samedi 19 mars 2022

Le PM Legault ouvre la porte à scolariser « temporairement » en anglais les enfants réfugiés ukrainiens

Les jeunes réfugiés ukrainiens qui seront accueillis au Québec dans les prochaines semaines fréquenteront des écoles francophones, mais certains pourraient éventuellement être scolarisés en anglais, de façon temporaire, si la situation l’exige.

C’est du moins que ce l’on peut comprendre de la position du gouvernement Legault, qui a réagi mardi à la demande de l’Association des commissions scolaires anglophones du Québec d’offrir au besoin des « exemptions humanitaires » à de jeunes Ukrainiens afin de leur permettre d’être scolarisés en anglais.

« L’anglais est sans doute la langue seconde de certains de ces enfants qui ont déjà vécu tellement de choses. Les neuf commissions scolaires anglophones encouragent le gouvernement à faire preuve de compassion en permettant à certains d’entre eux de fréquenter nos écoles pour des motifs humanitaires, où ils apprendront et le français et l’anglais », a affirmé son président, Dan Lamoureux, dans un communiqué.

Invité à réagir, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a indiqué que ces futurs élèves seront scolarisés en français, dans le respect de la loi 101, comme ce fut le cas pour les réfugiés syriens arrivés dans la province il y a environ cinq ans.

« La Charte de la langue française s’applique à tous les nouveaux arrivants, sans distinction », a-t-il affirmé au Journal.

Le réseau scolaire francophone est tout à fait capable de les accueillir convenablement, selon M. Roberge. « On a des services d’interprètes, des services psychosociaux, tout ce qu’il faut pour accueillir ces gens-là et les rassurer, pour ensuite qu’ils s’intègrent à la société québécoise », a-t-il ajouté.

Legault ouvre la porte

De son côté, le Premier ministre Legault a plutôt affirmé, en réponse à une question en anglais, que des élèves ukrainiens pourraient être scolarisés en anglais pendant une période transitoire afin de leur venir en aide.

« We may have an interim situation where we can help them this way », a-t-il déclaré en anglais (la langue officielle n’est-elle pas le français ?), avant de préciser que les nouveaux arrivants doivent envoyer leurs enfants à l’école en français. « But in the interim period, of course we’ll accommodate them », a ajouté M. Legault.

Au cabinet du ministre Roberge, on a par la suite affirmé que ces deux positions ne sont pas nécessairement en contradiction, puisque cette « période de transition » n’est pas nécessaire pour l’instant et qu’il est encore trop tôt pour dire si elle le deviendra.

L’article 85.1 de la Charte de la langue française prévoit que le ministre de l’Éducation peut, « lorsqu’une situation grave d’ordre familial ou humanitaire le justifie », déclarer un enfant admissible à l’enseignement en l’anglais à la suite d’une recommandation d’un comité d’examen.

Il s’agit toutefois de cas « très rares », puisque cette disposition législative vise des situations tout à fait particulières, et non l’ensemble d’une communauté, explique-t-on au cabinet du ministre Roberge.

Québec a indiqué la semaine dernière ne pas avoir fixé de limite concernant le nombre de réfugiés ukrainiens qui pourraient être accueillis dans la province au cours des prochaines semaines.

Signalons que d’autres pays, tels que l’Italie (vidéo ci-dessous), ont reçu des enfants ukrainiens, et n’ont pas décidé de leur donner des classes en anglais..


France — Collectif souhaite débaptiser collège Soljenitsyne en raison de son nationalisme et de sa proximité avec Poutine

Une pétition soutenue par plusieurs syndicats de Vendée propose de changer le nom d’un établissement scolaire d’Aizenay, près de La Roche-sur-Yon, au profit de l’anarchiste ukrainien Voline.

Le rectorat de Nantes, le conseil départemental de la Vendée ainsi que la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale ont découvert dans leur boîte courriel, vendredi, une pétition originale : rebaptiser le collège d’Aizenay du nom du révolutionnaire anarchiste ukrainien Vsevolod Mikhaïlovitch Eichenbaum, dit Voline (1882-1945). Et effacer ainsi le nom actuel de l’établissement, choisi en mémoire de l’écrivain russe et opposant historique au régime soviétique : Alexandre Soljenitsyne (1918-2008). Volinea combattu dans l’Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne de Nestor Makhno connu pour ses exactions contre la population ukrainienne. Les communautés allemandes et mennonites en Ukraine considèrent Makhno comme un instigateur de banditisme paramilitaire contre des fermiers innocents, et un « monstre inhumain dont le chemin est littéralement trempé de sang ».

