Le privé accueille aujourd’hui en France plus d’un étudiant sur quatre. Ses effectifs ont augmenté de plus de 67 % en dix ans, alors que la population estudiantine globale ne progressait, elle, que de 3 %. Une attractivité qui s’explique par la diversité
La ruée vers le privé touche désormais l’enseignement supérieur. Selon les derniers chiffres officiels (1), pour l’année scolaire 2024/2025, les établissements privés ont accueilli 799 700 étudiants, soit 26,5 % de l’ensemble des effectifs étudiants dans le supérieur. Depuis 2014, les inscriptions dans le privé ont augmenté de 67,1 %, contre 9 % pour le public. Pourquoi cet engouement ? Dans les domaines où privé et public sont en concurrence, l’attractivité du privé s’explique souvent par sa performance. Le cas des prépas aux grandes écoles est, à cet égard, emblématique. Dans le classement du Figaro étudiant des meilleures prépas dans les filières scientifiques, deux établissements privés, Sainte-Geneviève et Stanislas, tiennent le haut du pavé. La versaillaise « Ginette » arrive première dans quatre des six prépas qu’elle propose et deuxième dans les deux autres. Ses tarifs (de 5 886 à 19 482 euros l’année selon le niveau de ressources, internat compris, 4 % d’étudiants étant boursiers) n’ont rien à voir avec ceux pratiqués par Louis Le Grand (de 1870,55 à 2 874,96 euros pour l’internat, 10 % de boursiers). Mais si le critère financier peut constituer un barrage, il contribue, aussi, à motiver puissamment les élèves.
![]() |
| Sainte-Geneviève, à Versailles, offre les meilleures prépas aux grandes écoles |
La ruée vers le privé touche désormais l’enseignement supérieur. Selon les derniers chiffres officiels (1), pour l’année scolaire 2024/2025, les établissements privés ont accueilli 799 700 étudiants, soit 26,5 % de l’ensemble des effectifs étudiants dans le supérieur. Depuis 2014, les inscriptions dans le privé ont augmenté de 67,1 %, contre 9 % pour le public. Pourquoi cet engouement ? Dans les domaines où privé et public sont en concurrence, l’attractivité du privé s’explique souvent par sa performance. Le cas des prépas aux grandes écoles est, à cet égard, emblématique. Dans le classement du Figaro étudiant des meilleures prépas dans les filières scientifiques, deux établissements privés, Sainte-Geneviève et Stanislas, tiennent le haut du pavé. La versaillaise « Ginette » arrive première dans quatre des six prépas qu’elle propose et deuxième dans les deux autres. Ses tarifs (de 5 886 à 19 482 euros l’année selon le niveau de ressources, internat compris, 4 % d’étudiants étant boursiers) n’ont rien à voir avec ceux pratiqués par Louis Le Grand (de 1870,55 à 2 874,96 euros pour l’internat, 10 % de boursiers). Mais si le critère financier peut constituer un barrage, il contribue, aussi, à motiver puissamment les élèves.
