mercredi 31 août 2011

Palmarès des pages les plus lues sur
Pour une école libre

Voici les pages les plus vues depuis mai 2009 sur Pour une école libre au Québec. Les pages vues à partir de République de bananes qui reprend automatiquement les messages de Pour une école libre au Québec à l'identique ne sont pas comptabilisées...











19 mai 2011, 14 commentaires
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2 mars 2011, 19 commentaires
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1 déc. 2010, 15 commentaires
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2 juin 2011, 8 commentaires
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ECR — Des nouvelles sur le procès Collège Loyola c. le ministère de l'Éducation

Des nouvelles du procès qui oppose le Collège Loyola au Monopole de l'Éducation du Québec dans le dossier de l'imposition du programme d'ECR — sans possibilité de présenter ce programme en respectant une optique catholique — à toutes les écoles privées du Québec.

Les deux parties ont déposé leur mémoire respectif devant la Cour d'appel du Québec.

De source sûre, nous apprenons que le greffier a informé les parties que la Cour les entendra probablement en mars ou avril 2012.

Voir aussi

Directeur du collège Loyola : la perspective prescrite en ECR est relativiste

ECR — Décision favorable en première instance au Collège Loyola dans l'affaire qui l'oppose au Monopole de l'Éducation





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France — La polémique autour des manuels de sciences qui font la promotion de la théorie du genre ne faiblit pas

Sur l'enseignement obligatoire de la théorie du genre, le président du parti CPNT (droite) Frédéric Nihous estime que,

« si cette théorie est peut-être un sujet intéressant pour une classe de philosophie, elle ne l'est certainement pas pour un programme de SVT qui doit s'appuyer, par définition, sur la seule science !»

Selon l’ancien député de Nice Jérôme Rivière (droite), la théorie du gendre est

« une idée philosophique qui n’est pas scientifique, tout comme l’était la théorie de l’eugénisme si populaire au début du XXe siècle ».

Le secrétaire général de l’UMP (centre-droite au pouvoir), Jean-François Copé, a apporté son soutien aux députés qui réclament le retrait des manuels scolaires présentant la théorie du genre comme une vérité scientifique :

« Ce qui est profondément choquant dans cette affaire, c’est que la théorie du genre, qui est une théorie défendue par des personnes mais combattue par d’autres, soit présentée comme une vérité scientifique alors que ça ne l’est pas. C’est comme si on présentait dans les manuels d’économie la théorie marxiste comme une vérité scientifique. Cela justifie que des députés [80 députés] s’en émeuvent et je pense qu’ils ont raison et il serait absolument inacceptable que l’on fasse des procès d’intention d’homophobie ou autres, ce qui n’est absolument pas le cas, à des parlementaires qui s’interrogent. »

De son côté, Christian Vanneste de la coalition au pouvoir a écrit une lettre personnelle au ministre, dont voici un extrait :

« Il est manifeste que certains manuels, soutenus par des déclarations d’enseignants, de chercheurs ou de lobbyistes, souhaitent introduire dans cet enseignement une idéologie qui consiste à faire de l’identité sexuelle, comme c’est le cas du rôle et de l’orientation, une construction sociale. Je me contenterai d’un exemple qui me paraît en tous points scandaleux. Il s’agit de la page 173 du livre Bordas, qui traite la question de l’identité et de l’orientation sexuelles dans le sens de l’idéologie du gender, en s’appuyant sur les exceptions pour justifier l’importance du conditionnement social non seulement pour l’orientation mais aussi pour l’identité, et en accompagnant les textes de photos qui appartiennent au registre de la propagande : la première montrant une manifestation de transsexuels, et la seconde, indiquant sur une banderole : « l’orientation sexuelle est une liberté fondamentale ».

Il me paraît très clair que cette manipulation idéologique éhontée d’élèves, est non seulement contraire à la lettre et à l’esprit du programme, mais qu’elle est tout simplement révoltante quant aux buts de l’éducation nationale. Celle-ci doit prodiguer un enseignement scientifique. Elle doit également susciter une réflexion dans les disciplines appropriées, la philosophie par exemple. Elle n’a pas à inoculer insidieusement une idéologie, d’ailleurs contraire au bon sens, à de jeunes esprits qui ne seront pas à même de la critiquer. Les réactions du ministère ont, pour le moment, été singulièrement insuffisantes. Elles ont manqué de clarté et de fermeté, alors qu’il s’agit simplement de faire respecter les textes. »

Voir aussi

France — La théorie du genre imposée au bac pousse des écoles à considérer d'autres examens

France — l'imposition de la théorie du genre affaiblit l’autorité de l’institution scolaire

La théorie du genre dans les manuels scolaires français (pdf)

France — La théorie du genre dans les nouveaux manuels de biologie français




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États-Unis — Choix scolaire grandissant malgré l'opposition musclée des syndicats



L'expert en éducation Patrick McCloskey discute de la liberté scolaire croissante aux États-Unis et des difficultés liées à la transformation du système éducatif aux États-Unis et au Canada.



Avec l'introduction des chèques scolaires en Indiana, 70 % des parents choisissent des écoles catholiques alors que celles-ci forment moins de la moitié des écoles privées.


Ce qui n'a pas l'heur de plaire aux syndicats de l'Indiana qui manifestent agressivement devant des écoles catholiques qui bénéficient de cette liberté et donnent une chance aux enfants noirs et défavorisés de leur bassin scolaire : 85 % des élèves de l'école catholique Messmer vont ainsi à l'université. Ces manifestations syndicales se sont accompagnées de vandalisme.





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mardi 30 août 2011

Épreuve de français pour enseignants — « démission calamiteuse »

Lettre ouverte de Marc Simard, professeur d'histoire au collège François-Xavier-Garneau, à Québec, publiée dans La Presse :

La Presse a rapporté, samedi dernier, que la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CREPUQ) avait adopté une résolution abolissant la limite de quatre essais au Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE). Un de ses directeurs, Bernard Garnier, justifiait cette décision en précisant que les quadruples récidivistes se verront imposer des mesures compensatoires le cas échéant, de sorte que, affirmait-il avec candeur, «ce n'est pas un bar ouvert». Rappelons que le test a comme objectif de vérifier que les futurs enseignants possèdent une maîtrise «suffisante» du français et que son seuil de réussite est fixé à 70%.

Cette décision est le symbole d'une démission collective calamiteuse en ce qui a trait à la qualité du français et véhicule une fois de plus le message de la démission sociétale et du nivellement par le bas. Elle n'est hélas motivée que par le refus des universités québécoises d'expulser des étudiants qui rapportent de précieuses subventions. La maîtrise du français des futurs enseignants ne devrait pas être «suffisante», mais «excellente».