« Soljenitsyne était certes écrivain de talent, mais c’était aussi une personnalité proche de Poutine, malgré l’opposition de leurs engagements durant l’époque de l’URSS, avance la pétition qu’ont pu consulter nos confrères d’Ouest France et du Journal du Pays Yonnais. Peu avare de compliments envers le dictateur russe qui lui décerna le prix d’État, Soljenitsyne partageait avec lui sa vision de l’unité de la Russie (donc l’annexion de l’Ukraine), un patriotisme aveugle et une fascination pour les régimes autoritaires. » Une personnalité éminente, mais trouble, donc, selon les différents auteurs de la pétition cosignée par les syndicats Sud Éducation 85, SGEN CFDT 85, CGT Educ'action 85, ainsi que par le groupe Henri-Laborit de la Fédération anarchiste et l’antenne vendéenne de l’association Attac.

Vladimir Poutine rendant visite à Alexandre Soljenitsyne, au domicile de l’écrivain, en 2007, à l’occasion de sa remise du prix d’État de la Fédération de Russie

Renommer le collège d’Aizenay, situé à une quinzaine de kilomètres de La Roche-sur-Yon, au nom de Voline permettrait ainsi de mettre en valeur non seulement un Ukrainien plutôt qu’un Russe, mais surtout d’honorer la mémoire d’un parcours jugé plus exemplaire par les pétitionnaires : « Voline était un poète ukrainien condamné en Russie tsariste pour insurrection », rappellent-ils. Réfugié en France, il dut la fuir suite à un mandat d’arrêt à cause de ses prises de position antimilitaristes lors de la Première Guerre mondiale. » Entre un auteur russe « pro-Poutine » et un « homme de lettres ukrainien, combattant de la liberté et antimilitariste », le choix s’impose, soutient la pétition.

La demande n’a pas cependant fait l’unanimité au sein de ses destinataires institutionnels. « C’est une forme de révisionnisme », s’est ému vendredi le vice-président du conseil départemental Guillaume Jean joint par Ouest France. Sous l’émotion, on peut vouloir faire des changements, mais Soljenitsyne s’est battu pour la liberté. » L’écrivain russe, ancien prisonnier dans un goulag stalinien récompensé du prix Nobel de littérature en 1970, avait fait le déplacement dans le département en 1993 dans le cadre du bicentenaire du soulèvement des Guerres de Vendée. Le collège d’Aizenay avait été renommé en 2005 en hommage à ce déplacement ainsi qu’à l’œuvre d’Alexandre Soljenitsyne.

Source : Le Figaro

Vidéos et images du Donbass, le point de vue passé sous-silence (m à j)

Le CRTC a interdit la diffusion des médias russes au Canada.

Pour un autre point de vue sur le conflit que celui autorisé par le CRTC qui interdit les images russes, on trouvera ci-dessous quelques témoignages de personnes sur place dans le Donbass.

Voici d'abord un extrait du dernier article de Donbass Insider (regrettable nom anglais pour un site en français) :

L’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD [République populaire de Donetsk] dans Marioupol permet d’accélérer l’évacuation des habitants de la ville. Et ces derniers confirment que les néonazis Ukrainiens installent leur équipement militaire près des abris anti-bombardements où se cachent les civils, et avaient abattu ceux qui tentaient de fuir via les couloirs humanitaires. [Voir la vidéo et résumé en anglais ci-dessous]

[Les troupes ukrainiennes] installé[e]s à Marioupol ont fait exploser le théâtre où ils avaient installé leur quartier général, mais où se trouvait aussi un millier de civils, en accusant bien sûr la Russie d’avoir bombardé l’endroit ! 

