à d'autres préjugés, ceux laïques et non visiblement religieux, ce qu'on nomme souvent le « politiquement correct » qui n'est qu'un nouvel ensemble de mythes, de tabous, d'axiomes sociaux et moraux.

Écoles privées ne devraient pas être exemptées selon la FAE

La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) accueille avec d'importantes réserves le projet de charte des valeurs déposé aujourd'hui par le gouvernement Marois parce qu'il manque de cohérence dans son ensemble.

Parmi ses critiques, la FAE regrette que le projet de charte ne s'applique pas aux écoles privées et que la question soit renvoyée à la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy. Les écoles privées, qui sont financées à plus de 60 % par des fonds publics, devraient être soumises aux mêmes règles que les écoles publiques, incluant les exigences faites au personnel enseignant. Les écoles catholiques subventionnées ne devraient donc plus avoir de personnel affichant leur foi catholique selon la FAE !?


Nathalie Roy, députée de la CAQ, avec une croix permise et une croix interdite. Et entre les deux ? Permis jusqu'à quelle taille, combien de centimètres ?





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