Cette exigence minimale est encore plus impérieuse dans une société comme la nôtre, dont la langue est en péril. Comme professeur de sciences humaines au collégial depuis de nombreuses années, j'enseigne entre autres à ces jeunes qui se destinent à des carrières dans l'enseignement. Et le constat que je dresse sur la qualité de leur français écrit comme oral n'a rien de réjouissant.

En fait, si je demande à un groupe de 40 élèves de produire un texte de 600 mots comme celui que je suis en train d'écrire, un ou deux fera moins de cinq fautes, une dizaine en commettra de cinq à quinze et les autres dépasseront ce dernier chiffre, plusieurs le doublant ou même le triplant. Des fautes d'orthographe, de grammaire et de syntaxe (on ne parle même pas ici de la sémantique et de la ponctuation, allégrement massacrées). Et je dois malheureusement ajouter que les futurs enseignants ne feront pas partie des meilleurs 50%, sauf exception.

Qu'est-ce qui explique ce désastre ? D'abord le fait que les meilleurs élèves de sciences humaines ne se destinent pas à l'enseignement. En second lieu, et je le dis à regret, la paresse «crasse» qui s'est installée chez nos étudiants en ce qui concerne la qualité du français. En effet, bien qu'ils disposent d'ordinateurs dotés de logiciels qui soulignent les éventuelles fautes de grammaire et d'orthographe (en rouge ou en vert), la plupart ne font pas l'effort d'effectuer les vérifications suggérées. Comme je le leur dis souvent, ils font plus de fautes que leurs prédécesseurs d'il y a 20 ans ou plus, qui rédigeaient leurs textes à la main ou à la machine à écrire. Ensuite, bien sûr, les lacunes de notre système d'éducation dans son ensemble (aggravées par les dérives déclenchées par le ministère de l'Éducation, dont des programmes d'enseignement du français absurdes), lequel a favorisé l'oral aux dépens de l'écrit et a prôné un laisser-aller funeste au nom de la réussite et de l'épanouissement personnel des élèves.

Sans compter l'actuelle vogue des textos et autres tweets, vecteurs d'appauvrissement du langage. Enfin notre laxisme collectif, tant comme parents que comme enseignants. Je dois le reconnaître, nous avons échoué à transmettre la maîtrise de notre langue et nous avons dilapidé l'héritage culturel que les générations précédentes s'étaient échinées à préserver depuis les humanistes de la Renaissance.

Les professeurs qui m'ont enseigné au primaire et au secondaire ne possédaient pas de diplôme universitaire (certains n'avaient même pas fréquenté l'École normale), mais ils ne faisaient pas de fautes. En ce qui a trait à la maîtrise du français, l'enseignant se doit d'être irréprochable : un mauvais arbre ne donne pas de bons fruits !




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Éthique — débat autour du « mariage » homosexuel

L’abbé de Tanoüarn est l’ancien vicaire de St-Nicolas-du-Chardonnet, il est prêtre catholique traditionaliste, membre de l’Institut du Bon-Pasteur (IBP), directeur du Centre Saint-Paul et de la revue Objections. Aurélien Véron est le président du PLD, le Parti Libéral Démocrate. Ils débattent cordialement du mariage homosexuel, pendant une quarantaine de minutes, avec la traditionnelle pendule d’échecs qui garantit un temps réparti.






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lundi 29 août 2011

Qui doit enseigner la sexualité : l'État, l'école, les amis ou les parents ?

Abordé à 11 ans : « Est-ce mal de faire le sexe avant le mariage ? »
« C’est quoi faire une pipe ?  »
À 14 ans : «  La sodomie est-elle un acte d’amour ? »
Pas d'enseignement de la sexualité à l'école primaire, cette année scolaire d'après la ministre Line Beauchamp, ce sera probablement introduit en 2013. Il y a déjà des cours sur la puberté en cinquième et sixième du primaire.

Une discussion avec Marie-Paul Ross, sexologue, la mère de famille Brigitte Bédard en studio et d'autres auditeurs au téléphone globalement en faveur de la primauté des parents en la matière.

Écoutez :
Premier extrait (12 minutes)
Deuxième extrait (10 minutes)
Troisième extrait (11 minutes) 
Quatrième et dernier extrait (8 minutes)

Rappelons qu'en 1992 le Ministre Michel Pagé, du Ministère de l’Éducation, établissait la position officielle du MELS, sur le cours obligatoire d’Éducation sexuelle, à l’effet que bien qu’il s’agisse d’un cours obligatoire, article 15 § 4 de la Loi sur l'instruction publique pouvait toujours être appliqué et invoqué par la demanderesse pour donner un cours équivalent à la maison. Il est intéressant de noter que le Ministre Pagé, en 1992, indiquait que : « l’école devra prévoir un encadrement particulier pour l’élève ainsi dispensé. Par exemple, l’élève pourrait s’adonner à des travaux à la bibliothèque. ».

Voir aussi :


L'éducation sexuelle que peuvent les parents face à l'État ?



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Legault sur l'immigration et les lois linguistiques en éducation : timide surplace ?

Selon le Journal de Montréal, François Legault estimerait qu'il faut donner « un grand coup de barre » pour défendre et promouvoir davantage le français. Pour y arriver, l'ex-ministre péquiste croit qu'il faut réduire le nombre d'immigrants reçus au Québec à 45 000 pour une période de deux ans.

C'est ce que le porte-parole de la Coalition pour l'avenir du Québec est venu dire lundi matin à Québec à l'occasion du dévoilement de son quatrième et dernier manifeste qui porte cette fois sur la culture et la langue. Il préconiser d'allouer 125 millions $ supplémentaires à l'intégration des nouveaux arrivants.

« La Coalition propose d'observer une pause de deux ans afin de redéployer de manière plus rationnelle et plus efficace l'effort d'intégration des immigrants à la société québécoise. Au cours de cette période transitoire, le nombre d'immigrants au Québec sera ramené à 45 000 personnes par année », a-t-il renchéri.

Rappelons d'abord que le gouvernement Charest a lui aussi déclaré récemment vouloir baisser le nombre d'immigrants à 50 000 par an pour une période de quatre ans, et non deux ans.

Ensuite quelle étrange conception de la « pause » que de faire venir 45 000 personnes par an, un des plus hauts taux d'immigration légale au monde par tête d'habitant...


Pour les ténors de la Coalition, le Québec doit être souverain en matière linguistique et il est donc légitime de recourir à la clause dérogatoire s'il le faut, notamment dans le cas des « écoles passerelles », qui permettent aux parents francophones et allophones d'envoyer leur progéniture à l'école anglaise.

Si cette position s'apparente à celle du Parti québécois, François Legault veut se distinguer de ses anciens collègues péquistes sur l'application de la Loi 101 aux cégeps. Selon lui, on ne devrait pas imposer la Charte de la langue française aux établissements d'enseignement collégiaux.