[Pour ce carnet, nous n’avons vu aucune preuve dans un sens comme dans l’autre : ni un avion russe qui bombarde le théâtre ni les forces ukrainiennes qui font exploser le théâtre. Nous ne savons pas qui a fait exploser le théâtre de Marioupol, mais on ne voit pas pourquoi les Russes l’auraient visé à dessein, puisque ce théâtre avait été abandonné par les soldats de Kiev, que les Russes disent vouloir libérer les gens de Marioupol sympathisants de la Russie en 2014 et que tout incident de ce type serait d’office attribué par les médias occidentaux à la cruauté des hordes russes…]

Or, aujourd’hui un soldat du régiment Azov qui a fait défection et est passé du côté de la RPD [République populaire de Donetsk], a déclaré les civils qui étaient dans le théâtre étaient gardés comme otages, afin de protéger le quartier général des néonazis Ukrainiens, avant que celui-ci ne soit déplacé cet après-midi !

Au vu de cette information, il est clair que la Russie n’aurait pas bombardé ce bâtiment, de peur de toucher les civils, et aurait opté pour une solution comme celle qui a permis de libérer en toute sécurité les 300 civils qui étaient retenus otages par les néonazis Ukrainiens du bataillon Aïdar dans le monastère de Nikolskoye.

En plus de cela, les combats font rage tout près du théâtre, qui se trouve exactement à la jonction des deux zones d’avancée de l’armé russe et de la milice populaire de la RPD, ce qui veut dire qu’un bombardement d’artillerie ou aérien pourrait aussi toucher ces soldats ! Le ministère de la Défense russe a d’ailleurs indiqué que le 16 mars 2022 aucun avion de combat n’avait mené de bombardement sur Marioupol.

 

Le point de vue du Colonel Cassad (très lu sur Telegram), traduit en français :
Faux : L’armée russe a frappé le théâtre dramatique de Mariupol avec une bombe super puissante. Il y avait environ 1 000 civils à l’intérieur. La version des chaînes ukrainiennes TG a été reprise par les médias américains.
Vérité : Selon Readovka, aucun bombardement n’a été effectué dans le quartier de la ville où se trouve le théâtre dramatique. De violents combats de rue se déroulent dans ses environs, il est impossible de livrer de telles frappes sans risquer de toucher des amis. Auparavant, les chaînes Telegram avaient rapporté que des nationalistes d’Azov préparaient une provocation dans le bâtiment du théâtre. Selon les informations du nationaliste d’Azov capturé, le quartier général des militants ukrainiens est situé dans le sous-sol du théâtre dramatique de Mariupol, et la salle de théâtre est complètement remplie de civils, qui sont gardés par 12 militants du régiment d’Azov, de sorte qu’ils ne s’enfuient pas. Les gens vont se faire exploser en publiant une photo pour les médias occidentaux et en accusant la Russie d’une frappe aérienne.

Des témoins oculaires confirment l’information selon laquelle le siège de « Azov » a déménagé cet après-midi. Apparemment, c’est déjà la deuxième provocation monstrueuse de « Azov » à Marioupol — la première était à la maternité.
 

La destruction de ce théâtre à Marioupol semble être l’ultime tentative désespérée des néonazis du régiment Azov d’attirer l’attention médiatique sur eux, en espérant (en vain) que cela ralentira l’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD. Et je dis en vain, car les soldats tchétchènes de la garde nationale russe sont déjà très près du théâtre, en train d’éliminer les néonazis ukrainiens qui se sont retranchés dans les bâtiments de l’usine Azovstal.

Sans surprise, les médias français se sont jetés sur l’histoire du théâtre de Marioupol, alors que leur silence concernant le tir par l’armée ukrainienne d’un missile Tochka-U sur Donetsk le 14 mars fut assourdissant (sauf TF1 qui a publié un reportage filmé sur place et clairement indiqué que le missile avait été tiré par l’Ukraine), malgré les nombreuses victimes civiles de ce nouveau crime de guerre de Kiev.

Si les médias occidentaux s’étaient contentés de se taire sur le bain de sang que l’armée ukrainienne a provoqué à Donetsk, cela aurait été un moindre mal. Mais malheureusement, certains médias se sont littéralement vautrés dans l’abjection.