La dépêche de presse n'explique pas pourquoi il faudrait faire une différence entre le cégep (originalité québécoise inconnue en Europe par exemple où ces années sont intégrées au secondaire) et l'école secondaire.

Pour des réformes en profondeur du système éducatif, on se reportera à ce que le gouvernement britannique met en œuvre avec ses « écoles libres ».




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dimanche 28 août 2011

Grande Bretagne — les élèves aiguillés vers des sujets plus faciles

Les résultats du GCSE (le « Certi­ficat général de l'ensei­gnement secondaire ») viennent d'être publiés en Angleterre. Il s'agit du diplôme obtenu géné­ra­lement par les élèves de 14 à 16 ans en Angleterre. Il correspond, grosso modo, au diplôme d'études secon­daires au Québec et à un diplôme entre le brevet des col­lèges et le bac en France. Le GCSE couronne un examen dans une série de matières dont le nombre varie entre 10 et 14.

Les derniers chiffres officiels sont inquiétants : moins d'un quart des élèves passent des examens dans cinq disciplines clés l'été dernier, comparativement à 50 pour cent lorsque le Parti travailliste est arrivé au pouvoir en 1997.

Les dernières données publiées suggèrent qu'un nombre croissant d'adolescents se détournent des matières difficiles et préfèrent prendre des sujets plus faciles. Des critiques affirment que de nombreuses écoles font activement la promotion d'options plus « molles » comme l'art, la dance, le tourisme ou l'hospitalité pour accroître leurs positions dans les palmarès d'écoles au détriment d'une formation plus classique et plus rigoureuse.

Les palmarès sont, en effet, établis en prenant en compte le nombre d'élèves qui dans une école obtiennent cinq notes de A* (un A supérieur) à C. Ces cinq notes de A*-C représentent généralement le minimum requis pour poursuivre des études universitaires. Non seulement ce genre de classements a-t-il tendance à faire en sorte que les professeurs préparent leurs élèves aux examens plutôt que de viser une connaissance plus étendue des matières, il encourage également les écoles à proposer plus de sujets faciles afin d'obtenir plus de bonnes notes.

Près d'un quart des élèves obtiendront un A (mention « très bien ») à un examen et près d'un douzième un A* (une mention « excellent », une nouvelle mention crée récemment à la suite de l'augmentation des A). Près de 70 % des copies d'examens obtiendront un C ou une note supérieure ce qui est considéré comme une « bonne » note, une 24e augmentation annuelle consécutive.

Mais les chiffres publiés à la suite d'une question parlementaire posée par la députée conservatrice Charlotte Leslie indiquent que cette augmentation annuelle pourrait trouver son origine dans le fait que de plus en plus d'élèves évitent de choisir des sujets difficiles.

En 1997, 49,9 % des élèves anglais — 292 569 — passaient des examens en anglais, en mathématiques, dans deux sciences, une langue étrangère et soit l'histoire ou la géographie. En 2010, cette proportion était tombée à 22 %, c'est-à-dire 140 551 élèves.

Les élèves des écoles indépendantes sont 50 % plus susceptibles de choisir ces sujets clés pour le GCSE que ceux des écoles publiques.

Tous les quatre ans, l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) évalue la « culture mathématique » ou le « savoir lire » des élèves de 15 ans à travers le monde à l'aide du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). Les derniers résultats publiés en 2009 classaient les élèves anglais à 25e place en lecture, à la 28e position en mathématiques et à la 16e place en sciences, en baisse de plusieurs places par rapport à l'étude précédente (2006).


Source : The Daily Telegraph.



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Angleterre — mères nées à l'étranger responsables de 25 % des naissances

Selon le Bureau de la statistique nationale du Royaume-Uni, un quart des bébés nés en Angleterre et au Pays de Galles en 2010 sont nés de mères étrangères ; il s'agit du plus grand bouleversement démographique depuis les invasions anglo-saxonnes du cinquième siècle

Rien de tel n'est jamais arrivé auparavant en Angleterre : le nombre de Normands, de huguenots et de juifs orientaux était nettement moins important, même s'ils eurent une influence notable sur l'histoire anglaise. Jamais auparavant, le Royaume-Uni n'a-t-il été une nation d'immigrants.

Plus de la moitié des nouveau-nés nés à Londres en 2010 avaient une mère née à l'étranger, dans l'arrondissement de Newham plus des trois quarts des parturientes étaient nées à l'étranger. Pendant ce temps, les naissances de mères du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie s'élevaient en 2010 à 14,7 %, c'est-à-dire deux fois plus que la proportion pour les mères étrangères d'origine européenne. En outre, 14,7 % des enfants nés de mères britanniques sont non-blancs.


Pour le Daily Telegraph, d'ici quelques années, un quart des jeunes britanniques seront noirs, asiatiques ou métis. Dans la capitale londonienne, le total s'élèvera à bien plus que 50 %. 

Cette « expérience migratoire » réussira peut-être (bien que les pillages récents à Londres pourraient apparaître donner raison aux pessimistes). Mais pourquoi les habitants du pays n'ont-ils jamais été consultés sur ce pari migratoire ?




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samedi 27 août 2011

Radio — Le cours de sexualité dans les écoles en septembre prochain

La journaliste, ex-lesbienne militante et mère de famille nombreuse Brigitte Bédard et la sexologue Sr Marie-Paul Ross seront présentes à l’émission de radio Isabelle le matin, au 98,5 MF, le lundi le 29 août de 10 h à 11 h en direct pour aborder le sujet du

retour du cours de sexualité en septembre prochain dans les écoles québécoises.


Émission : http://www.985fm.ca/em/isabelle-le-matin-392.html





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vendredi 26 août 2011

France et mondialisation — cette histoire de France qui n'est plus enseignée

Clovis, Saint Louis ou François Ier, mais aussi Henri IV, Louis XIV ou Napoléon ne sont plus étudiés dans les collèges [début du secondaire] français ! Rayés des programmes ou relégués en option. Raison invoquée par l'Éducation nationale française : il faut consacrer du temps, entre la sixième et la cinquième, à « l'enseignement des civilisations extra-européennes », de l'empire du Mali à la Chine des Hans.

C'est ce scandale pédagogique et culturel que dénonce l'historien Dimitri Casali dans son salutaire Altermanuel d'histoire de France (Perrin) superbement illustré. Cet l'ouvrage se présente comme un complément idéal aux manuels scolaires recommandés (ou en pratique imposés) par les professeurs de collège.

Qui fixe les programmes scolaires en histoire ?

Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième.

Plus d'invasions barbares, des trous énormes

Le programme de sixième passe sans transition de l'Empire romain au IIIe siècle à l'empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles. Les migrations des IVe et Ve siècles (les fameuses « invasions barbares »), pourtant fondamentales dans l'histoire de l'Europe, ne sont plus évoquées. Comment comprendre la naissance du royaume de France sans évoquer Clovis ? Comment mesurer « l'émergence de l'Etat en France » sans appréhender le règne de Louis IX ? La Renaissance sans connaître François Ier ? « L'affirmation de l'État » sans expliquer Louis XIII et Richelieu ? Tous les historiens s'accordent sur l'importance de ces personnages et de leur œuvre, non seulement politique, mais aussi économique et culturelle.

Le règne de Louis XIV est quant à lui relégué à la fin d'un programme de cinquième qui s'étend sur plus de mille ans d'Histoire. Faire étudier aux élèves en fin d'année scolaire cette longue période (1643-1715) tient de la mission impossible, sachant que les enseignants peinent à boucler des programmes surchargés. Le règne de Louis XIV est pourtant décisif, tant dans l'affirmation du « pouvoir absolu » que dans le rayonnement de la civilisation française, en France et à l'étranger, à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe  siècle. Le Brun, Le Nôtre, Hardouin-Mansart, Lully, La Fontaine, Corneille... Autant d'artistes et d'écrivains qui risquent de n'être jamais évoqués dans les classes.

A-t-on peur des grands personnages ?

Clovis sur le pavois reconnu roi des Francs,
à Tournai (en Belgique), en 481.
Clovis, Louis IX, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napo­léon Ier... La dis­pa­ri­tion ou l'ame­nui­sement de ces souve­rains et de leur règne lais­­seraient-ils penser qu'ils n'ont plus de réa­lité his­torique ? Leur impor­tance n'est pour­tant pas remise en cause par les his­toriens. Clovis et Louis IX, dit Saint Louis, seraient-ils de­venus trop poli­ti­que­ment « connotés » (trop « de souche », « germain », « chrétien » ?) pour être cités dans les ins­truc­tions officielles ? La même ques­tion peut être posée concernant la relé­gation du règne de Louis XIV en fin de pro­gramme de cinquième. Pourquoi faire disparaître ou réduire des règnes notamment caractérisés par le rayon­nement de la France à l'étranger ? Rappelons que l'histoire du premier empire colonial français pendant lequel fut fondé Québec, Montréal et exploré la moitié de l'Amérique du Nord ne figure plus au programme français depuis près de 20 ans par décision de Jack Lang. Il est à craindre que la règle du « politiquement correct » ait été appliquée aux programmes, conception moralisatrice de l'enseignement qui tient de la manipulation de l'Histoire.

Évacués aussi les grands textes fondateurs

Ce ne sont pas seulement des personnages historiques, des périodes et des règnes majeurs qui sont écartés, réduits à la portion congrue ou devenus optionnels. Des textes fondateurs, des traités et des lois décisives sont tout simplement passés à la trappe: le serment de Strasbourg (842), l'un des plus anciens textes en langue romane, le lointain ancêtre du français ; le partage de Verdun (843), qui dessine une nouvelle carte de l'Europe d'où sont issus les Etats européens; l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), qui impose l'usage du français dans l'administration à la place du latin, constituant ainsi une étape clé dans l'unification du royaume de France. La relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième rend extrêmement difficile sinon impossible l'étude de la révocation de l'édit de Nantes (1685), qui marque l'interdiction du protestantisme en France et entraîne l'exil de plus de 250.000 protestants. L'histoire des arts n'est pas épargnée. Le précédent programme de quatrième prévoyait l'étude d'extraits du Bourgeois gentilhomme (1670), des Châtiments (1853) et des Misérables (1862), permettant d'inscrire Molière et Victor Hugo dans leur époque, de mesurer l'importance historique de leur œuvre et de faire prendre conscience aux élèves de leur génie littéraire. Or, les deux plus grands auteurs de la littérature française ont disparu des nouveaux programmes...


François Ier, évincé des programmes d'histoire, place à l'Afrique et à la Chine

L'histoire de France facilite l'intégration

L'argument souvent utilisé selon lequel ces nouveaux programmes ont notamment été conçus pour épouser la diversité culturelle des élèves est contestable. Ce raisonnement risquerait d'aboutir à un éparpillement des thèmes et des champs d'étude, rendant encore plus difficile l'assimilation des connaissances. Pourquoi ne pas considérer que les élèves, quelle que soit leur origine, sont français et, à ce titre, ont droit à l'histoire de France la plus complète ?

Selon une enquête de l'Ined (rapport « Trajectoires et origines », 2010), bien que de nationalité française, 37 % des jeunes d'origine étrangère ne se sentent pas français.

La chronologie, rétrograde ?

La disparition de dates et de périodes capitales de l'histoire de France ainsi que le système des options aboutissent à une Histoire à trous, lacunaire, atomisée, qui rend beaucoup plus difficile l'assimilation par les élèves de la chronologie, cette juste représentation de la profondeur historique. Le nouveau programme de première est à ce titre édifiant. Il repose sur un système de modules non pas chronologiques mais thématiques, qui peuvent être disposés dans n'importe quel ordre : « La guerre au XXe  siècle » ; « Le siècle des totalitarismes » ; « Les Français et la République »... Avec ce système, il devient beaucoup plus difficile d'expliquer le rôle déterminant de la Première Guerre mondiale dans la genèse des totalitarismes, ou même le rôle du totalitarisme nazi dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La chronologie serait-elle devenue démodée ? Un comble, car l'Histoire est comme une langue dont la chronologie est la grammaire. Sans elle, notre connaissance du passé est vouée à l'anachronisme, cette incapacité d'inscrire un événement ou un personnage dans son contexte. Sans elle, nous sommes voués à l'amnésie...

Source : Le Figaro




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jeudi 25 août 2011

Radio-Canada n'embauchera finalement pas la militante islamiste qui avait déjà conseillé le Monopole de l'éducation pour ECR

Le Journal de Montréal nous apprend que Najat Boughaba, la militante islamiste qui avait conseillé le MELS pour le cours d'éthique et de culture religieuse, ne fera finalement pas partie des membres d'une équipe d'une émission de radio dont nous avions récemment parlé.

Le lancement de la saison radio de Radio-Canada ressemble de plus en plus à du théâtre d’été : rebondissements inattendus et revirements de situation spectaculaires. Il y a eu l’Affaire Languirand (qui s’est fait montrer la porte). Puis l’Affaire Duceppe (qui a pris la porte). Et il y a maintenant l’Affaire Boughaba (qui s’est pris la porte en pleine face). Najat Boughaba est une femme voilée qui était à la tête du groupe de femmes musulmanes qui s’est rendu à Hérouxville. Elle a aussi été candidate dans St-Léonard Ouest pour Vision Montréal aux élections municipales de 2009. Elle avait été choisie pour faire partie, chaque vendredi, de L’Après-midi porte conseil. Mais la SRC vient d’annoncer que finalement… elle ne sera pas dans l’émission.