Ainsi, plusieurs médias occidentaux, comme La Stampa [du 16 mars], ont illustré des articles concernant la situation à Kiev avec des images venant du carnage dans le centre de Donetsk ! Cette abjection a provoqué une vague d’indignation non seulement en Russie et dans le Donbass, mais aussi en Italie, où des journalistes et de simples citoyens ont exigé de La Stampa une réfutation et des excuses pour cette violation grossière de l’éthique journalistique.

 


ABC News a utilisé les images venant de Donetsk pour illustrer une autre nouvelle sur la frappe de missiles menée par la Russie contre le centre d’entraînement de Iavorovski où étaient stationnés des mercenaires étrangers. Ce qui est là aussi une manipulation pure et simple des faits.


Quant à Reuters, la différence entre ses [billets] Instagram sur le bombardement de Kiev et celui de Donetsk est à vomir. Ainsi concernant Kiev, on voit un vieux monsieur blessé par un bombardement russe, mais à Donetsk, alors qu’il y a une vingtaine de morts parmi les civils, Reuters nous montre… la vitrine endommagée d’un magasin de robes de mariées (!!!) sans mentionner les victimes civiles.

 


Ces omissions et mensonges éhontés des médias occidentaux ne changeront pas la donne. La RPD [République populaire de Donetsk] est en train d’avancer pour reprendre Maryinka, située en périphérie sud-ouest de Donetsk, et la milice populaire de la RPL [Lougansk] avance depuis plusieurs directions dans Severodonetsk.

Autres vidéos

 Une jeune femme grecque de Marioupol qui vient d'arriver en Grèce : « Les soldats ukrainiens nous ont arrêtés et nous ont menacés, les soldats des chars russes essayaient de nous calmer ».

« Nous détestons l'Ukraine ! Merci beaucoup à l'armée russe » - des réfugiés de #Mariupol racontent comment l'armée ukrainienne a refusé d'ouvrir des corridors verts depuis la ville et a tiré sur des civils.

Ne pas prendre pour argent comptant les « informations » provenant de Kiev :

L'ancienne porte-parole du président ukrainien fait passer des pompiers tasmaniens pour des pompiers ukrainiens.

Évacués de Marioupol, Azov [régiments ukrainiens] tiraient sur les civils, des cars entiers

Babouchka rescapée de Marioupol : Ukrainiens fabriquaient des cocktails Molotov dans mon appartement, ils ont tout fait sauter

Anne-Laure Bonnel, reporter indépendante : « 200 guerres par an, lesquelles sont médiatisées ? »

Témoignage des civils évacués de Marioupol, le 18 mars 2022

Théâtre de Marioupol — quelles preuves ? Où sont les corps ? Les rescapés ?

Marioupol le 9 mai 2014. La ville qui a enregistré une forte participation au référendum sur l'indépendance du Donbass. Une masse de de militants seraient, ce jour-là, abattus en pleine rue par l'armée ukrainienne qui a pris le contrôle de force. Début du long martyre du Donbass qui fera plus de 13 000 morts en huit ans de conflit.

Krasnoarmeysk (Pokrovsk), le 11 mai 2014, tir à balles réelles sur civils désarmés. C'est ainsi que les troupes ukrainiennes ont traité des civils non armés (criant "Rentrez chez vous!") à Krasnoarmeysk le 11 mai 2014, tirant à bout portant avec l'intention de mutiler et de tuer. Krasnoarmeysk («De l'armée rouge») a été rebaptisée Pokrovsk en 2016. Jusqu'en 1938 la ville fondée en 1875 s'appelait Grichino.


 

Entretemps à Londres (mise à jour, le 19 mars 2022)
 

Le Times, quotidien de référence, affirme que « Trois cosmonautes russes sont arrivés à la Station spatiale internationale la nuit dernière revêtus de combinaisons de vol faux couleurs jaune et bleu du drapeau ukrainien, dans ce qui semblait être une déclaration audacieuse contre la guerre. »


Le journal londonien a été accompagné par la presse moutonnière.


 

L'ennui c'est que c'est une combinaison déjà portée par des cosmonautes russes dont Oleg Artemiev... ces couleurs sont également celles de l'École technique de Moscou Bauman dont les trois cosmonautes sont diplômés. Voici la même combinaison portée par Oleg Artemiev en 2014... 