Quand la présence hebdomadaire de Mme Boughaba sur les ondes publiques avait tout d’abord été connue, la semaine dernière, des voix s’étaient élevées pour protester. Les contestataires lui reprochaient d’être une « militante islamiste ». Parce qu’elle a été porte-parole du Congrès islamiste canadien (qui n’est pas connu pour ses positions modérées). Parce qu’elle a été membre du Centre communautaire musulman (qui a déjà écrit sur son site que le voile protégerait contre le viol. Et parce qu’elle a été rédactrice en chef du journal Sada Almashre, qui a déjà publié un poème haineux comparant les Québécoises non musulmanes à des fornicatrices alcooliques. (Voir notre dossier sur Mme Boughaba.)


Ci-dessous le poème « haineux »


Lettre à toi

À qui de droit ou à la personne
Qui se sent visé

Qui t'a demandé de t'exprimer
Qui t'a donné le droit de parole
Pour japper comme les chiens des rues
Pour enfin insulter
Juger et dire des choses insensées et maudites
Ce n'est la liberté d'expression
Alors cesse de parler de démocratie
Si tu te comportes comme un tyran


Cesse de parler de dignité
Si tes paroles sont irrespectueuses
Mon voile n'est pas un mouchoir
C'est ma peau
Ma pudeur Ma dignité Mon respect

Et si toi immigrante de souche
Tu n'as ni foi ni loi
Et tu as passée ta jeunesse soule
D'un mâle à un autre
Ce n'est pas mon cas


Le service de l’auditoire de la SRC a reçu une vingtaine de lettres d’auditeurs scandalisés. Dans une lettre au directeur général Patrick Beauduin, l’animateur de radio bien connu Mohamed Lotfi, le compagnon de Mme Poisson du MLQ, déplorait qu’« au nom de la tolérance, on donne la parole à l'intolérance ». Et une Québécoise d’origine algérienne, Leila Lesbet, citant notre notre dossier sur Mme Boughaba, a écrit à la directrice de programmation, une lettre intitulée Une propagandiste de l’islamisme bientôt collaboratrice de Radio-Canada. Elle y affirme qu’« un examen détaillé du parcours de Madame Boughaba démontre un militantisme vigoureux pour des valeurs religieuses qui ne correspondent pas aux valeurs de démocratie, de liberté et d’égalité. ».

Lundi, coup de théâtre. Radio-Canada annonce que Mme Najat Boughaba ne fera pas partie de l’émission. Mais la raison invoquée n’a rien à voir avec les réactions du public. « Sa participation à une chronique régulière sur les ondes de la Première Chaîne ne peut être considérée puisqu’il ne s’est pas écoulé deux ans depuis sa candidature aux dernières élections municipales. » Il s'agit de la même clause qui a été invoquée au moment du départ de Gilles Duceppe après que les médias conservateurs anglophones se soient insurgés de cette embauche ! « En ce moment, nous revoyons les dossiers de nos collaborateurs afin de nous assurer du respect de la règle de CBC/Radio-Canada sur ce point », d'affirmer avec aplomb Diane Thérien des communications de Radio-Canada à la journaliste du Journal de Montréal.

Radio-Canada viendrait-elle de découvrir l'existence de cette clause ? Et si Mme Boughaba a bel et bien été retirée à cause du délai de deux ans, pourquoi cette dame suspendue a-t-elle déjà participé à cette même émission en juin de cette année ? Au printemps, personne ne connaissait la clause des deux ans ? Voilà qu'au mois d’août Radio-Canada se souvient à répétition de cet article dès qu'une controverse naît. Il faut croire que les plaintes des auditeurs portent conseil…





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mardi 23 août 2011

États-Unis — professeur de Floride suspendu parce qu'il s'oppose au mariage homosexuel

Gerald Buell
Nommé « Professeur de l’année » en 2010, Gerald « Jerry » Buell, qui enseigne les « études sociales »  à la Mount Dora High School (Floride), a été suspendu de ses fonctions mercredi dernier pour avoir posté sur sa page personnelle Facebook un message où il exprimait son hostilité au « mariage » homosexuel. Un des responsables du district scolaire a évoqué « une violation du code d’éthique » auquel sont soumis les professeurs. Il a expliqué avoir reçu une plainte mardi suite à un commentaire posté sur Facebook en juillet par Jerry Buell. Son « dossier impeccable » et ses 22 ans d’ancienneté n’y ont rien changé : le voilà soupçonné d’« homophobie ». Interrogé par la radio Fox News, il a expliqué avoir mis en ligne « [un] commentaire personnel, sur [son] temps personnel, via [son] propre ordinateur personnel dans [sa] maison personnelle, en exerçant ce [qu'il croyait] être, en tant que professeur d’études sociales, les droits donnés par le Premier Amendement ». Sur le célèbre réseau social, il confiait avoir « presque vomi » en regardant les nouvelles à la télévision, alors que le « mariage » homosexuel venait d’être légalisé dans l’État de New York.

En 1995, Chris Kempling, un enseignant canadien, avait été suspendu de ses fonctions après qu'il ait fait publier une lettre dans un journal local où il expliquer son interprétation de la doctrine chrétienne en matière d'homosexualité. Kempling avait contesté cette sanction jusqu'en Cour suprême du Canada qui avait simplement refusé de l'entendre. Ce combat lui avait coûté des dizaines de milliers de dollars en honoraires d'avocat.

L'année passée, un professeur catholique avait été renvoyé de l'Université de l'Illinois après avoir envoyé un courriel à ses étudiants dans le cadre d'un cours sur la doctrine catholique et avoir expliqué que les actes homosexuels sont contraires à la loi morale naturelle.

Plus récemment, un présentateur de sports Damian Goddard a été licencié. Son « crime » : avoir défendu ce qu'il considère être le mariage, c’est-à-dire entre un homme et une femme. Goddard a cru pouvoir défendre sur Twitter, Todd Reynolds, vice-président de Uptown Sports de Burlington (Ontario) et agent de hockey, qui avait critiqué la semaine passée un joueur vedette de l’équipe de hockey des New York Rangers, Sean Avery, pour avoir dans une publicité télé défendu le « mariage » homosexuel.

Écrire poliment à l'école de Jerry Buell :

Directrice Pam Chateauneuf
ChateauneufP@lake.k12.fl.us

Debbie Stivender, Lake County School Board
Stivenderd@lake.k12.fl.us

lundi 22 août 2011

Le Chicago Climate Exchange ferme ses portes

Il y a un an, on apprenait que le Chicago Climate Exchange (CCX), c’est-à-dire la bourse du Carbone aux États-Unis, atteignait son plus bas niveau depuis sa création, soit 0,05 $ / tonne (après avoir culminé à plus de 7 $ en 2008). L'Intercontinental Exchange Inc. (ICE), qui venait d’acquérir le CCX, avait alors annoncé des coupures d’environ 50 % de son personnel…

Puis, en octobre 2010, on apprenait la fin des opérations d'échange de carbone du CCX (pourtant la raison d’être de celui-ci), lequel allait désormais se concentrer sur la vente directe de crédits, une nouvelle embarrassante passée sous silence par les médias conformistes.

Agonisant depuis plusieurs mois, ICE vient d’annoncer officiellement la fermeture prochaine du CCX (début d’année 2012).

Le CCX a été mis sur pied par Richard Sandor en 2000, grâce à une subvention de 1,1 million de la Joyce Fundation, dont Barack Obama (alors avocat) était membre du conseil. On prévoyait une croissance oscillant entre 500 millions et 10 milliards par an. Parmi les investisseurs qui ont participé au CCX, notons Goldman Sachs et Generation Investment Managment (GIM) dont Al Gore est cofondateur et président.

L’espoir de rentabilité du CCX reposait sur la réglementation du CO2 (comme le modèle d’affaire d’Enron). Tous les espoirs étaient permis avec l’élection d’Obama, mais le destin en a décidé autrement…

Entretemps, au Québec, on prépare le terrain pour participer à une nouvelle bourse du Carbone, la Western Climate Initiative (WCI), avec d’autres provinces et 11 États américains, dont la Californie en difficulté financière chronique.

À cet effet, Steven Guilbault a récemment été nommé comme conseiller auprès du gouvernement québécois pour un plan d’action sur le climat...






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samedi 20 août 2011

« Immigration : ce sondage terrible dont personne ne parle  »

Un récent sondage Ipsos fait état d’un durcissement des opinions dans le monde face à l’immigration. Le magazine Marianne s'interroge sur le silence qui a accompagné ce sondage dans la presse traditionnelle francophone.

L’étude a été menée du 15 au 28 juin dans 23 pays du monde sur tous les continents. Un chiffre choc : 54% des Français trouvent que l’immigration a un impact négatif sur leur pays. Les pays avec le moins d'immigration sont globalement les plus favorables à l'immigration.

Aucun média français n’a repris cette étude, on trouve quelques traces du sondage sur des médias belges, mais rien dans nos contrées. Comme si l’émergence d’une opinion majoritairement hostile aux immigrés était un sujet tabou.

À noter qu'au Canada, pays qui sélectionne son immigration en grande partie,  « seuls » 42 % des habitants trouvent qu'il y a trop d'immigrants. Rappelons que la part croissante de l'immigration non européenne et non chrétienne est un des prétextes invoqués par les « ingénieurs sociaux » pour éliminer les cours de religion à l'école publique et les remplacer par des cours d'éthique et de culture religieuse, considérés par plusieurs sociologues comme des cours de multiculturalisme 101. Imposition étatique à tous les élèves que plus de 75 % des Québécois rejettent.


Voir aussi  

Sondage Abacus de décembre 2010, pour 50 % des Canadiens il faut diminuer l'immigration.

 



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Radio-Canada aurait embauché une militante musulmane favorable au cours ECR

Lu sur Sisyphe.org


Lettre à Madame Anne Sérode
Directrice de programmation de la Première Chaîne
Radio-Canada
Montréal

Madame,

Je vous remercie d’avance de porter une attention particulière à cette lettre.

Dans un quotidien de Montréal (Le Métro), j’ai lu votre déclaration expliquant pourquoi Radio-Canada ne peut retenir les services de M. Gilles Duceppe comme chroniqueur régulier. Je tiens à vous dire que je trouve votre décision cohérente. Effectivement, j’imagine mal, sur vos ondes, une personne connue pour sa partisanerie politique faire partie, sur une base régulière, d’une émission qui se veut non engagée politiquement. De la même façon, j’imagine très mal un intégriste religieux devenir chroniqueur sur les ondes de notre radio public. Voilà pourquoi je me demande pourquoi votre code d’éthique n’a pas été appliqué au moment d’engager Madame Najat Boughaba connue pour son militantisme islamiste ?

Je suis une auditrice fidèle de Radio-Canada. J’ai été particulièrement choquée de découvrir sur le site de l’émission « L’après-midi porte conseil » que Madame Najat Boughaba fait maintenant partie des membres permanents du "Conseil des Nations unies" de cette émission. Connaissant bien la communauté maghrébine, je suis sûre que plusieurs de ses membres réagiront très mal à cette nomination. Ils la prendront comme un autre acte de stigmatisation envers les musulmans. Avez-vous fait les recherches nécessaires avant d’engager cette personne sur vos ondes ?

Éducation au service de l’islam politique

Madame Boughaba a milité au sein de Présence musulmane. Jusqu’en 2009, elle a été membre et porte-parole pour le Québec du Congrès islamique canadien connu pour ses positions extrémistes (1).

Madame Boughaba a déjà été membre du Centre communautaire musulman de Montréal (un centre dont le site internet a publié des déclarations controversées qui présentant le voile aux jeunes filles musulmanes de Montréal comme un moyen de protection contre le viol). Elle a été aussi membre de la Fédération des femmes du Québec, où elle a réussi avec d’autres femmes islamistes politiques, à faire pencher le vote en faveur du port du voile dans la Fonction publique. Elle a été nommée comme personne ressource pour l’évaluation du programme d’éthique et culture religieuse. Sa nomination a été aussi controversée que le programme lui-même (2).

En 2007, en tant que porte-parole du Congrès islamique canadien, elle s’est opposée à l’amendement apporté à la Charte des droits et libertés du Québec pour assurer la primauté de l’égalité hommes-femmes sur la liberté de religion. Un examen détaillé du parcours de Madame Boughaba démontre un militantisme vigoureux pour des valeurs religieuses qui ne correspondent pas aux valeurs de démocratie, de liberté et d’égalité. J’ai du mal à imaginer notre radio publique bafouer des valeurs universelles.

Quand le passé vous rattrape

J’ai quitté l’Algérie, il y a dix ans, pour entamer une nouvelle vie au Québec. J’ai dû fuir une situation politique et sociale insoutenable pour toutes les femmes algériennes. Pendant des années, j’ai été témoin de l’invasion de l’islam politique dans mon pays d’origine. J’ai été également témoin des méthodes que les islamistes emploient pour arriver à leurs fins. C’est-à-dire endoctriner le plus grand nombre d’Algériens et d’Algériennes afin de construire une force politique. On connaît le résultat tragique.