Le site montre également dans la station spatiale le fameux drapeau rouge de la victoire « anti-fasciste » planté par les troupes soviétiques à Berlin en 1945. Ce drapeau accompagne actuellement les troupes pro-russes dans le Donbass... Pas un drapeau pro-kiévien dans cette campagne de « dénazification » selon Moscou.


"Les combinaisons de vol du nouvel équipage sont fabriquées aux couleurs de l'emblème de l'Université technique d'État Bauman de Moscou, dont les trois cosmonautes sont diplômés ... Voir le drapeau ukrainien partout et dans tout, c'est fou." Le directeur général de Roscosmos, Dmitri Rogozine, s'est montré plus acerbe, déclarant sur sa chaîne personnelle Telegram que les cosmonautes russes n'avaient aucune sympathie pour les nationalistes ukrainiens. Vendredi, lors d'une conférence de presse diffusée en direct depuis l'ISS, le cosmonaute vétéran Oleg Artemyev, le commandant de la mission, a été interrogé sur les combinaisons. « Chaque équipage choisit une couleur qui semble différente. C'était à notre tour de choisir une couleur », a-t-il déclaré. Samedi soir, il a déclaré sur la chaîne Telegram de Roscosmos que les costumes avaient été confectionnés il y a six mois et que les trois cosmonautes avaient choisi les couleurs de leur alma mater. "La couleur n'est que la couleur. Cela n'a rien à voir avec l'Ukraine", a-t-il déclaré. « De nos jours, même si nous sommes dans l'espace, nous sommes avec notre président et notre peuple ! » (Source)

Blason de l'École technique de Moscou

Sondage sur les responsables du conflit

Une équipe affiliée au politicien de l'opposition anti-poutine Yuneman a interrogé 1000 Moscovites dans la rue sur le conflit.

À la question : « qui, selon vous, est à la source de l'exacerbation des relations avec l'Ukraine ? » 

  • les États-Unis : 46 %
  • l'OTAN : 13 %
  • la Russie : 12 %
  • l'Ukraine : 11 %
  • les républiques sécessionnistes du Donbass : 1 %.
Sondage penche probablement plus du côté libéral, anti-guerre et anti-Poutine à cause de la démographie de Moscou.

Par ailleurs, le soutien des Moscovites à l'«opération spéciale » en Ukraine est de 53 % contre 23 % opposés à celle-ci, ce qui est tout à fait conforme aux sondages en Russie en général. Les sondages dans le pays entier montrent un soutien plus élevé à l'opération militaire.

 

Traduction:

  • 40 % soutien absolu (bleu foncé)
  • 13% soutien relatif (bleu clair)
  • 18 % indécis (en gris clair) 
  • 16 % opposition absolue (rouge foncé)
  • 7 % opposition relative (rose)
  • 5 % ne sait pas (gris foncé)
  • 1 % refuse de répondre (noir)

Voir aussi

Censure — le CRTC interdit aux fournisseurs de services de télévision canadiens de distribuer RT

La guerre et son inévitable propagande

Propagande multiculturaliste et diversitaire avec vos impôts

Description du site gouvernemental:

Matières scolaires :

  • Diversité — diversité dans les communautés
  • Éducation civique ou à la citoyenneté — droits de la personne
  • Éthique et culture religieuse — diversité religieuse, patrimoine religieux
  • Études sociales — enjeux actuels

Âge recommandé : 11 ans et plus

À pleine voix va à la rencontre de six Canadiennes de confession musulmane prêtes à discuter de ce qui a façonné leur identité. Chacune d’elles, en racontant la façon dont elle combat les stéréotypes et l’islamophobie, nous fait partager son rapport personnel à la spiritualité, à la culture, à la communauté et à la joie. Le film souligne l’importance de reconnaître la diversité des parcours des musulmanes et d’écouter chacune de ces femmes nous révéler ce que la foi et la liberté signifient pour elle.

Avant la présentation du film, une mise en contexte générale — portant par exemple sur l’islamophobie, l’islamophobie fondée sur le genre, le racisme antimusulman — favorisera une meilleure participation des élèves. Il sera également judicieux de leur présenter des exemples de lois et de politiques islamophobes, ainsi que d’actes haineux perpétrés contre des personnes de confession musulmane. Mieux vaudra aussi définir certains termes : hijab, patriarcat, monolithique, pluralité, diversité, etc.