La démocratie au service de l’islam politique

Actuellement, au Québec, je constate de plus en plus que certain-es islamistes font appel à des méthodes adaptées pour parvenir aux mêmes fins. Leur agenda est de constituer, progressivement mais sûrement, une force politique dans un espace démocratique. Leur objectif est d’infiltrer tous les partis politiques, toutes les associations, peu importe leur obédience, et surtout les médias. Madame Boughaba fait partie de ces militant-es anonymes.

Je conçois parfaitement que chaque citoyen et chaque citoyenne a le droit d’appartenir à une association, d’être membre d’un parti politique et même de s’exprimer à la radio. Néanmoins, est-ce le rôle d’une radio de service public de promouvoir l’image d’une personne connue pour son militantisme religieux et politique ? J’imagine très mal un évangéliste connu pour son militantisme contre le droit à l’avortement et pour la peine de mort faire partie, sur une base régulière, d’une émission diffusée sur vos ondes et qui se veut de service public. Permettez-moi d’en douter !

En lui donnant une tribune aussi prestigieuse que celle de Radio-Canada, la chaîne publique permet indirectement à Madame Najat Boughaba de se construire, avec l’argent des contribuables, un capital politique grâce à la visibilité qui lui est donnée. Ainsi, cette dame se sert de Radio-Canada comme marchepied pour atteindre ses visées politiques. Lui donner la parole, sur une base régulière, dans une émission apolitique, sur les ondes de Radio-Canada est une erreur éthique grave que j’espère voir corrigée dans le plus bref délai.

Veuillez accepter mes meilleures salutations,

Leila Lesbet, citoyenne québécoise depuis 2001

Notes

1. Point de bascule.
2. Pour une école libre.

- Lire l’article de cette auteure : « La laïcité, facteur d’intégration dans la société québécoise », par Leila Lesbet

Pour appuyer la position de l’auteure.

Adresses Radio-Canada
conseil@radio-canada.ca
L’après-midi porte conseil. - Sur Facebook.
Anne Sérode, Directrice de programmation de la Première Chaîne.
Service à l’auditoire auditoire@radio-canada.ca

Expédiez une copie de cette lettre aux médias suivants :

- redaction@ledevoir.com
- jboileau@ledevoir.com
- machouinard@ledevoir.com
- pinions@journalmetro.com
- info@journalmetro.com
- conseil@radio-canada.ca

Mis en ligne sur Sisyphe, le 19 août 2011





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jeudi 18 août 2011

Chaque année, il naît davantage d'enfants au Nigéria que dans toute l'Europe

• Le match Chine-Inde 

En 400 av. J.-C., la Chine (19 millions d'habitants) traînait derrière l'Inde (30 millions). En l'an 1000, elle était devant. En 1300, derrière. En 1800, largement devant. En 2011 aussi. Mais les projections indiquent qu'en 2050 l'Inde comptera 300 millions d'habitants de plus que la Chine (1,692 milliard contre 1,313).

• Le taux de fécondité 

Sans surprise, l'Afrique compte nombre de pays aux plus forts taux de fécondité. Le Niger arrive en tête avec une moyenne de 7 enfants par femme. À titre de comparaison, le taux de fécondité moyen dans le monde est de 2,5, et est dans l'Union européenne de 1,6.


• Le cas du Nigéria 

Le Nigeria est actuellement le 7e pays par son peuplement avec 162,3 millions d'habitants. Selon les projections, à l'horizon 2050, il sera le 3e après l'Inde et la Chine, avec 433 millions d'habitants. Pourtant, il est le 2e pays par le nombre de décès annuels d'enfants de moins de un an mais 3e en nombre de naissances annuelles, devant l'Union européenne, avec presque 8 fois plus de naissances qu'en France. Le Nigeria a une densité d'habitants au kilomètre carré à peine plus élevée que la France, avec un revenu national brut par habitant 5 fois inférieur à la moyenne mondiale.


Source : Le Figaro







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vendredi 12 août 2011

Émeutes d'Angleterre — « L'intelligentsia progressiste a brisé presque toutes les valeurs sociales »

Melanie Phillips revient dans le Daily Mail sur ce qu'elle considère être les causes profondes des émeutes et des pillages perpétrés récemment en Angleterre.

« Voilà que nous récoltons vraiment ce que nous avons semé. L'anarchie violente qui s'est emparée des villes britanniques est le résultat bien trop prévisible de trois décennies d’expérimentation progressiste, qui a réduit en miettes presque toutes les valeurs sociales fondamentales.

La famille mariée biparentale, la méritocratie éducative, le châtiment des criminels, l'identité nationale, l'application de la loi sur les stupéfiants et de nombreuses autres conventions fondamentales ont été jetés aux orties par une intelligentsia de gauche déterminée à mener une transformation révolutionnaire de la société.

Ceux d'entre nous qui, par le passé, ont averti que l'on jouait là avec le feu ont été traités de cinglés de droite, qui voulaient revenir à un mythique âge d'or.

Le résultat de cette politique : des scènes horribles et sans précédent de la part d'émeutiers violents, des maisons et des commerces en flammes et une épidémie de pillages.

[…]

Ces jeunes se sentaient parfaitement justifiés à « travailler la tire » et voler qui et ce qui leur plaisait. Ils ne comprennent d'ailleurs pas qu'il y ait des gens qui leur disent qu'ils ne devraient pas sauter sur l'occasion.

La pauvreté n'est pas ce qui a causé cette violence, comme certains l'ont affirmé de façon prévisible, mais bien un effondrement moral. Nous avons assisté à un effondrement total du comportement civilisé chez des adolescents tout droit tiré du roman fondamental de William Golding sur la sauvagerie adolescente, Sa Majesté des mouches.

Magasin de Tottenham incendié lors des émeutes
On a beaucoup parlé de « sauvageons », des appels déses pérés des autorités demandant aux parents de ces sauva geons de les garder la nuit à la maison et de les inter roger au sujet de tout objet volé qu'ils ramèneraient.

Comme s'il y avait des parents responsables dans ces foyers ! Nous n'avons pas uni quement affaire à des enfants insociables, mais aussi à des parents insociables.

Ces parents savent pertinemment que leurs enfants sont dans la rue. Ils les voient bien sûr revenir, titubants, avec leur butin. Mais ils sont trop ivres, drogués ou déconnectés pour encore s'en inquiéter, ou bien ils servent eux-mêmes à même le butin.

Comme David Cameron l'a observé, hier, il y a clairement des sections de notre société qui ne sont pas seulement désunies ou dysfonctionnelles, mais malades.

Les causes de cette maladie sont nombreuses et complexes. Mais on peut affirmer avec confiance trois choses : chacune d'entre elles trouve sa source dans l'intelligentsia progressiste, chacune d'entre elles a été créée ou exacerbée par le gouvernement travailliste ; et au cœur de tous ces problèmes se retrouve l'éclatement de la famille.

En effet, la majorité de ces enfants proviennent de foyers dirigés par une mère seule. Et le facteur unique le plus important dans tout ce gâchis est la suppression délibérée du facteur le plus déterminant dans la socialisation des adolescents qui les transforme de sauvageons en citoyens civilisés : un père qui est un membre pleinement impliqué dans la cellule familiale.

[...]

Lorsque le Parti travailliste est arrivé au pouvoir en 1997, il s’est attelé à détruire systématiquement non seulement la famille traditionnelle, mais l'idée même que des parents mariés constituent le meilleur environnement pour les enfants.

En outre, l'État-Providence a non seulement fermé les yeux sur cette dissolution de la famille, mais il l'a récompensé et encouragé, en ne considérant les besoins qu'en termes financiers en subventionnant la monoparentalité et les comportements destructeurs qu’entraîne l’absence d'un père.

La dépendance à l'aide sociale a, de surcroît, créé cette culture du « tout m'est dû » qu'ont exhibé de manière flagrante les émeutiers. Ils en ont conçu l'idée que la société devait leur assurer un revenu. Cette dépendance leur a également appris que leurs actions ne portaient pas à conséquence. Enfin, elle leur a enseigné que le monde tournait autour de leur nombril.

[...]

Car cette offensive contre le mariage — l'institution fondamentale de notre société — en pénalisant fiscalement les couples mariés où la femme ne travaillerait pas, s'est accompagnée d'un assaut simultané visant à saper l'identité même de cette société. Il ne fallait plus transmettre des connaissances à l'école, car c'était brimer l'autonomie de l'enfant et son estime de soi.

[...]

Tout cela a été aggravé encore par la catastrophe du multiculturalisme — la doctrine qui soutenait qu’aucune culture ne pouvait être considérée comme supérieure à une autre, parce que ce serait « raciste ».

[…]

Au lieu de renforcer les liens sociaux, le multiculturalisme les dissout — et introduit à leur place une guerre primitive de tous contre tous, où les groupes les plus forts détruisent les faibles.

 […]

Cette Angleterre disloquée peut-elle être réparée ? David Cameron, il faut s'en féliciter, dit vouloir être ferme. Mais aura-t-il le cran de prendre des décisions difficiles ?

Va-t-il, par exemple, supprimer les incitations fiscales à avoir des enfants hors mariage pour une femme ?

[...]

Réparer ces dégâts terribles requiert aussi, oserai-je le dire, un retour à la transmission énergique de la morale biblique.

[…]

Lorsque les responsables religieux cesseront de parloter comme des travailleurs sociaux aux idées molles et recommenceront à défendre les concepts moraux qui sous-tendent notre civilisation, et quand nos dirigeants politiques décideront de s'opposer à la guerre culturelle qui a été menée contre cette civilisation, plutôt que d’acquiescer passivement à sa destruction, alors — et alors seulement – nous pourrons commencer à affronter cette crise terrible.

[...]

»


L'avis d'Ezra Levant sur ces pillages



(Les « Charvs » dont l'historien David Starkey parle dans cette vidéo sont des représentants d'une sous-culture britannique dont le stéréotype aime les bijoux clinquants, vit de l'assistance sociale et de rapines, affectionne l'apparence d'un caïd, parle un argot prolo mêlé de termes américains et antillais et aime le rap.)


L'avis de Mark Steyn : les enfants de l'assistance et des stimulus




« En Grande-Bretagne, tout est réglementé et contrôlé, sauf le crime. Le Bureau national pour l'enfance, financé par l'État, a exhorté les puéricultrices et les surveillantes de garderie à consigner et à signaler tout propos raciste prononcé par des bambins, et ce dès l'âge de trois ans. »

Mark Steyn, After America, p. 204 (voir aussi Maclean's)




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jeudi 11 août 2011

Philosophie — Conférence sur Condorcet et l'instruction publique

Catherine Kintzler, née en 1947, est une philosophe française, spécialiste de l'esthétique et de la laïcité. Agrégée de philosophie, docteur en philosophie, elle est professeure1 émérite à l'université Lille III.

Elle s'est intéressée à Condorcet par réaction avec une politique scolaire ou l'école est adaptée, ouverte sur le monde et qui vise à centrer l'école sur l'élève, plutôt que les connaissances.




Voir aussi :

Condorcet : « Il faut donc que la puissance publique se borne à régler l’instruction, en abandonnant aux familles le reste de l’éducation. »




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mercredi 10 août 2011

La CLÉ lance une nouvelle campagne de financement pour 2011-2012

Nous reproduisons ci-dessous un message sur le lancement d'une nouvelle campagne de financement.


11 août 2011 — La CLÉ lance sa campagne de financement 2011-2012.

Grâce à nos très nombreux donateurs, la CLÉ a réussi à dépasser son objectif de financement de 100.000 $ pour 2010-2011.

La CLÉ a décidé de lancer une nouvelle campagne de financement de 50.000 $ pour 2011 et 2012 car

  1. Les frais juridiques liés à notre présence en Cour suprême ont dépassé de plusieurs milliers de dollars notre budget initial.
  2. Nous devons créer un fonds juridique afin de défendre d’autres parents qui voient leur liberté en éducation menacée que cela soit, par exemple mais pas uniquement, pour défendre l'accord passé avec le MELS il y a quelques années qui permet aux élèves qui le veulent d'être dispensés du cours d'éducation sexuelle — cours qui sera réintroduit sous peu dans les écoles québécoises — ou pour défendre les parents qui veulent limiter l'emprise de l'État dans les garderies et les CPE.
Il existe deux manières de nous nous faire parvenir vos dons :
  • Première procédure. Elle n’a pas changé. Utilisez-la si vous désirez contribuer au fonds juridique pour la cause en Cour Suprême de la famille Lavallée qui a connu un dépassement imprévu des coûts :
— Faire chèque à l’ordre de : Institut Rocher pour la liberté en éducation
— Inscrire au bas du chèque : Liberté religieuse
  • Deuxième procédure pour créer un fonds juridique pour nous aider à défendre la liberté des parents en éducation dans d'autres causes :
— Faire chèque à l’ordre de : Institut Rocher
— Inscrire au bas du chèque : Fond pour la CLÉ

Dans les 2 cas, un reçu fiscal vous sera envoyé pour tous les dons de 50 $ et plus.

L’adresse où envoyer les dons reste la même :

Coalition CLÉ
C.P. 3315
Valcourt
(Québec)
J0E 2L0





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